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Activité Montessori : Quand apprendre à lire rime avec rires !

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Activité montessori  lecture écriture

Activité Montessori : apprendre à lire et à écrire n’est pas une mince affaire… Alors, profitons de notre quotidien pour y initier nos enfants dans la joie et la bonne humeur !

Voici une idée Montessori pour inciter vos enfants (3-6ans) à se familiariser à l’écriture et à la lecture par le jeu et le rire, les meilleurs ingrédients qui soient pour bien apprendre. Attention, ça va rigoler dans la chambre à l’heure de l’histoire du soir, vous êtes prévenus !

Transformer la lecture du soir en activité Montessori rigolote

La lecture, on la pratique tous les soirs, au moment du rituel du coucher. Profitons-en pour y ajouter une petite pincée de Montessori et de bonne humeur !

Tout d’abord, on choisit une histoire avec les enfants, de préférence une dans laquelle il y a des rimes, ou un son qui revient souvent. Ici, on a opté pour une histoire du Loup… où il y a plein de “OU” !

“Léon, Joy (respectivement 3 et 5 ans, ndlr) à chaque fois que vous entendez le son OU (je leur montre aussi comment cela s’écrit), vous tapez dans vos mains, d’accord ?”

On commence la lecture. Je les aide à prendre le réflexe, et on continue :

“Monsieur Cochon…”

CLAP ! : Léon tape dans ses mains.

Je le regarde avec mes gros yeux rigolos, et dis avec une voix de perroquet : “C’est monsieur cochOU ou monsieur cochON ?”

Il est mort de rire. On continue !

“Venez chanter une petite chanson… »

CLAP !

Je fais ma tête de girafe étonnée :  “Il faut qu’il vienne chanter une petite chanSOU ??? Mais ils sont originaux c’est gens là !”

Et ça rigole de plus belle !

L’humour est toujours une bonne façon de relever les erreurs, sans décourager l’autre.

Cette activité Montessori aide notre enfant à acquérir une des bases de la lecture et de l’écriture.

Grâce à ce jeu (tout droit sorti de mon cerveau de Maman Zinzin), on leur apprend à différencier les sons “OU” et “ON”, et on les aide à reconnaître un son dans les mots que l’on emploie pour pouvoir ensuite aborder la différence d’écriture entre ces deux sons.

On les familiarise ensuite à la lecture :

  • Alors, est-ce que sur cette page vous arrivez à repérer le “OU” ?
  • Ici !
  • Bravo, vous avez gagné un point !!
  • Et là aussi !
  • Deuxième point !  Mais ils sont très fort ces coquinous ! “
  • Et encore là !
  • Cette fois vous avez tout trouvé, et vous avez gagné le cocotier !” (et je les secoue comme des cocotiers… à ce stade, ils n’en peuvent plus de rire !)

Selon votre degré de folie et vos petites blagues à vous, vous ferez à votre sauce, mais n’hésitez pas à tester car apprendre en rigolant, il n’y a rien de tel ! Pour finir, et afin de revenir au calme, on leur offre une deuxième histoire… mais “normale”, cette fois 😉

Ça vous a plu ? Racontez-nous si vous testez ! Et pour ne pas rater notre prochain Vendredi Montessori, n’hésitez pas à vous inscrire gratuitement à la newsletter !

La méthode Montessori vous intéresse ? Vous souhaitez essayer d’autres activités, imprimer des petits outils fun et gratuits sur le sujet, découvrir une super méthode de rangement de chambre Montessori ou tout simplement en savoir plus ? N’hésitez pas à renseigner votre email ci dessous : je vous enverrai alors (gratuitement !) mon PACK MONTESSORI : mes conseils éducatifs pour vous mettre en douceur à la méthode Montessori ! 


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Adieu les menaces, hello la communication positive !

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Imaginez que vos copains ou votre patron vous menacent de choses atroces pour vous obliger à faire quelque chose, vous en penseriez quoi ? C’est en me posant cette question que je vous ai concocté cette vidéo, spécial communication positive et abandon des menaces. Je vous y donne trois clefs cools et efficaces pour demander des choses à votre enfant, à tester dès ce soir !

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TIME TO PLAY – ILS VONT ADORER RANGER (MAIS SI !)

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien. Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et que l’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : les Champions du Rangement ! Ou comment donner envie à ses enfants de ranger leurs affaires en s’amusant.

Ranger en s’amusant, c’est nettement moins contraignant ! Alors, c’est très simple : le principe de ce jeu c’est de faire équipe tous ensemble contre le temps ! (et non les uns contre les autres, ceci est très important). Pour mesurer le temps, on peut soit mettre un minuteur enfant (application”Minuteur” téléchargeable gratuitement, avec un lion dessiné dessus), soit mettre une chanson – longue de préférence.

Puis, en mode voix de haut parleur, on tonne : “Est-ce que tout le monde est prêt pour l’opération rangement ??! 5, 4 , 3, 2, 1, GOOOOO !” Pendant qu’on s’affaire frénétiquement en rigolant, on s’encourage : “Allez, on va gagner !” – “Léon, je suis perdue, il se met où ce jouet ?” – “Ici maman !” Toujours la petite phrase pour rendre notre enfant acteur et non suiveur de l’équipe 😉

Enfin, on se débrouille pour en effet que l’équipe gagne. Hop, topette, ON A GAGNÉ contre le lion” ! Bravo à tous les champions !

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et même à partager vos idées ! Vous avez peut-être d’autres astuces pour motiver vos enfants à ranger ?

Un indice sur le prochain rendez-vous Time To Play ? Il va peut-être éviter à vos kids  quelques rendez-vous douloureux chez le dentiste… Pour ne pas le rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !

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Lettre d’un papa à son fils

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Les pères oublient William Livingston Larned

Écoute-moi, mon fils. Tandis que je te parle, tu dors la joue dans ta menotte et tes boucles blondes collées sur ton front moite. Je me suis glissé seul dans ta chambre. Tout à l’heure, tandis que je lisais mon journal dans le bureau, j’ai été envahi par une vague de remords. Et, me sentant coupable, je suis venu à ton chevet.

Et voilà à quoi je pensais mon fils : je me suis fâché contre toi aujourd’hui. Ce matin, tandis que tu te préparais pour l’école, je t’ai grondé parce que tu te contentais de passer la serviette humide sur le bout de ton nez ; je t’ai réprimandé parce que tes chaussures n’étaient pas cirées ; j’ai crié quand tu as jeté tes jouets par terre.

Pendant le petit-déjeuner, je t’ai encore rappelé à l’ordre : tu renversais le lait ; tu avalais les bouchées sans mastiquer ; tu mettais les coudes sur la table ; tu étalais trop de beurre sur ton pain. Et quand, au moment de partir, tu t’es retourné en agitant la main et tu m’as dit: « Au revoir, papa ! » , je t’ai répondu en fronçant les sourcils : « Tiens toi droit ! ».

Le soir, même chanson. En revenant de mon travail, je t’ai guetté sur la route. Tu jouais aux billes, à genoux dans la poussière ; tu avais déchiré ton pantalon. Je t’ai humilié en face de tes camarades, en te faisant marcher devant moi jusqu’à la maison… « Les pantalons coûtent cher ; si tu devais les payer , tu serais sans doute plus soigneux ! » Tu te rends compte, mon fils ? De la part d’un père !

Te souviens-tu ensuite ? Tu t’es glissé timidement, l’air malheureux dans mon bureau, pendant que je travaillais. J’ai levé les yeux et je t’ai demandé avec impatience : « Qu’est ce que tu veux ? »

Tu n’as rien répondu, mais , dans un élan irrésistible, tu as couru vers moi et tu t’es jeté à mon cou, en me serrant avec cette tendresse touchante que Dieu a fait fleurir en ton cœur et que ma froideur même ne peut flétrir…. Et puis, tu t’es enfui, et j’ai entendu tes petits pieds courant dans l’escalier.

Eh bien ! mon fils, c’est alors que le livre m’a glissé des mains et qu’une terrible crainte m’a saisi. Voilà ce qu’avait fait de moi la manie des critiques et des reproches : un père grondeur ! Je te punissais de n’être qu’un enfant. Ce n’est pas que je manquais de tendresse, mais j’attendais trop de ta jeunesse. Je te mesurais à l’aune de mes propres années.

Et pourtant, il y a tant d’amour et de générosité dans ton âme. Ton petit cœur est vaste comme l’aurore qui monte derrière les collines. Je n’en veux pour témoignage que ton élan spontané pour venir me souhaiter bonsoir. Plus rien d’autre ne compte maintenant, mon fils. Je suis venu à ton chevet, dans l’obscurité et je me suis agenouillé là, plein de honte.

C’est une piètre réparation ; je sais que tu ne comprendrais pas toutes ces choses si tu pouvais les entendre. Mais, demain, tu verras, je serai un vrai papa ; je deviendrai ton ami, je rirai quand tu riras, je pleurerai quand tu pleureras. Et , si l’envie de te gronder me reprend, je me mordrai la langue, je ne cesserai de me répéter, comme une litanie : « Ce n’est qu’un garçon… un tout petit garçon ! »

J’ai eu tort. Je t’ai traité comme un homme. Maintenant que je te contemple dans ton petit lit, las et abandonné, je vois bien que tu n’es qu’un bébé. Hier encore tu étais dans les bras de ta mère, la tête sur son épaule… J’ai trop exigé de toi…. Beaucoup trop.

W. Livingstone Larned

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Bébé se réveille en hurlant inconsolable : que faire ? 

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Un bébé qui se réveille la nuit en hurlant inconsolable, c’est un problème que nombre de parents rencontrent à une étape de développement de l’enfant. Cela peut durer seulement quelques jours ou s’installer pendant plusieurs mois, mais pour les parents, il est toujours difficile de faire face à ses réveils nocturnes intempestifs, et plus encore à la détresse de notre enfant dans ces moments-là. Entre maladie infantile, cauchemar, terreur nocturne, ou mauvaise habitude, que faire et comment bien réagir ? Voici quelques conseils.

Au programme

“Ma fille de 2 ans se réveille en hurlant la nuit”, témoignage d’une maman au bout du rouleau

Voici un extrait d’une lettre reçue par nos psychologues-coachs sommeil (dans le cadre du coaching “il dort enfin (et nous aussi)”, mais on vous en parle en fin d’article 👇 )  

“Chère Team Cool Parents,
depuis toute petite, Maé, notre fille de 24 mois a plutôt un sommeil facile. Jusqu’à il y a quelques mois, les couchers se passaient bien. Nous avions mis en place un petit rituel et elle s’endormait sereinement vers 20:30. Mais depuis trois mois maintenant, les couchers sont devenus plus difficiles. Maé se réveille parfois la nuit en pleurant très fort, voire en hurlant, et est inconsolable. 

Au début, elle finissait par se calmer seule puis par se rendormir, mais depuis quelques jours, il lui est devenu beaucoup plus difficile de retrouver le sommeil sans notre intervention. Nous sommes un peu démunis : que faire face à cette enfant de 2 ans épuisée qui se réveille plusieurs fois par nuit ?”

Voici la réponse de nos coachs sommeil, qui pourront servir à plusieurs parents j’en suis sûre.

Commençons par vérifier les maladies et petits maux infantiles

Bien sûr, il est peu probable qu’une poussée dentaire, une otite, ou une quelconque maladie infantile dure plusieurs mois. Mais lorsque les réveils fréquents interviennent à la sieste ou au cours de la nuit, il est toujours préférable dans un premier temps d’éliminer les causes évidentes, car qui n’a pas eu de trouble du sommeil en étant patraque?  

  • Les otites peuvent parfois passer inaperçues la journée, mais peuvent être extrêmement douloureuses lorsque bébé est allongé. 
  • De même, les poussées dentaires peuvent empêcher bébé de s’endormir, mais vont vraiment le réveiller. 
  • On peut ensuite penser aux petites grippes, rhumes et autres maladies infantiles, qui donnent un peu de fièvre à bébé et peuvent perturber son sommeil. 

Une fois ces causes écartées, on peut également penser au cauchemar et aux terreurs nocturnes. 

Bébé se réveille la nuit à cause de terreurs nocturnes

Les terreurs nocturnes interviennent en général entre 18 mois et 4 ans. Elles sont souvent impressionnantes, car l’enfant a l’air éveillé, mais est en fait parfaitement inconscient de ce qu’il vit et n’en a aucun souvenir. Ces terreurs interviennent en général en première partie de nuit, dans une phase de sommeil non paradoxal. 

Dans ce cas-là, il est déconseillé de ne pas le toucher et encore moins de le réveiller. Essayons juste de veiller à sa sécurité afin qu’il ne se fasse pas mal.

D’ailleurs, dans un autre registre, pour aller plus loin et gérer les premières années avec bébé avec plus de sérénité, nous vous avons concocté le « PACK spécial bébé » avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Pour le recevoir (gratuitement bien sûr), laissez-nous votre email ci-dessous et nous vous l’envoyons illico. Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien. 🙂

Bébé se réveille à cause d’un cauchemar

Il est possible que notre bébé se réveille la nuit en raison de cauchemar. Le cauchemar implique que l’enfant soit capable de “construire un scénario”, il a donc plutôt tendance à apparaître entre 3 et 10 ans. Contrairement à la terreur nocturne, il intervient plutôt en deuxième partie de nuit, dans la phase de sommeil paradoxal. 

En général, l’enfant garde son cauchemar en mémoire, et la peur peut durer plusieurs heures, ce qui rend l’endormissement difficile. Dans ce cas, il est plus souvent préconisé de trouver un moyen de réconforter l’enfant. Les solutions sont à définir au sein de la famille : les doudous, tétines, t-shirts avec l’odeur des parents peuvent être une aide efficace. Certains parents préfèreront que l’enfant s’endorme dans leur chambre, en cododo par exemple. 

Pour autant, essayons d’éviter de créer un nouveau rituel (lumière, biberon, musique, chanson, etc.) afin de ne pas créer une dépendance aux parents pour se rendormir (surtout en pleine nuit quand les réveils sont fréquents). 

Les bons réflexes face au bébé qui se réveille la nuit en hurlant

Bien sûr, la situation est différente si bébé n’a jamais fait ses nuits ou si le phénomène est nouveau. Voici néanmoins des conseils applicables dans la majorité des cas :

  • Ne nous précipitons pas dans la chambre à chaque appel, essayons au contraire d’attendre de voir si notre enfant ne se rendort pas par lui-même, car étonnamment cela arrive plus souvent qu’on ne le croit ! Et oui, parfois, “moins, c’est mieux” ;-). 
  • Si notre présence est vraiment nécessaire, évitons de sortir notre bébé du lit et essayons de privilégier de bercer le lit ou de simplement caresser la tête ou le ventre. Un simple contact physique, dans la pénombre et en silence, est parfois suffisant. (Je sais, je dis beaucoup “ESSAYONS” parce qu’on fait bien comme on peut et c’est inutile de nous culpabiliser en plus si nous n’y arrivons pas !)
  • Enfin, quand c’est possible, essayons de nous relayer avec le ou la conjointe (s’il y a) afin de ne pas nous épuiser. Bébé a besoin de nous sentir bien pour être rassuré, ce qui est difficile quand on est trop fatigué.

Le sommeil est un vaste univers et il y a parfois d’autres subtilités à prendre en compteSi vous avez tout essayé et que malgré tout les nuits ou les couchers de votre enfant sont compliqués, je vous laisse découvrir le coaching « Il dort enfin… (et nous aussi) » (accessible partout dans le monde). 15 jours d’accompagnement personnalisé avec un psy-coach spécialisé dans le sommeil. Il a été déjà suivi par plus d’un millier de parents qui ont enfin retrouvé des nuits sereines. Le coaching, personnalisé, s’adapte à votre situation particulière : si votre enfant n’a jamais dormi ; si c’est le matin qu’il se lève trop tôt ; si c’est la nuit ou le soir s’il se relève ; si vous pratiquez le cododo ou pas ; si vous avez besoin de vous coucher  avec lui pour l’endormir, son âge, etc. N’attendez pas d’être à bout pour le découvrir, vous regretterez comme la plupart des parents de ne pas l’avoir suivi avant !

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Aider notre enfant à surmonter les méchancetés de la cour de récré

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La cour de récré ou le square, c’est parfois la jungle :  insultes, disputes, bagarres ou simplement comportements et mots blessants. Nous en avons tous un souvenir plus ou moins vif, mais les méchancetés de la cour de récré sont une réalité ! Les enfants ne sont pas tendres entre eux, et c’est parfois difficile à supporter pour notre petit -et pour nous.

On lui a dit “T’es plus mon copain”, on a refusé de lui dire au revoir, on a déchiré son dessin, il se sent rejeté à l’école, etc. Ces petites choses peuvent véritablement le blesser. Comment l’aider à surmonter les méchancetés de la cour de récré…

En priorité, prendre soin de l’enfant rejeté

Face à une situation si classique, toute la subtilité est justement de ne pas rentrer dans le triptyque victime-bourreau-sauveur.

Pour autant, plutôt que d’agresser l’agresseur pour rétablir la justice, prenons soin de l’enfant blessé s’il a besoin d’aide pour se détacher de la situation. Si les autres enfants lui ont dit “Toi, tu joues pas avec nous”, on peut lui proposer de faire un super jeu ensemble pour qu’il s’amuse, qu’il pense à autre chose, et qu’il oublie la méchanceté de l’enfant dont il vient de faire les frais. On peut aussi…

Lui apprendre à prendre du recul sur la colère des autres

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Il est essentiel d’apprendre à l’enfant à se détacher de la situation douloureuse qu’il est en train de vivre, et de lui faire intégrer que l’on n’est pas responsable de la colère de tout le monde. (Bien contrairement à ce que tout les enfants ont tendance à croire.) Il peut arriver qu’on soit mis de côté, ou agressé verbalement ou physiquement mais ça n’est pas forcément en lien avec nous. Essayons d’apprendre à notre enfant à ne pas faire de supposition (il ne joue pas avec moi = il ne m’aime pas), quitte à demander des explications claires et directes.

En tant qu’adulte, il peut nous arriver de nous retrouver dans le même type de situation :par exemple, on pense faire plaisir en complimentant une collègue sur sa coiffure. Et finalement, elle le prend mal et s’emporte contre nous (“Pourquoi tu me dis ça, tu me trouves mal coiffée d’habitude, c’est ça ?”). Ça n’est pas de notre faute. On peut s’excuser de l’avoir blessée, sans pour autant culpabiliser ! On n’est pas responsable de sa colère.

Si elle répond de cette façon, c’est peut-être qu’elle est stressée ou énervée pour d’autres raisons. Dans tous les cas, nous n’avons pas à prendre pour nous sa mauvaise humeur.

Tu rentres pas, t’es qu’un bébé !

L’autre jour au parc, Joy montait dans une tour que deux grandes occupaient : “Non, tu n’as pas droit de rentrer, t’es un bébé et nous on est des grandes, dégage !”… Ce qui piqua Joy, qui se mit en colère : “Non, je ne suis pas un bébé, et j’ai le droit de rentrer !”

Je pris Joy à part :

“- Tu as l’air d’être blessée par ce que ces petites filles t’ont dit”.
Oui !! Elles ont pas le droit de m’interdire de rentrer. C’est à tout le monde, et je ne suis pas un bébé !
Tu ne trouves pas juste qu’elles t’interdisent de rentrer et tu te sens vexée qu’elles te traitent de bébé, alors que tu n’en es pas un.”

Comme d’habitude, on essaye de mettre des mots sur les émotions ressenties par l’enfant. En reformulant ce que notre enfant dit,  il se sent écouté, compris, et cela contribue à faire redescendre une partie de sa colère, voir l’article “la magie de l’écoute active”).

– Tu sais, si ces petites filles te disent des choses méchantes, c’est qu’elles ont de la colère en elle, pour une raison que l’on ignore. Et la colère, elle fait dire n’importe quoi. Exactement quand toi, tu me dis : “T’es méchante Maman, je suis plus ta petite fille”, est-ce que tu le penses ?
Non.
Tu vois, toi aussi, la colère te fait dire des mots qui peuvent être très blessants. Pour ces deux grandes filles, c’est la même chose. C’est la colère qui les fait agir ainsi. Il vaut mieux t’en aller faire autre chose, le temps que leur colère s’évacue. Ou l’autre solution sinon c’est de leur répondre avec humour et détachement, par exemple :  “Oui je suis un gros bébé, je viens de boire mon biberon et m’approchez pas trop sinon je risque de vous vomir dessus ! ” ”

Face aux remarques ou attaques des autres, plutôt que de choisir la fuite, le rabaissement ou la colère, réagir avec humour et détachement demande de l’entraînement, mais est souvent un très bon moyen pour que les autres ne viennent pas nous embêter de nouveau !

“T’es plus mon copain !”

Autre situation : notre enfant revient en pleurant, nous racontant qu’à la cour de récréation son meilleur ami lui a dit “T’es plus mon ami, je vais te jeter dans le camion poubelle”.

C’est souvent la confiance en soi qui va beaucoup aider notre enfant à prendre de la distance par rapport à ce type d’agressions ou d’insultes. En fait, bien réagir face aux réactions des autres se situe souvent au niveau de la confiance en soi. D’ailleurs, si le sujet vous intéresse, vous pouvez découvrir mes conseils avec le PACK “CONFIANCE EN SOI” – Tout pour que nos petits croient fort en eux. Je vous ai rassemblé toutes mes réflexions, conseils et idées d’activités pour aider notre Kid à se construire petit à petit… Pour le recevoir, inscrivez simplement votre email ci-dessous, et je vous l’enverrai gratuitement.

Pour revenir à notre situation, on peut essayer de l’aider à comprendre ce qui a mis son meilleur copain dans une telle colère : “J’ai caché son pull pour jouer et il a m’a insulté”. On reformule “Donc toi, tu as voulu faire une blague. (Pour bien accueillir les émotions et reformuler efficacement, voir aussi notre article sur la communication non-violente). Mais lui, il a peut-être cru que tu cachais son pull pour être méchant avec lui ou lui faire de la peine. Ou il a eu peur de se faire gronder par sa maman. Et ça l’a mis en colère contre toi. Qu’en penses-tu ? Ce qui est sûr, c’est que c’est sa colère qui a pris le dessus. Et parfois, ça fait dire n’importe quoi, même des choses qu’on ne pense pas pour de vrai. Peut-être que pour faire redescendre sa colère, tu peux lui expliquer que c’était une blague et que tu es désolé si cela lui a fait de la peine, et que tu ne voulais pas le blesser ?”

Pour ce qui est des disputes, où les enfants se font mutuellement de la peine, je vous invite aussi à lire cet article “Comment bien gérer les disputes entre enfants”.

Quand les mots dépassent la pensée…

Expliquer que la colère nous fait exprimer n’importe quoi l’aidera à comprendre les autres, mais aussi à se comprendre lui-même : “quand je dis à maman que je ne l’aime plus, ça ne veut pas dire que je suis méchant. Mais que la colère me fait dire des choses méchantes”.

Lui faire comprendre que la colère de ses camarades n’est pas dirigée contre lui, et n’en fait pas quelqu’un de méchant, sera beaucoup plus efficace que de lui dire “Tu as raison, ton copain n’est vraiment pas gentil !”. Surtout que cela peut lui faire de la peine que l’on parle ainsi d’un de ses bons copains. Il ne faut pas oublier que le principal est de l’aider à surmonter les méchancetés de la cour de récré… et d’ailleurs. Une corde à son arc utile pour maintenant, mais pour toute sa vie ! 

Se détacher de la colère de l’autre peut aussi lui être très utile dans sa relation avec nous, ses parents !

Quand c’est nous, les parents, qui sommes en colère, c’est exactement la même chose. Nous sommes responsables de notre propre colère, même si c’est notre enfant qui a appuyé sur le bouton déclencheur.

Si on s’est énervé après son enfant, on peut en reparler le soir : “Je suis désolée d’avoir crié tout à l’heure. J’ai été agacée quand j’ai vu encore tes chaussures trainer dans le salon et que tu n’as pas voulu venir les ranger. Ça a déclenché ma colère. Mais elle n’était pas dirigée contre toi. Je me suis énervée car je suis très fatiguée en ce moment, (ou encore : “je suis énervée, car tu sais j’ai beaucoup de mal à supporter le désordre”). Mais ça n’est pas toi qui est méchant.”

Car oui, qu’on se le dise, dans la même situation, un autre parent n’aurait peut-être pas du tout été dérangé par ces chaussures qui trainent. Il les aurait peut-être, machinalement et tout simplement, mises sur le côté. Bref, chacun est responsable de sa colère. Ce mode de raisonnement peut aussi être très utile pour vers face à des grandes personnes ‘moins bienveillante”, voir cet article : Que faire face aux personnes qui critiquent ou rabaissent notre enfant ?

Apprendre à l’enfant à faire la part des choses est essentiel, que ce soit pour surmonter les méchancetés de la cour de récré ou pour la vie. C’est un beau cadeau de l’aider à comprendre qu’il n’est pas la cause de la colère des autres (en particulier quand lui-même n’avait pas l’intention d’embêter son copain ou son parent, ou de l’énerver). Cela l’amènera à prendre du recul et à beaucoup mieux vivre les disputes du quotidien avec les copains, comme avec ses parents.

Recul que nous aimerions nous aussi parfois avoir .

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Harcèlement scolaire, comment le repérer et aider nos enfants ? Témoignage

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Ça fait froid dans le dos : plus d’un enfant sur 10* est victime de harcèlement scolaire entre la fin du primaire, le collège et le lycée. Karine Renard, maman de Quentin et Mathilde, a accompagné ses deux enfants à traverser cette lourde épreuve. Elle a tenu à témoigner, non seulement pour partager son expérience, mais aussi parce qu’elle a trouvé un accompagnement efficace pour aider ses enfants à sortir de ce cercle vicieux. Un moyen pour elle de le faire connaître et surtout d’aider le plus de personnes à sortir de cette spirale infernale. Témoignage.

Au programme :

  • Témoignage d’une maman face au harcèlement scolaire
  • Quels sont les signes qui doivent alerter ?
  • Rencontre avec une solution pour sortir de l’impasse
  • Que conseillerais-tu pour faire face au harcèlement scolaire ?
  • Comment (vraiment) aider nos enfants face à cette violence ?

CPMHK “Karine, tes deux enfants ont été victimes de harcèlement scolaire, peux-tu nous en parler ?”

Karine : Oui, mes deux enfants ont connu des épisodes de harcèlement à l’école et j’ai fait de mon mieux pour les accompagner et les aider à s’en sortir. Pour mon fils, j’ai réagi d’instinct et j’ai foncé tête baissée pour intervenir. Pour ma fille, j’ai eu “la chance” d’avoir un peu plus de recul, car j’avais rencontré la thérapie “brève systémique” développée par Emmanuelle Piquet qui a transformé ma vision des choses et ma réaction. La méthode m’a tellement convaincue que je m’y suis formée et je suis maintenant thérapeute certifiée. 

J’espère que mon témoignage pourra aider d’autres parents à trouver les clés et à ne pas reproduire les “erreurs” que j’ai commises, pour gagner du temps et bien “équiper ses enfants”. 

Note de CPMHK : nous parlons ici d’agresseur, de bourreau ou d’harceleur, par simplicité, même si cela est réducteur et stigmatisant. Chaque être a de multiples facettes, tantôt sympas, tantôt moins reluisantes. Un enfant peut évoluer. Il peut être l’agresseur d’un enfant, et la victime d’un autre. Et bien sûr, dans d’autres contextes, il a de super comportements.Donc, n’enfermons pas les enfants dans des cases ou ne leur collons pas d’étiquettes ! C’est le meilleur moyen de leur laisser le champ libre pour évoluer.

CPMHK “Quels sont les signes qui doivent alerter ?”

Pour mon fils, le harcèlement a commencé en CM1, puis à nouveau en sixième.

Un changement de comportement

Pour Quentin, les ennuis ont commencé à l’école primaire en CM1. Il avait 10 ans. Son comportement a commencé à changer. Lui qui d’habitude était plutôt loquace et joyeux au retour de l’école est devenu de plus en plus silencieux

Pour ma fille, c’était des maux de ventre et la perte de l’appétit.

Baisse des résultats scolaires

Cela fait souvent partie des signes qui peuvent alerter. Pour mon fils, il continuait à faire ses devoirs et ses notes restaient constantes, alors que ma fille est plutôt rentrée dans une spirale de phobie scolaire.

CPMHK “Comment es-tu intervenue face à ce harcèlement scolaire ?”

Une situation qui s’envenime

Un soir, j’ai récupéré mon fils en larmes. Il m’avoue que Sarah, sa copine de toujours, flanquée d’un autre gamin, le molestent depuis plusieurs mois. (Un “agresseur” est rarement seul, il est souvent accompagné, car on se sent plus fort en bande. C’est dans la force du groupe qu’ils assoient leur popularité.) Elle se moque de lui ouvertement et l’a même giflé devant tout le monde ! La maîtresse n’a rien vu. Les nounous ont prévenu les parents de l’agresseur. En tant que mère, je me sens dépossédée face à ce règlement de la situation où je n’ai été ni consultée, ni même prévenue. J’appelle sur le champ la mère de Sarah et ne peux m’empêcher de crier voire de menacer. 

Un système qui reste sourd aux appels

De retour à l’école, le harcèlement se fait pernicieux. L’agresseur l’interpèle en mode “et là, ça va ?”, “et comme ça, je ne t’embête pas”, etc. ? Je prends rendez-vous avec le directeur à qui j’explique la situation. Fin de non-recevoir. Mon fils se retrouve l’année suivante dans la classe de ses agresseurs. J’interviens encore et préviens parents et enfants que si les agissements reprennent, j’irai “voir les flics”. 

Et à l’entrée en sixième, rebelote. Un autre ami a commencé à s’en prendre à lui : menaces, moqueries, exclusion, etc. C’est d’autant plus dur que c’est un copain. Mon fils s’accroche et l’autre en profite. Là encore, je prends ma cape de justicier pour le “sauver” et les incidents s’arrêtent là. 

Aujourd’hui, mon fils est en quatrième. Les persécutions ont l’air d’avoir cessé et surtout Quentin a appris à se défendre. Il s’est musclé en quelques sortes, tant physiquement que moralement.

(Note de CPMHK : Avant de poursuivre, si vous voulez aller plus loin et trouver des conseils et astuces pour aider votre enfant se sentir capable et booster son estime de soi, nous vous avons rassemblé nos idées, astuces et réflexions dans le pack “Confiance en soi”, tout pour que nos petits croient fort en eux. Pour le recevoir gratuitement, laissez-nous votre email 👉 

CPMHK “Tu disais que tu avais rencontré une technique qui t’a aidé ensuite ?”

De la cour d’école à la machine à café

J’avoue que cela a été très dur de voir mon fils persécuté. Je me disais qu’il devait exister d’autres solutions pour sortir de cet enfer ! Et la vie a fait que j’ai assisté à une conférence d’Emmanuelle Piquet intitulée “De la cour d’école à la machine à café” (2). Son propos : “les enfants qui partent la boule au ventre à l’école deviennent souvent les adultes qui partent la boule au ventre au travail”. En fait, c’est une spirale infernale, une escalade inversée dans la relation où l’un prend une position de plus en plus basse tandis que l’autre devient de plus en plus dominant et écrasant. La relation devient synonyme de souffrance. Pour la conférencière, les victimes harcelées peuvent développer certaines maladies, tandis que les “harceleurs” se retrouvent à des postes à responsabilité en entreprise. 

Quand notre enfant se retrouve en position de victime, il développe parfois la fausse croyance qu’il ne peut s’en sortir seul et que c’est à une force extérieure d’intervenir. À l’inverse, l’approche de la thérapie brève systémique et stratégique propose de doter les personnes victimes de harcèlement des outils nécessaires pour s’en sortir seuls dans les situations… 

Cela a été pour moi une véritable révélation ! En réalité, en intervenant, j’avais inconsciemment expliqué à mon fils qu’il n’était pas capable de s’en sortir seul (pas hyper efficace…). Maintenant, avec cette méthode, je pouvais me doter des outils pour aider chacun à déployer ses ailes et à trouver seul ses armes.

Changement de posture pour accompagner ma fille

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Un jour, c’est ma fille de 8 ans qui rentre de l’école en pleurant : “mon amie Lou est méchante et tout le monde se moque de moi !” Elle n’arrive plus à se concentrer, ses résultats chutent. Elle a mal au ventre, perd l’appétit et, bien sûr, de moins en moins envie d’aller à l’école. Un jour, elle me demande de changer d’école. 

Je lui réponds “Tu sais, des Lou, il y en aura toujours d’autres, dans d’autres écoles. Tu ne penses pas qu’il vaut mieux apprendre à s’occuper de la première ?” 

Ce coup-ci, je suis mieux équipée : pas d’appel aux parents, pas d’intervention auprès de la fillette… Je veux lui proposer d’apprendre à se défendre seule et lui montrer que je l’aime et que j’ai confiance en elle ! Nous prenons rendez-vous avec une praticienne en thérapie 180 (la méthode d’Emmanuelle Piquet) qui accompagne ma fille dans son changement de posture. Les résultats ont été au-delà de mes espérances.

CPMHK “Après avoir traversé tout ça, que conseillerais-tu pour faire face au harcèlement scolaire ? Quelles solutions concrètes ont été mises en place ?”

Parents, concentrons-nous sur notre enfant

En fait, cette thérapie travaille d’abord avec les parents, pour les aider à se positionner et à “ne pas mettre leur grain de sel”. C’est dur pour un parent, j’en sais quelque chose 😉 : “ne pas intervenir, ce n’est pas ne rien faire !” Dans une situation de harcèlement, le parent doit soutenir et accompagner son enfant d’une part, tout en lui laissant son pouvoir d’action. 

Il y a deux gros inconvénients à ce qu’un parent intervienne à mon avis. 

  • En fait, notre intervention risque d’empirer la situation. Les agresseurs s’y prendront peut-être plus en douce encore, notre enfant sera plus exclu, ou il n’osera peut-être plus nous parler (de peur que l’on s’inquiète de nouveau, ou que l’on intervienne) et se retrouvera encore plus isolé !
  • L’autre aspect toxique, c’est qu’en intervenant, on renforce notre enfant dans la croyance “tu n’es pas capable” et on le met dans une situation de dépendance à un tiers. Un message implicite dont il est difficile de se défaire. (Voir l’article ‘Aider notre enfant à surmonter les méchancetés de la cour de récré.’)

Prendre du recul et programmer de nouvelles réactions

Ensuite, le thérapeute travaille avec l’enfant pour lui expliquer la stratégie : observation, entraînement, confrontation.

1/ Pour l’observation, il s’agit de noter précisément les faits : qui sont les agresseurs ? Où se passent les “attaques” ? Comment ? Quels mots emploient-ils ? 

2/ Ensuite, sur la base des faits et actions précis, la thérapeute a proposé à Mathilde des flèches défensives à décocher quand elle se sent agressée. Par exemple :

Sa “copine” Lou miaule à l’appel de son nom ? > Mathilde doit se retourner en rugissant.

L’agresseuse lui lance “T’es tellement moche que j’ai les yeux qui saignent…” > elle doit lui répondre “Et toi, t’es tellement moisi de l’intérieur que ça sent mauvais…” (et de se boucher le nez à chaque fois qu’elle la croise).

La thérapeute la prépare aussi aux autres réactions qui peuvent découler de cette nouvelle posture : si Lou va se plaindre ; si Lou se met à la traiter de bébé ; de “balance”, de “poucave”… ou encore, si Mathilde se fait gronder par la maîtresse (car cela peut donner l’impression qu’elle devient l’agresseuse à son tour). Elle lui apprend donc à anticiper les différents cas de figure pour ne pas être prise au dépourvu.

S’entraîner et se confronter 

Mathilde et moi avons passé une journée entière à l’entraîner à lancer les répliques choisies ! Bons moments et éclats de rire… Ma fille a appris à décocher ses flèches avec précision et agilité. 

Le lendemain matin, ma puce qui traînait à se lever depuis des mois est sur le pied de guerre à 6:30. Elle a hâte d’en découdre et de sortir ses projectiles de son carquois… Tout en elle a changé : les épaules redressées, la combativité, l’allant… Le soir, elle revient tristounette. Je la questionne, un peu anxieuse. Elle n’a même pas pu décocher la moindre flèche ! Les agressions n’ont pas eu lieu aujourd’hui.

Je lui explique qu’en changeant de posture, en s’équipant de son carquois et de ses flèches, elle s’est armée. Et ça, les autres l’ont senti… comme s’ils voyaient ce beau projectile étincelant, cette flèche en or, prêt à les transpercer ! Et ils n’ont pas eu envie de s’y frotter… 

CPMHK “Comment (vraiment) aider nos enfants face à la violence scolaire ?”

Quand le harcèlement scolaire s’installe, on ne peut (et ne doit) évidemment pas rester indifférent. Pour autant, mieux vaut aider notre enfant à trouver ses armes. Chaque jour, j’accompagne parents et enfants à affronter leur problématique et à trouver leurs solutions.

On peut inscrire notre fils/fille à la salle de muscu, bien sûr 😉. Mais ce qui me plaît dans la thérapie brève à 180°, c’est de redonner à l’autre sa responsabilité et du coup, son POUVOIR. On lui propose de réelles alternatives et c’est lui qui choisit ! Cela peut aller très vite (4 ou 5 séances peuvent suffire). 

Bien sûr, il y a autant de harcèlements scolaires que de victimes ou de bourreaux. Et il n’est jamais facile de réagir ! En tant que parent, on voudrait préserver nos petits de la dureté du monde, et on leur apprend souvent à “être gentil”. Mais leur donner les armes et leur apprendre à se défendre n’est pas toujours naturel. Pour ne pas laisser perdurer cette situation, se faire accompagner et trouver les ressources est souvent une nécessité !

Sources : 

  1. Karine Renard, Thérapie 180
  2. Thérapie brève et stratégique de l’École Palo Alto Emmanuelle Piquet 
  3. “De la cour de l’école à la machine à café” d’Emmanuelle Piquet
  4. Statistiques de l’Observatoire de la santé : Harcèlement scolaire : causes et conséquences

L’article Harcèlement scolaire, comment le repérer et aider nos enfants ? Témoignage est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

Grosse colère pour une pomme coupée : mon enfant est-il capricieux ?

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Aahhh ! Ça vous est déjà arrivé de mettre les petits plats dans les grands, de faire votre maximum pour votre enfant et tout à coup, catastrophe et explosion de colère, de larmes, de cris… Bref, à se demander si notre progéniture n’est pas tout simplement un ingrat, voire si ce n’est pas un enfant capricieux ? Mais alors, comment gérer la situation ? Comment éviter que la crise n’éclate et comment faire quand il explose en public… 

On fait tout pour lui et il pique une colère…

Je prépare son repas préféré à Léon. Je lui mets son couvert, lui sers son assiette, coupe son poisson pané, et tout à coup, un hurlement… “Nooonnnnnnn ! T’es pas gentille Maman ! Tu m’as coupé mon poisson !! Bouhbouuououou”. Il fond en larmes.

Qui n’a jamais connu ça ? On lui coupe sa pomme, ou sa banane, et c’est la fin des haricots ! Et quand ce n’est pas ça, c’est une histoire de Babybel qu’on a eu le malheur de déballer à sa place…

Et là, mieux vaut être de bonne humeur ! Car en étant un peu fatigué, en ayant l’impression d’avoir été sympa avec lui, de lui avoir rendu service ou d’avoir voulu lui faire plaisir, on a vite fait de trouver que notre enfant exagère ! À se demander même s’il ne cherche pas à nous provoquer ?

On est alors à deux doigts de lui lancer : “Je fais tout pour toi, et c’est comme ça que tu me remercies ?! Eh bien pour la peine, débrouille-toi tout seul !”

Il y a quelque temps, j’ai posté sur Facebook cette citation que je trouvais amusante : “ À tous ceux qui envisagent d’avoir des enfants, sachez qu’hier, j’ai dû recoller une pomme que j’avais eu le malheur de couper en deux.”. Et bien, figurez-vous que plus de 5000 parents ont reconnu leurs enfants dans cette situation… ubuesque, mais pas si éloignée de la réalité que ça !

“Enfant capricieux ?” Quand les réactions nous paraissent disproportionnées ou déplacées

Nous sommes nombreux à être sans voix  face à ce genre de réactions qui nous semblent disproportionnées ou déplacées. Aussi je me pose la question : “est-ce que tous les enfants sont capricieux et pourris gâtés ?” N’ont-ils aucune reconnaissance pour tout ce que leurs parents font pour eux ? A-t-on intérêt à les “dresser” pour éviter de les voir se transformer en monstres colériques ?

Et si nos enfants étaient en quête d’autonomie ?

Ne serait-ce pas plutôt qu’ils ont un cerveau encore “en construction”, immature, et que leurs préoccupations sont bien éloignées de celles des adultes ? Un cerveau qui les pousse à vouloir faire les choses tout seul, parce que c’est avec la répétition de petits gestes (couper son poisson pané, traverser à pied sans être porté, attacher sa ceinture soi-même, etc.) qu’il leur est permis d’apprendre, et surtout de SE SENTIR GRAND.

Est-ce que ce ne serait pas leur innocence qui leur permet de prendre beaucoup de plaisir aux petites choses de la vie, des choses qui nous semblent banales et anodines à nous, parents : comme découper les quartiers de sa clémentine, manger une banane entière, déballer son fromage, être sorti de la voiture par maman et non par papa, etc. ?

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Ne devrait-on pas se réjouir de cette envie de faire ces mille petits actes du quotidien ? Est-ce que cela ne lui laisse pas simplement les moyens d’améliorer son épanouissement et de développer son estime de soi ? En lui laissant ouvrir un second Babybel par lui-même, est-ce que je cède à sa colère  ? Ou est-ce que je ne lui offre pas plutôt l’occasion de vivre un de ces petits plaisirs ? 

D’ailleurs, si, comme ça a pu être chez moi, les colères de Loulou sont un lot quotidien, je vous ai préparé un pack spécial pour nous aider à gérer ces moments difficiles, et savoir comment réagir dans les moments de crises, de colères et de caprices. Ce dossier, c’est le PACK ANTI-COLÈRES : Le dossier ultime pour gérer (sans crier) “caprices” et autres crises, bourré de conseils et autres idées… Pour le recevoir (gratuitement, bien sûr), rien de plus simple : renseignez votre email ci-dessous et je vous l’envoie directement dans votre boite.

Et si on respectait le besoin de notre enfant d’explorer le monde ?

Certes, il y a de quoi se vexer d’être ainsi traité quand nous avions la bonne intention d’aider notre enfant qui, au final, nous le reproche. Mais si, justement, nous prenions cela comme une opportunité de s’exercer à moins l’aider ? Et si refaire le chemin à l’envers pour qu’il puisse le faire en marchant et non en étant porté n’était pas céder à ses colères d’enfant (que certains appelleront “caprices”), mais plutôt lui laisser l’opportunité de s’assurer qu’il est suffisamment grand pour marcher ? Et si le laisser ouvrir sa banane ou sa clémentine tout seul n’était pas céder à son caprice, mais plutôt lui donner l’occasion d’apprendre ? 

Apprendre à faire seul : une perte de temps ou un moment pédagogique ?

C’est vrai qu’on est parfois pressé, mais on peut aussi essayer de considérer ces 5 minutes supplémentaires comme un temps éducatif . Car oui, le laisser mettre sa ceinture tout seul, éplucher sa banane ou découper son poisson lui-même est tout aussi apprenant que le dernier “jouet Montessori”, dont on nous vante tant les mérites. Et en plus, c’est moins cher ! Un bel exemple de pédagogie en mode éducation positive.

“Enfant capricieux ?” Et si on enseignait l’art et la manière d’exprimer son mécontentement ?

Un enfant a le droit de ne pas être d’accord. Il a même le droit d’être en colère que son parent n’est pas fait ce qu’il avait envie ou imaginer. La condition évidemment est que cela soit exprimé avec gentillesse et sans cri : “Il n’y a pas de problème, dis-le moi juste gentiment. Tu peux dire “Maman, je suis déçu que tu aies coupé ma pomme en deux, je voulais le faire tout seul !”.
En formulant la bonne phrase dite avec le bon ton, on lui montre l’exemple, ce qui est essentiel car, comme vous le savez, les enfants apprennent d’abord par imitation. Cela lui permet aussi d’acquérir de bonnes habitudes de communication.

Evidemment, si vous sentez que ses émotions le submergent et qu’il n’est pas à l’écoute, ce n’est pas le meilleur moment pour faire de l’éducation. Mieux vaut alors, en priorité, l’aider à revenir au calme : on lui demande si ça peu l’aider de venir sur nos genoux, on fait un câlin, on respire, et on parle d’autre chose.

D’ailleurs, nous aussi, adultes, réagissons parfois de la même manière excessive et disproportionnée avec nos enfants. Par exemple, le jour où j’ai donné à Léon une planche en bois pour qu’il pose sa feuille dessus et dessine sans laisser de marque sur la table… Lui, a trouvé plus amusant de dessiner directement sur la planche en bois. En voyant ça, je me suis écriée “Mais noooon ! Fallait pas dessiner sur la planche en bois !!!”, car pour moi c’était une bêtise. Dans son monde, couper sa pomme en deux alors qu’il veut la manger tout seul est aussi une bêtise. Nous n’avons simplement pas la même “grille de lecture” lui et moi.

Montrer l’exemple pour accueillir son émotion

Ce parallèle peut nous aider aussi à trouver les mots pour répondre à un enfant désemparé car on lui a coupé son poisson pané en deux. Dans le cas de Léon, en larmes et pas vraiment dans une attitude d’écoute, il semblait persuadé que j’avais fait ça dans le but de l’embêter – “Tu es méchante maman !”. Exactement comme moi quand je l’ai vu dessiner à-même la planche en bois. Essayons alors de lui expliquer que non, notre but n’était pas du tout de l’embêter et que nous n’avions aucune mauvaise intention, que nous sommes désolés de lui avoir causé de la peine et que nous allons chercher une solution pour l’apaiser. N’oublions pas que notre enfant apprend par imitation : en étant empathique avec lui, on lui apprend à le devenir (et ainsi à réagir de façon positive lors d’un prochain épisode type “je dessine sur la planche en bois”).

Faire diversion et changer d’idée

Bien sûr, il  ne s’agit pas de nier l’émotion de notre enfant et de passer à autre chose… Ou de céder pour le consoler si le “caprice” a lieu en public, dans un magasin par exemple… Mais on peut doucement l’inviter à passer à autre chose.

“Je vois que tu as très envie de prendre ces bonbons, mais je n’aime pas que tu manges trop de sucre. Est-ce que tu veux m’aider à choisir les pommes ?” “Oh zut, Loulou. Je n’avais pas compris que tu voulais couper ton poisson toi-même, et je ne peux pas t’en refaire cuire un. Je suis désolée. Est-ce que ça te dirait d’essayer de couper ton morceau de fromage ?”

Bref, on ne nie pas la situation. On peut s’excuser (pas d’avoir des règles, mais de n’avoir pas compris son envie). Et puis on change de sujet. C’est aussi un excellent moyen de lui apprendre à exprimer son besoin calmement (voir aussi la communication non violente). Bref, notre enfant apprend à s’affirmer sans crier.

Autre idée pour détourner l’attention, utiliser le “Quand j’étais petit·e…”. Pas pour se plaindre mais pour l’aider à comprendre une situation un peu similaire. “Tu sais Loulou, quand j’étais petite, ta grand-mère avait voulu me faire plaisir en me préparant un gâteau au chocolat pour mon anniversaire. Et moi, j’ai été très en colère parce qu’elle n’avait pas mis les jolies décorations que j’avais vu au magasin…”

Prévenir pour anticiper la frustration

Il y a des moments où l’on sait que la situation peut partir en cacahuète. On va faire des courses au supermarché avec Loulou dans le cadis. On doit quitter le parc. Dans ce cas, mieux vaut préparer le terrain en amont.

– “Tu sais quand on va faire les courses, je ne vais pas pouvoir tout acheter. Je te propose que ce soit toi qui choisisse les céréales du matin, OK ?”

– “On va s’arrêter au square pour jouer avec les copains, mais après il faudra rentrer. Je te préviendrais 5 minutes avant de partir, OK ?”

C’est quoi en fait un “enfant capricieux” ?

En fait, cela me fait penser qu’on considère souvent comme un caprice une réaction disproportionnée à une situation. La colère physique ou verbale, la bouderie, les pleurs sont en fait l’expression d’une frustration. Et notre enfant n’a pas encore la maturité pour prendre du recul ou pour s’exprimer avec calme. À mon sens, il n’y a pas vraiment d’enfants capricieux, mais plutôt des petits humains immatures qui essayent de se faire comprendre et de gagner en autonomie.

Savoir les observer et les écouter (voir l’écoute active) est une vraie clé pour anticiper (ou éviter) les crises et leur permettre de grandir et de se sentir de plus en plus capables et autonomes.

Ne soyons pas vexé de cette réaction excessive car elle est naturelle. Cela arrive à tout le monde de se tromper, de penser aider et finalement de “mal faire”. Non, nous ne sommes pas de mauvais parents qui auraient élevé un enfant capricieux et insupportable ! Notre enfant est en pleine évolution, et peu à peu la partie rationnelle de son cerveau prendra le dessus sur la partie émotionnelle, et il apprendra à mesurer ses réactions, ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui. Au fur et à mesure de ses apprentissages, il accordera aussi moins d’importance à ces petites choses, jusqu’à ne plus y accorder aucune importance du tout. Alors, soyons patients !

Prenons soin de nous, tout va bien 🙂

Pour aller plus loin : 

L’article Grosse colère pour une pomme coupée : mon enfant est-il capricieux ? est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.


“La motivation” : la clé de l’autonomie de l’enfant

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L’autonomie de notre enfant est un sujet qui peut devenir stressant pour certains parents. Nous voyons souvent, l’autonomie de l’enfant comme un but à atteindre alors qu’il n’y a pas trop de stress à avoir : il saura être autonome en temps voulu !

Cependant, on ne va pas se mentir, nous aimerions tous que notre enfant se débrouille un peu tout seul et soit moins dépendant de nous ; par exemple qu’il se brosse les dents sans notre aide pour nous laisser plus de temps le matin, qu’il sorte de la douche et se mette en pyjama sans qu’on soit derrière lui. Mais alors comment faire pour qu’il soit plus autonome ?

  1. Un âge pour chaque étape …
  2. Adaptons un peu le quotidien
  3. La motivation, moteur de l’autonomie !
  4. Ils souhaitent être autonomes, mais pas sur les sujets qui nous intéressent !

Un âge pour chaque étape …

Gardons en tête qu’il y a un âge pour tout, avec des moments de progrès et des retours en arrière. Aussi, chaque enfant grandit à son rythme alors pas d’inquiétude si son camarade de classe sait mettre ses chaussures alors que le nôtre a encore besoin de notre aide !

L’autonomie n’est pas constante chez nos enfants (comme chez nous adulte aussi, on le verra), il est tout à fait possible qu’un matin notre enfant descende tout habillé, fier de lui, alors que le lendemain, il ne parviendra pas à mettre son slip tout seul. En réalité, il y a une différence entre “savoir faire” et “vouloir faire”. Et bien souvent c’est le “vouloir faire” qui pose souci, plus que le “savoir faire”… Retrouvez aussi notre article avec quelques tips inspirants pour l’encourager.

En ce moment, chez nous, notre cadet fait un petit retour en arrière. Impossible pour lui de mettre ses chaussures seul le matin ou d’enfiler son tee-shirt… voudrait-il nous faire passer un message ? Pas envie d’aller à l’école ? L’arrivée du bébé qui approche ? Pas d’inquiétude ! Un petit coup de pouce de temps en temps ne va pas faire de lui un assisté pour le restant de ses jours ! Nous savons qu’il sait le faire et lui aussi le sait, c’est peut-être l’essentiel.

Adaptons un peu le quotidien

Nous en conviendrons, un enfant de 3 ans n’est pas encore capable de faire ses lacets, en revanche, il est tout à fait en mesure de mettre des chaussures à scratchs. Alors misons sur la simplicité et la praticité. Adieu joli pantalon et bonjour jogging !

A la maison l’autre jour, je me suis rendue compte qu’après la douche les serviettes traînaient toujours par terre.  Ni une, ni deux, je rappelle mes enfants pour qu’ils viennent les ramasser. Et là je constate qu’il est particulièrement difficile pour eux de glisser la serviette entre les barreaux du sèche-serviettes. Conclusion : Si je souhaite qu’ils gagnent en autonomie sur ce point, il faut que j’installe un système d’accroche plus simple.

N’hésitons pas à observer nos enfants pour voir pourquoi ils ne sont pas autonomes sur certaines tâches du quotidien. Il y a fort à parier qu’adapter un tout petit peu leur quotidien ou leur environnement permettra de gagner en autonomie et par ricochet d’augmenter leur confiance en eux. S’ils peuvent faire seul, leurs petites réussites se feront plus régulières et c’est toujours gratifiant de voir que l’on y arrive.

D’ailleurs, avant d’aller plus loin, si vous voulez explorer d’autres pistes pour aider nos petits à avoir confiance en eux, n’hésitez pas à demander votre pack « CONFIANCE EN SOI, tout pour que nos petits croient fort en eux ! ». Vous y trouverez toutes mes astuces et conseils longuement rassemblés pour relever cet incroyable défi parental : aider nos enfants à devenir des adultes équilibrés, indépendants et épanouis… Pour le recevoir gratuitement, laissez-nous simplement votre email ci-dessous et je vous l’envoie illico !

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La motivation : le moteur de l’autonomie

Enfin, la motivation reste le levier le plus important pour que l’enfant devienne autonome. Si un enfant ne voit pas l’objectif de faire une action, il y a de fortes chances pour qu’il ne la fasse pas. De même si la conséquence de son action ne lui donne pas de plaisir ensuite, pourquoi se presserait-il ?

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Ne pas être autonome ne veut pas dire que notre enfant ne sait pas faire mais plutôt qu’il n’y voit pas (ou pas encore) d’intérêt. Voyons comme ils sont rapides pour enfiler chaussures et manteaux pour se rendre à l’anniversaire d’un copain ou bien efficaces pour préparer le sac de piscine pour notre sortie en famille. En revanche, les mêmes actions peuvent devenir difficiles voire impossibles à faire pour eux en semaine pour partir à l’école. Soit dit en passant c’est un peu pareil pour nous adultes ! Par exemple, je trouve surprenant que mon mari ait rapidement installé la nouvelle barre de son pour regarder le prochain film bien que cela nécessitait de sortir outils et perceuse alors que la dernière barrière du jardin attend encore patiemment son heure pour être posée ! Pour les adultes comme pour les enfants, faire quelque chose dépend souvent de la motivation que l’on a.

Ils souhaitent être autonomes, mais pas sur les sujets qui nous intéressent !

Un autre point, observons comme nos enfants sont demandeurs et motivés dans certains cas pour participer et être autonomes. Par exemple pour couper les légumes ou passer la serpillère. Alors il est vrai que parfois ce n’est pas le bon moment ou que ça va peut-être nous ralentir. Essayons dans ces cas-là de répondre favorablement à leur enthousiasme car c’est en faisant ce genre d’action spontanée qu’ils vont gagner en autonomie et se sentir valorisés dans la participation aux tâches simples du quotidien.

Enfin, dans notre vie où l’on est souvent trop branché sur le mode pilote automatique et où l’on veut que tout aille vite, n’hésitons pas à laisser de la place à l’imperfection, aux erreurs et au lâcher prise. C’est d’ailleurs tout le sujet de mon dernier livre « Des casseroles, des parents et des étoiles » si ça vous intéresse 🙃 Ne craignons pas de ne pas penser à la place de nos enfants. Laissons notre enfant expérimenter l’oubli du sac de sport ou la sensation de froid quand il n’a pas de manteau… S’il teste par lui-même, nous lui donnons la chance aussi de trouver un sens lorsque la prochaine fois il devra faire la même action. C’est gagnant-gagnant : il acquiert de l’autonomie et nous on limite notre charge mentale et les batailles du quotidien. 

L’article “La motivation” : la clé de l’autonomie de l’enfant est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

Comportement de mon enfant : comment mes paroles peuvent l’améliorer.

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Quand les comportements de notre enfant nous déplaisent, quelle image avons-nous de lui ? Quand nous parlons de lui à d’autres, que leur dit-on de lui ? Est-ce qu’il nous arrive de lancer, même avec humour : “Il est insupportable“, “Le relou“, “Je n’en peux plus de toi !” ? 

Car même si ces mots sont dits avec “légèreté”, ils reflètent quelque peu l’image que nous avons de nos enfants, tout du moins à l’instant où nous le disons. Et cela à son importance, car comme dirait ma grand-mère, nous avons tous tendance à incarner l’image que les autres ont de nous…

Voici comment nos paroles peuvent influencer positivement le comportement de notre enfant  :

On endosse l’image que les autres ont de nous.

Je me souviens d’une discussion avec ma grand-mère (qui incarnait pour moi la sagesse et l’altruisme 😊), à propos de sa copine Jacqueline qui venait passer chaque année une semaine dans la maison familiale. Un été, je lui ai dit que je trouvais Jacqueline beaucoup plus rayonnante que les autres années… Qu’elle prenait davantage la parole à table, qu’elle était devenue drôle… Ce à quoi elle m’a répondu : “C’est normal, toute la famille a fini par l’accepter. Votre façon de l’accueillir a changé. Quand une personne se sent acceptée, elle montre le meilleur d’elle-même.”

A vrai dire, cela rejoint ce qu’une de mes collègues me disait à propos de son frère… Pour te résumer l’histoire : “C’est incroyable ! Mon frère, quand il faisait de la prospection chez son ancien employeur, ça se passait hyper mal. Ils n’étaient pas contents de lui. Il avait du mal à atteindre ses objectifs. Puis, il a été embauché par le concurrent pour le même job. Ils l’ont reçu comme le messie, le considéraient hyper compétent et il a cartonné ! Juste une histoire de confiance en lui, d’images que nos propos donnaient de lui et qu’il endossait.”

On influence son comportement

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Même si, dans l’absolu, l’idéal est d’avoir suffisamment confiance en soi pour ne pas se soucier du regard des autres. Il est difficile d’atteindre ce niveau de sagesse, même pour un adulte. En tout cas, nos enfants sont loin d’avoir la maturité suffisante pour y arriver. Ils ont une forte tendance à se conformer à l’image que nos paroles donnent d’eux.

Si on considère notre enfant comme nul en musique il est peu probable qu’il devienne fort, car il n’a pas la confiance nécessaire pour prendre du recul et se dire qu’il peut progresser. Il se pense nul car c’est ce qu’il entend ses parents dire de lui.

Autre exemple : quand on dit et répète à un enfant qu’il est insupportable (ou qu’on lui fait comprendre par notre attitude, en le punissant par exemple). Il aura tendance à se conforter dans cette image de petit diable et aura beaucoup de mal à se voir comme un enfant sage et… à en adopter le comportement.

Nos paroles influencent le comportement de notre enfant.

Pour commencer, si on dit à un enfant : “Tu n’es pas prêteur“, on le convainc qu’il n’est pas prêteur. Quand un copain de notre enfant vient nous voir pour nous dire : “Joy [notre enfant] ne veut pas prêter son camion”, on peut lui répondre (sachant que notre enfant nous entend) : “Oh t’inquiète pas, connaissant Joy, je suis sûre qu’elle va te le prêter. Demande-lui quand elle voudra bien te le passer“. On se donne alors beaucoup plus de chance pour que notre enfant finisse par prêter son camion.

Si la maîtresse se plaint du comportement de mon enfant, que je suis convaincue qu’il est effectivement insupportable et que je lui tombe dessus le soir même pour lui dire : “Je ne suis pas content, il paraît que tu es insupportable avec Madame Patin, va falloir que cela change“, je le mets directement dans une case et il sera difficile pour lui d’en sortir. Alors qu’en lui demandant : “Il paraît que cela ne s’est pas bien passé avec Madame Patin. Cela m’étonne, toi qui as toujours envie de coopérer… Que s’est-il passé ? Cela ne te ressemble pas, je suis sûr que ça va mieux se passer demain“. Il devient beaucoup plus motivant pour lui d’essayer de changer. En lui montrant une image de lui positive, on lui donne la force de changer et d’aller vers cette attitude positive.

Attention au conditionnement de comportement

Un jour, quelqu’un nous a fait remarquer que Léon boudait de temps en temps. Nous n’avions jamais eu cette image de lui et pourtant en y faisant attention, c’était vrai. Le fait de ne pas avoir cette image de “Léon boudeur” nous permet de réagir positivement lorsqu’il commence à faire la moue. Une petite grimace, une blague et on désamorce facilement la situation. Si nous avions cette image de lui, d’un Léon qui boude à tout bout de champ, nous réagirions certainement autrement. Avec des mots, même affectueux (“Léon, mon petit boudin, mon boudeur professionnel“), on lui colle une étiquette. On l’enferme dans ce rôle de boudeur.

Alors, comment faire pour lui donner une image de lui positive ?

Plus votre enfant aura une image positive de lui-même, plus votre relation sera épanouie.

Petit aparté, si vous souhaitez petit à petit adopter une éducation plus positive, et le faire coopérer sans avoir recours aux cris ou aux punitions,  nous vous avons préparé un PACK spécial coopération avec plein d’astuces ✨🤗 Pour recevoir gratuitement ce pack, n’hésitez pas à nous laisser votre e-mail ci-dessous !

Avant toute chose, pour lui donner une bonne image de lui, il faut évidemment changer le regard que l’on porte nous-même sur notre enfant.

Pour cela, on peut pratiquer une vraie petite gymnastique de l’esprit. Par exemple, en s’exerçant quotidiennement à relever ce que notre enfant a fait de positif, plutôt que de ne voir que les choses qui ne vont pas (voir l’exercice 30 minutes suffisent pour offrir à nos enfants d’être heureux jusqu’à 90 ans).

Ainsi, quand la maîtresse nous aura reproché le mauvais comportement de notre enfant, quand on aura passé une journée difficile avec lui, nous pourrons avoir le recul nécessaire pour se dire que, même si en ce moment notre enfant est difficile sur un point, il est globalement une très belle personne et qu’on a confiance en lui pour dépasser ce problème passager.

De plus, comme nous l’avions vu dans un précédent article, partons du principe que si le comportement de mon enfant est négatif c’est qu’il y a derrière une cause plus profonde qui se cache, un éventuel mal-être, ou une émotion négative qu’il nous faut comprendre. Plutôt que de soigner le symptôme, traitons la cause. Prenons donc le temps de la chercher et de la comprendre.

Comprendre son comportement pour l’aider à changer.

Sans parler de révolution. Si on veut aider notre enfant à changer de comportement, à sortir de son statut “d’enfant pas prêteur” par exemple, observons toutes les fois où il prête et relevons ces gestes auprès de lui : “Regarde comme ça fait plaisir à Julie que tu lui prêtes ton jeu ! Tu sais, cela ne m’étonne pas de toi, je trouve que tu prêtes beaucoup en ce moment” (Vous notez le choix des mots ? « Regarde », « Je trouve »… ils ont de l’importance dans le message que l’on souhaite faire passer.) Renvoyons-lui une image “d’enfant prêteur” plutôt que l’inverse.

Imaginez… On vous a toujours dit que vous étiez égoïste… Et là, vous arrivez dans un environnement où… En l’espace d’une semaine, trois personnes vous disent “C’est tellement sympa de ta part d’avoir fait ça.” “C’est tellement généreux de ta part” ou encore “C’est tellement agréable d’être reçu par quelqu’un d’aussi généreux et tellement rare !“. Cela vous donnerait envie d’endosser et de persévérer dans ce rôle, non ?

Et enfin, faisons attention à la façon dont nous appelons nos enfants, évitons de lui donner des petits noms à connotation négative. Même pour rigoler : “la tortue”, “l’hyperactif”, “la racaille”, “le glouton”, etc. Même si ça n’est pas dit méchamment, à force de le répéter cela enferme notre enfant dans un comportement négatif.

Et puis si nous, ses parents, ne croyons pas à la richesse de notre enfant, qui y croira ?

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Fausse couche, entre douleur et tabou. Comment l’accompagner ?

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Saviez-vous qu’une grossesse sur 5 finissait par une fausse couche, qu’une femme sur 10 traversait cet événement dans la vie ? Oui, les chiffres font froid dans le dos. On l’a tout·e·s vécu de plus ou moins près. On connaît forcément une amie, une sœur, une collègue, un couple qui a traversé cet événement souvent traumatisant. Face à cette fin de grossesse prématurée, la médecine a tendance à banaliser et l’entourage oscille entre bienveillance et malaise… sans savoir comment accompagner ce coup du sort… 

La fausse couche : un événement fréquent, mais jamais banal 

Insouciante pendant ma première grossesse, l’attente de notre fille a été marquée par ma meilleure amie qui a « perdu » son bébé. Elle attendait son deuxième enfant. 5 mois de grossesse. Rupture de la poche des eaux précoces. Urgences. Diagnostic. Décisions. “Expulsion naturelle” comme disent les médecins. Une nuit à vivre avec un petit corps sans vie à l’intérieur de son corps blessé et de son cœur meurtri. L’enfant aura-t-il un prénom ? Une sépulture ? Une place dans le livret de famille ? 

Si on ne peut pas se préparer à devenir parent, comment se préparer à ça ? Comment enchaîner les réponses à ces questions douloureuses, alors qu’on est en larmes, au fond du trou et que la douleur étreint le cœur de chacun des parents ? 

Et pourtant, quand on libère la parole, combien de “moi aussi” ? Combien de petites vies trop vite interrompues ? Des vies si courtes, trop courtes. Et la solitude des parents qui sont pourtant nombreux à vivre cet événement. Je vous partage ici mes questionnements pour être “à la bonne place” pour l’autre, pour lui permettre de traverser cette épreuve en se sentant soutenu·e, autant que possible.

Un petit être qui avait déjà pris beaucoup de place 

Souvent, on se projette très tôt dans ce projet d’enfant… Ce “foetus” est déjà un bébé en devenir, une promesse d’avenir, de jeux partagés, de valeurs transmises, de lignées prolongées… Selon le contexte de la conception, ce petit être a bien souvent déjà pris une place dans le cœur de ses parents, et éventuellement dans la fratrie. Que ce soit à 6, 7 ou 8 semaines d’aménorrhée ou plus tard dans la grossesse, il n’y a pas de bon moment pour que cet événement soit moins douloureux. Pas de donnée objective. 

Comment accompagner une fausse couche ? Écoute, bienveillance et accueil… 

S’il n’est pas évident de trouver sa place avec un·e ami·e qui traverse cet avortement précoce, l’ignorer peut être encore plus blessant. Mon amie me disait “Beaucoup ne savent pas quoi dire, car ils ont peur de me rendre triste. Mais qu’ils en parlent ou non, la douleur est là et il peut m’arriver d’avoir les larmes qui montent sans prévenir…”

Exit les mots qui banalisent “tu en auras bientôt un autre”, “la nature sait ce qu’elle fait”, “heureusement, tu avais déjà un enfant !”. Rien n’autorise quiconque à diminuer ou nier cette douleur. Au contraire, permettons à la jeune mère/parent d’embrasser pleinement son deuil. On peut lui dire simplement que nous sommes là pour elle/lui et que nous ne savons pas très bien comment l’aider. C’est une belle manière d’ouvrir la porte et de l’aider, si nécessaire, à pleurer cette absence, à surmonter ce vide… 

Le “deuil périnatal”, comme les autres deuils, doit suivre son processus : le déni, la colère, la tristesse… La douleur de l’absence, la présence du vide en soi, les larmes qui montent alors que la main se porte sur le ventre par réflexe, comme une envie de téléphoner à cet autre qui nous a quittés. Rappelons-nous que si nous, entourage, n’avions pas encore investi ce petit être, si nous n’avons rien à raconter de ce que nous avons vécu, la douleur de la perte est néanmoins réelle.

Stop à la culpabilité

Il n’est pas rare qu’en plus du deuil, les mères/pères se questionnent sur la faute. “Qu’ai-je fait pour que cela m’arrive ? J’aurai dû…” 

S’il est important que les médecins puissent aider à identifier une éventuelle cause, cela ne signifie pas que les parents doivent s’accabler d’avoir “fait une erreur”. Chercher une éventuelle “faute” n’aidera pas à guérir et souvent, notre mode de vie n’y aurait rien changé… 

Pour le corps, les mêmes conséquences qu’un accouchement !

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Le corps humain est simplement magique : dès la fécondation de l’œuf, il entame un processus de changements physiologiques et hormonaux pour préparer le corps à faire grandir ce petit être en son sein. Et même si la nature en décide autrement, ces changements ont bel et bien commencé. Une interruption de grossesse, accidentelle ou  non, c’est pourtant les mêmes transformations qui ont commencé pour le corps de la mère : ainsi la baisse d’hormones, la dépression post partum, etc. sont identiques à une grossesse à terme… Le deuil, la tristesse et la solitude en plus. 

Bien sûr, chacun·e va vivre cette étape à sa manière, parfois en la balayant d’un revers de main, parfois en prenant le temps de la parole ou de laisser les mots guérir l’âme… 

Quelle place donner à cet enfant non né ou mort ?

Quand on leur demande combien elles ont d’enfants, certaines femmes répondent : “vivant ou mort ?” Cela peut paraître violent et pourtant, on peut comprendre le besoin de donner une place, de reconnaître l’importance de ce petit être. Et ce n’est pas la gêne de l’entourage qui doit faire taire le parent, ni d’ailleurs le pousser à dire s’il ne le souhaite pas… 

En psychogénéalogie, on mesure les conséquences des fausses couches au sein d’une famille, d’une fratrie… Qu’il soit inscrit ou non à l’état civil, nombre de mères, de familles, ressentent le besoin de donner une existence à cet enfant. C’est aussi un moyen d’éviter de “remplacer” un enfant par un autre, de faire porter un tabou au cœur de la famille. 

Est-ce que taire cette fausse couche peut cacher la douleur ? 

Parfois, on ne sait pas parler, aborder la question, par peur de déranger ou de raviver la douleur. Mais la douleur et le deuil sont là, jour après jour, et il serait faux de croire que de ne pas en parler est une réelle aide pour les parents. Peut-être faut-il mieux simplement ouvrir la porte par un geste ou par un mot “je suis là si je peux faire quelque chose, si tu veux parler”. 

Une fausse couche n’est pas anodine, c’est important pour la mère / parents de ne pas rester isolé·e·s. Si la famille et amis peuvent être bienveillants, l’association SOS bébé accompagne au quotidien des familles. 

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« J’en ai marre de me répéter ! » Expliquer, sermonner, rien ne change…

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Cela fait 5 fois que je lui dis d’arrêter de taper son frère, et rien ne change, ça recommence…! Et ce paquet vide qu’il laisse traîner sans même le jeter, combien de fois lui ai-je encore dit que je n’étais pas là pour ramasser ce qu’il laissait traîner ? Au bout d’un moment, je n’en peux plus de me répéter ! Comment faire pour qu’il “comprenne enfin” ?

Évoluer, cela prend du temps

Parfois, il y a aussi tant de choses sur lesquelles nous aimerions qu’il évolue : on aimerait qu’il arrête de taper, qu’il arrête d’embêter son frère, qu’il arrête de sortir de table en plein repas, qu’il jette ses paquets vides, qu’il parle moins fort, et qu’il goûte les plats que l’on a préparés… Bref, la liste peut être longue. Pour tout cela, on a tendance à expliquer, rabâcher, avec cette impression parfois de “pisser dans un violon”…  (ou de partir en retraite en Inde, histoire de souffler 5min…)

Pourtant, n’est-ce pas normal que nos enfants mettent du temps pour évoluer, même s’ils ont bien compris notre demande ? Est-ce qu’il n’y a pas nous aussi tant de choses que nous comprenons et que pourtant nous ne faisons pas “comme il faut” ? Des choses aussi basiques que d’acheter plus écologiquement (pas d’avocats, pas de bananes…) (pour mémo : la taxe carbone). “On devrait, mais on ne fait pas…”. On sait que l’on devrait utiliser moins d’eau, moins d’essence… De même du côté de nos comportements intérieurs : “on devrait” plus assumer qui on est, s’affirmer, moins crier… et pourtant rebelote : nos mécanismes bien ancrés reprennent le dessus.

Évoluer, que ce soit au niveau de nos comportements ou de nos habitudes, cela prend du temps… Ce n’est pas qu’une question de volonté, ça demande de trouver la bonne clé ! Et se le rappeler parfois, permet aussi d’accepter davantage cela chez notre enfant…

Mais comment se donner toutes les chances que la situation qui nous déplait “évolue” ? 

À chaud : s’affirmer avec fermeté (quand c’est nécessaire)

Face à tous les comportements de notre enfant qui “nous dérangent”, on a parfois l’impression que de “l’éduquer positivement” consiste à expliquer, réexpliquer, et patienter… « Que nenni », « Fichtre, quel raccourci », dirait ma grand-mère. L’éducation positive ne rime pas avec “douceur en toute circonstance”. Certaines choses méritent sincèrement que l’on affirme avec plus de fermeté notre désaccord auprès de nos enfants. (💡 Ne confondons pas fermeté avec le fait d’être agressif, en colère ou violent). 

Si mon enfant de 7 ans vient de jeter son biscuit à la tête de son voisin “pour rire”, c’est le moment de se montrer ferme sur le fait que ce qu’il vient de faire n’est pas acceptable ! Certains d’entre nous vont réagir certes avec fermeté mais aussi avec agressivité (ces jours où nous sommes emportés par notre propre colère…) tandis que d’autres vont penser qu’éduquer positivement, c’est lui parler “gentiment”. Pourtant si un adulte faisait cela, on ne passerait pas par la case “explication pédagogique”, on lui dirait directement qu’il déconne complètement. Ce n’est pas parce que l’on est dans une posture d’éducation “positive” que l’on n’a pas le droit de lancer d’un ton ferme “Alors là, je ne suis pas du tout d’accord. On ne jette pas la nourriture à la tête de son voisin  ! Tu ramasses le gâteau, et tu balayes les miettes”. 

Et puis certaines situations (notamment si elles sont récurrentes, et qu’elles nous pèsent) méritent que l’on en reparle à froid avec notre enfant, pour l’accompagner dans cette évolution.

À froid : “Marquer le coup” (quand c’est nécessaire)

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Il y a quelque temps, j’ai assisté à une scène où Lola poussait sa sœur à bout : “Puisque c’est comme ça, plus jamais je te prêterai mon maquillage. Et tu devras me donner tout ton argent de poche pour réparer ta bêtise !”. Sa sœur avait fini en sanglots. Et ce genre de scène où Lola “rabaisse sa sœur violemment” arrivait régulièrement… 

Il arrive que notre enfant se mette à faire quelque chose qui n’est réellement pas acceptable (continuer d’embêter un autre enfant qui lui a demandé 5 fois d’arrêter, taper sur l’autre, etc.) : pourquoi alors ne pas “marquer le coup” exactement comme nous le ferions avec un autre adulte ? 

Si le comportement récurrent d’un de nos collègues ou proches nous pose réellement problème, qu’est-ce que l’on ferait ? Bien souvent, on prendrait le temps d’en parler avec lui à froid. Faire cela avec notre enfant a 3 gros avantages (les mêmes que dans les situations d’adultes) :

  • Cela montre que la situation est suffisamment importante pour que “nous en reparlions”
  • Cela peut éviter que nous soyons emportés par l’émotion et qu’on réagisse sous le coup de la colère. Car si le comportement de notre enfant “nous insupporte” on risque d’être trop agacé pour être constructif à chaud. Et on risque alors d’être rabaissant ou cassant (exactement ce que nous reprochons à Lola) !
  • Comme nous, notre enfant, sous le coup de la colère, ne sera vraiment pas disposé à nous écouter, mieux vaut donc en reparler un peu après, une fois l’émotion évacuée et les idées claires retrouvées. 

Mais si “marquer le coup” me semble vraiment important quand on veut que les choses évoluent, on ne peut pas non plus faire cela à chaque fois et pour tous les comportements de nos enfants qui ne nous conviennent pas

Si tout est important, plus rien ne l’ai vraiment… 

Et personne ne peut essayer d’évoluer sur trop de sujets en même temps. Comme dirait mon arrière grand-mère : “il faut choisir ses batailles”. Chaque chose en son temps. Un pas après l’autre.

Laisser l’autre s’exprimer sans oublier de s’affirmer

Dans ce genre de “discussion sérieuse” à froid avec notre enfant, il faut à mon avis éviter de commencer tout de suite par le sermonner sur ce qui vient de se passer. Cela vaut le coup de plutôt le laisser d’abord s’exprimer Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi tu es parfois si en colère contre ta sœur ?”. Car notre enfant est comme nous : est-ce que nous n’avons pas plus envie d’écouter notre interlocuteur quand celui-ci a d’abord cherché à nous comprendre…? Je ne sais pas pour vous, mais moi, discuter avec quelqu’un qui vient de me sermonner sans même chercher à vous comprendre (je vous rassure, ça ne m’arrive pas tous les 4 matins), cela ne donne pas très envie de l’écouter…(Voir comment la CNV peut nous aider à mieux communiquer avec notre enfant, sans l’agresser).

Pour certains d’entre nous qui sommes très “dans l’éducation positive”, on peut avoir tendance à basculer dans l’extrême inverse : on va chercher à écouter notre enfant, à le comprendre, et on oublie de s’affirmer. Mais on peut comprendre l’autre, tout en restant ferme sur le fond : “ce type de situation n’est pas acceptable”. Le ton n’est pas dans l’agressivité, mais il n’est pas dans la douceur et l’empathie non plus : “Faire payer à ta sœur la bêtise qu’elle a faite, jusqu’à ce qu’elle fonde en larmes dans un état de grande tristesse, n’est pas acceptable, même si tu es en colère…”.

Et on peut aussi ensuite réfléchir avec notre enfant à un comportement alternatif pour lui quand ce type de situation se reproduit : « imagines que ta sœur te repique tes affaires, il n’y a pas une autre façon de réagir, la prochaine fois ? » . Parce que si on sait ce qu’il ne veut pas faire, mais qu’on a pas d’alternative sur comment faire , on se retrouve coincé …

Nos enfants nous poussent à grandir

“Expliquer gentiment”, “sermonner”, il n’y a pas de recette toute faite. Essayons toutefois d’éviter les extrêmes : trop de positivisme en “laissant passer les choses” et en ne s’affirmant pas dans des situations qui le mériteraient pourtant… VS trop de dureté en enguirlandant notre enfant trop fréquemment, ou en étant trop rabaissant… il y a un juste milieu.

Finalement nos enfants nous poussent à prendre notre juste place : savoir s’affirmer sans rabaisser… Une vraie école de vie, qui nous pousse à grandir en même temps qu’eux. Et comme pour eux, ça prend du temps d’évoluer, et c’est ok !  

D’ailleurs, si vous voulez avancer vers plus de sérénité pour vous et dans vos relations avec vos enfants, n’hésitez pas à découvrir l’application Cool Parents ! C’est un programme de coaching que j’ai tenu à créer pour accompagner chaque parent à se retrouver et à s’autoriser à kiffer sa vie de parent dans toutes ses dimensions ! Je vous propose, chaque mois, une thématique différente et nous avançons ensemble, soutenus par une communauté de cool parents. 

Mémo anti-rabâchage

  • Évoluer, cela prend du temps, pour nous, comme pour eux 😉
  • On ne peut pas “se battre sur tout”, il faut prioriser.
  • Certains comportements de nos enfants méritent que l’on affirme notre désaccord avec fermeté.
  • Si on veut marquer le coup : en reparler avec lui à froid est souvent plus constructif que de réagir à chaud !
  • Essayons d’écouter et de comprendre permet d’adapter nos arguments et que notre enfant soit ensuite mieux disposé à nous écouter à son tour. 

Proposer des comportements alternatifs si la situation se reproduisait. Et j’en reviens à mon premier point : il est possible qu’on ait besoin de réitérer ces discussions un certain nombre de fois avant que notre enfant comprenne et change ses habitudes. « Évoluer, cela prend du temps, pour nous, comme pour eux ».

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“Bébé ne veut que maman” : lumière sur la période crampon de nos enfants

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“Non, pas papa.” “Moi, veut maman !”…  Vous avez sûrement déjà vécu ce moment de solitude où notre Babychou ne veut que papa ou que maman. On parle de la “période crampon”, de “bébé pot de colle”… Bref, de ces moments difficiles où “bébé ne veut que maman” (ou papa). Comment fait-on quand notre enfant est collé à maman H24 et qu’il semble impossible de passer le relais ? 

“Bébé ne veut que maman” : témoignage d’une maman débordée face à son bébé en mode crampon

Pauline a vécu ces moments difficiles et elle nous partage son expérience : “c’est assez compliqué avec notre seconde fille de 3 ans. Dans la majorité des cas, sa fille n’a pas envie que ce soit son papa qui s’occupe d’elle, mais elle réclame sa maman que ça soit pour le bain, le coucher… Bref, dans à peu près toutes les situations du quotidien. Quand le papa essaie de s’occuper d’elle et que la maman est là, cela finit tout de suite en pleurs, en cris, en déception. En revanche, quand la mère n’est pas là et que le papa doit gérer tout seul, il n’y a aucun souci, la petite accepte volontiers… Mais quand ils sont ensemble, ce qui arrive très souvent, c’est malheureusement difficile pour tout le monde parce que Pauline se sent oppressée de ne pas pouvoir se poser et avoir des moments pour elle pour s’occuper de son aînée. Le papa est évidemment triste de se sentir « jeter » comme ça…

Une phase du parent privilégié “maman” ou “papa” est très courante

Entre 2 et 6 ans, il est fréquent qu’un enfant ait un “parent préféré” qui représente sa figure d’attachement. Cela n’est pas systématique et n’implique en aucun cas une préférence ou un degré d’amour différent. D’ailleurs, il n’est pas rare que bébé passe d’un parent à l’autre.

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Personnellement, j’ai vécu cette situation avec Joy, ma grande et avec mon numéro deux, Léon, mais pas avec le numéro trois. Et je dois avouer que c’était parce que le papa avait beaucoup pris de confiance et c’était naturellement plus impliqué avec le troisième.

Même, s’il ne faut pas en faire une généralité, on se retrouve souvent dans un cercle vicieux parce que celui qui se sent rejeté (ce qu’il n’est pas “en vrai”) perd souvent en confiance, et peut se dire « il ne m’aime pas, il ne veut que toi ». 

Imaginons que je suis en train de jouer avec mon enfant et que je dois aller faire quelque chose, je vais demander au papa de prendre le relais. Si le papa arrive et demande à l’enfant de venir avec lui, l’enfant va sûrement s’opposer. La bonne astuce, ça pourrait être que le papa vienne vers l’enfant et commence à jouer. Et hop, l’enfant a toutes les chances d’être immédiatement captivé par le jeu ! Plus on rentre en contact grâce au jeu, plus l’enfant va avoir envie d’aller vers l’autre.

Ce n’est pas parce que “bébé veut maman” qu’il n’aime pas l’autre

Il faut aussi se dire que ce n’est pas parce qu’on a l’impression d’être rejeté qu’on n’est pas aimé. Parfois, l’enfant préfère prendre le bain avec l’un plutôt que l’autre pour un détail qu’on aura même pas perçu. Par exemple, parce que le parent sait poser l’éponge sur le front sans qu’on en ait dans les yeux… 

Il faut que chaque parent trouve ce qu’il aime partager avec son enfant. Est-ce que c’est de jouer aux petites voitures ? Est-ce que c’est de lire des histoires ? Ou est-ce que c’est d’écouter de la musique et danser avec son enfant ? Pour trouver sa place, il faut identifier les moments de partage qui nous font plaisir aussi, parce que l’enfant va le ressentir.

D’ailleurs, si vous avez envie d’avoir des idées de jeux pour ensoleiller le quotidien et éduquer vos enfants dans la bonne humeur ? Parfait ! On vous a concocté un PACK CADEAU DE JEUX RIGOLOS (aucun matériel requis !) pour que nos kids deviennent les champions de l’habillage, qu’ils adorent ranger leur chambre et que le brossage des dents devienne un jeu d’enfant. Pour le recevoir gratuitement dans votre boite mail, laissez-nous simplement votre email ci-dessous, et consultez votre boîte mail 😉

Quand bébé ne veut que maman, ne rentrons pas dans la culpabilité de laisser notre enfant

Si, par exemple, c’est avec maman que bébé joue les pots de colle, le fait qu’elle s’absente peut laisser l’opportunité au papa de prendre sa place. 

Lorsque bébé réclame plus l’un que l’autre, il peut être difficile pour l’autre de trouver sa place et de créer du lien également. Le fait d’être en solo est une occasion géniale pour permettre à l’autre parent de créer cette relation avec l’enfant. Et la maman pourra enfin souffler aussi de son côté

On ne peut pas servir de l’eau si notre carafe est vide ! Avec les kids c’est pareil. Quand un enfant a tout le temps besoin de nous, au bout d’un moment, on finit par en avoir ras le bol si on n’a pas pris le temps de se ressourcer. On ne va plus prendre plaisir à câliner notre enfant dans les bras, parce que ça devient une contrainte. À l’inverse, plus on va s’autoriser à sortir, plus on va prendre du temps pour nous, plus on sera content·e de revenir. Et on sera bien plus disponible pour cajoler notre enfant

Cela fait 2 bonnes raisons pour arrêter de culpabiliser : 

  1. s’absenter nous permet de nous ressourcer pour prendre du plaisir à passer du temps avec notre enfant, 
  2. et ça laisse une magnifique opportunité pour les autres de créer du lien avec notre enfant. 

Et cerise sur le gâteau, c’est aussi une magnifique opportunité pour notre enfant de se détacher de nous. Notre rôle, c’est de permettre à notre enfant d’être heureux sans nous.

Dégager du temps et de l’espace pour nos autres enfants

Même si un de nos enfants est en forte demande, en mode bébé crampon, pensons à préserver le lien avec le ou les autres frères et sœurs.

Personnellement, je trouve plus facile de sortir de la maison avec l’un de nos enfants pour avoir un moment privilégié pour créer du lien avec lui. C’est bien plus difficile de fermer une porte et d’expliquer qu’on n’est plus disponible à notre petit pot de colle. 

On peut aussi appliquer la technique du jeu avec l’autre parent… c’est-à-dire prendre l’enfant qui est en demande d’attention pour jouer avec lui et avec le papa, lancer l’impulsion du jeu… et ensuite, filer sous prétexte d’aller prendre un mouchoir et finalement les laisser tous les deux. 

Si on est parent solo et qu’il y a un petit qui nous accapare, on peut essayer d’impliquer le plus grand : «Tu crois qu’on va réussir à la faire manger? ». On peut essayer de réfléchir aux petits jeux avec l’aîné…. Enfin, pour privilégier un peu de temps avec chacun, on peut essayer de mettre en place des couchers en décalé.
Au final, il est fréquent qu’un enfant réclame plus un parent que l’autre pendant un certain temps. C’est une étape normale de développement de l’enfant qui lui permet de constituer sa sécurité affective. Ce n’est ni un caprice, ni une prise de pouvoir. Pensons simplement à nous préserver pour pouvoir assurer, et à passer le relai sans culpabilité !

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Élever un enfant, ce n’est pas “rien”.

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Élever un enfant ce n’est pas “rien” ; être papa ou maman, ce n’est pas “rien”. Les belles carrières sont saluées, les talents sont admirés, les sportifs de haut niveau sont adulés  ! Mais qu’en est-il des mamans et des papas, véritables héros du quotidien ?

Pour ce vibrant hommage, je laisse la parole à Mouna, une « extraordi-mère » parmi nous.

Ma mission de Super Maman, ce matin-là 

7h. Ce matin je me lève avec l’entrain d’un boxeur prêt à monter sur le ring. Le papa n’est pas là aujourd’hui et, moi seule (Mouna), je dois préparer mes 2 enfants de 3 ans et 9 mois (que l’on appellera respectivement Yoyo et Bibou), les nourrir, me préparer, éviter la potentielle crise, gérer celle qui a éclaté, puis les emmener chez la nounou et rejoindre mon travail. Le tout avant 8h ! Je suis prête pour ce nouveau défi, je monte sur le ring en sautillant, la foule est en délire, la sonnette retentit et… c’est parti !

Je change la couche de l’un puis de l’autre. Je prépare le biberon de Yoyo en donnant le sein à Bibou. Je me brosse les dents d’une main et coiffe Yoyo de l’autre. Je retourne changer la couche de Bibou une deuxième fois, car l’odeur a failli me mettre un K.O… Yoyo veut du miel sur sa tartine, Bibou me demande les bras. Yoyo me demande une histoire que je lui raconte en enfilant mon pantalon. Yoyo veut finalement de la confiture, pas du miel, je fais demi-tour, je négocie, mais m’interromps… Bibou vient de renverser le verre qui traîne. Et zut… Quoi ? 7h30, déjà ?! Vite ! Tant pis pour mon maquillage ce matin, je fais parler les chaussures de Yoyo, car sinon il ne veut pas les mettre. Ouf, la crise est évitée. J’attache Bibou dans la poussette pendant que j’empêche Yoyo de ramener tous ces jouets chez la nounou. Je mets un tour de clé, les dépose chez la nounou, arrive à mon bureau, il est 7h59.

YES !! Je lève les bras au ciel, hyper fière de moi. Je me sens victorieuse, héroïque ! Je me prépare à saluer la foule et raconter mon exploit de ce matin à la presse… mais il n’y a évidemment personne. Je suis seule dans mon bureau et la collègue sans tact du matin me jette un “Bonjour Mouna ! … Ohlala ! Tu vas bien ? … T’as l’air fatiguée sans maquillage !

D’ailleurs, dans un autre registre, pour aller plus loin, et gérer les premières années avec bébé avec plus de sérénité, je vous propose de recevoir (gratuitement) le « PACK spécial bébé » : avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien

Être papa ou maman, c’est être un héros de l’ombre

J’avais tout donné ce matin-là, je me sentais fière de moi pour une fois. J’avais relevé un défi que je ne trouvais pas simple du tout. Mais je suis allée à ma réunion, comme si de rien n’était. Je savais très bien que ce genre d’exploit ne se racontait pas. J’avais cette question en tête : mais comment se fait-il que les exploits incroyables des mamans et papas qui à la fois gèrent une vie de famille et leur métier au quotidien, ne soient pas remarqués ? Élever un enfant, en plus du boulot à côte, ce n’est pas “rien” ! Pourquoi ne sommes-nous que rarement félicités ou encouragés, pour réussir à relever un tel challenge ? 

Puis les questions ont laissé place à la colère. Celle de voir que tous les efforts que je pouvais faire sont invisibles pour le commun des mortels. Je sentais toute l’énergie et l’investissement personnel que cela me coûtait, mais personne ne me disait jamais bravo. Alors oui, j’ai appris à m’auto-féliciter, à m’aimer, être fière de moi, grâce aux coachings CPMHK et notamment la session 2022 de « S’aimer pour mieux rayonner » . J’ai appris aussi grâce à l’appli Cool Parents à me détacher petit à petit de cette colère, à voir sous un nouvel angle les challenges du quotidien… et tout cela a changé beaucoup de choses, je suis beaucoup plus sereine.

… Mais quand même ! Je trouve cela assez fou de voir que ce que font les parents est souvent jugé “normal”, “classique”, “invisible”. On n’en parle même pas ! D’ailleurs si finalement on se prend à parler des difficultés du quotidien et des défis que l’on relève, le pire, c’est que l’on a tendance à être vu comme “parent qui ne gère pas”, tant un parent se doit d’assurer. En tout cas c’est la pression que moi je ressens.

En quoi être papa ou maman et élever un enfant,  ce n’est pas “rien” ? 

J’ai constaté en devenant maman que la simultanéité des tâches que je dois faire est parfois vertigineuse. J’ai les mêmes contraintes qu’avant (courses, ménage, papiers…), mais j’ai en plus la responsabilité de deux êtres humains en devenir. Je trouve cela bien plus compliqué d’être parent que de faire un rapport ou une mission au travail ! La maternité me demande d’aller puiser dans mes ressources. La maternité m’amène à me remettre en question (alors que je n’en ai pas toujours envie). Elle vient appuyer sur mes faiblesses. Il y a des jours où je me dis que le simple fait de tenir encore debout est une prouesse, car je gère les enfants, la maison, les courses, le papa parfois, le couple, le boulot, la charge mentale et mon physique qui a pris une claque après les grossesses… (ça marche aussi pour vous, messieurs, qui avez l’extrême gentillesse de finir les petits pots pour “ne pas gâcher” 😅)

Alors oui, je pense que les parents sont exceptionnels

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Je me sens comme cela quand j’arrive à gérer une crise de Yoyo. Quand j’arrive à le rendre fier de lui. Quand je sèche les larmes de Bibou. Quand je peux les faire rire. Quand je peux les protéger ou leur apporter de la sécurité. Ces petites actions, hautement challengeantes, semblent invisibles aujourd’hui. Mais je m’accroche en me rappelant l’enjeu : façonner deux des adultes de demain. Oui, par rapport à de la compta, l’ascension du mont Everest, parler 5 langues (ou que sais-je encore) : élever ses enfants est quelque chose d’exceptionnel ! Et, comble de cette tâche difficile, il n’y a pas d’école pour les parents (NB de la team : enfin CPMHK quand même  😊😉)… ne sommes-nous pas des extraordi-mères et extraordi-pères ? 

Alors je me contente d’aller à ma réunion, comme si de rien n’était. Je m’assois dans ce calme qui dénote par rapport à mon début de journée. Mais je finis par esquisser un petit sourire en me disant que je suis comme Batman ou Superman finalement : une super héroïne, incognito au travail, dans l’anonymat mais que l’on pourrait appeler à n’importe quel moment pour sauver le monde de Yoyo et Bibou.

Et vous , cher papa, cher maman ? Quelles sont vos missions du quotidien qui vous rendent fiers ? Quand vous sentez-vous être une extraordi-mère ou un extraordi-père ?

Signé, Mouna
(Merci CPMHK, merci Charlotte pour le partage et tout ce que vous apportez 🙏)

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La sexualité après l’accouchement, du désir à l’organisation

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La sexualité après l’accouchement… En voilà une thématique à laquelle je n’avais pas pensé avec l’arrivée de bébé. Autant, j’ai pu entendre des centaines de conseils pendant ma grossesse sur ce qui allait m’arriver (mon corps, mon couple, la fatigue…), autant personne ne m’avait parlé du sexe en post-partum ou même après. Peut-être encore gênant ou encore tabou, c’est un sujet dont on a tendance à peu parler, même parfois au sein de notre propre couple.

La sexualité déjà modifiée pendant la grossesse 

Pour ma part, le sexe était déjà un sujet difficile pendant la grossesse. Malgré l’exaltation des sens, je ne me sentais pas à l’aise dans ce nouveau corps tout lourd et tout rond. Et mon sentiment d’intimité était différent avec le fait de sentir bébé bouger dans mon ventre.

Le post-partum : un désir en berne et une grande fatigue 

Après de longs mois de grossesse, j’ai ressenti une libération avec l’accouchement. J’ai attendu les 6 à 8 semaines de post-partum recommandées par mon médecin et je pensais pouvoir reprendre ensuite une activité sexuelle comme avant. Mais lors du post-partum, il y a deux choses qui m’avaient marquée : pendant 3 mois, je n’avais jamais faim et je n’avais jamais envie de faire l’amour. J’étais assez inquiète, car cela n’était pas mon habitude et mon médecin m’avait rassurée en m’expliquant que c’est une réaction possible de l’organisme qui, parfois, est tellement concentré sur la survie de bébé ( et la réponse à ses besoins ) que les besoins primaires de la mère sont momentanément inhibés.

Rassurée, j’ai donc patiemment attendu pendant 6 mois que ma libido revienne de vacances. Seulement voilà, la libido ne suffisait plus et faire l’amour était devenu une activité plus compliquée qu’avant. J’ai compris que nous avions besoin de trouver un nouvel équilibre.

Sexualité des jeunes parents: l’alignement rare des planètes

Je trouve que le sexe est une activité géniale surtout lorsqu’elle est spontanée, que je suis en forme et que j’ai la tête libre. Or, depuis que nous avons un bébé, je suis crevée. Mon mental est pris constamment par bébé ou par des émotions intenses. J’ai mal aux seins avec l’allaitement et j’ai cruellement besoin de temps pour moi et moi seule. Mon envie de faire l’amour, même si elle était intense parfois, ne rivalisait pas avec ma fatigue physique et mentale. Je me suis donc sentie frustrée.

Alors, la première étape a été pour moi de me dire que c’est OK de ne pas pouvoir avoir une sexualité comme j’en rêvais pour le moment. J’ai pu réduire un peu la frustration en acceptant que, maintenant avec un enfant, d’autres besoins passent avant le sexe et que mon équilibre soit différent. Nous en avons parlé avec mon conjoint pour voir si nous pouvions trouver des astuces pour passer plus de temps ensemble, voire plus si affinité…

Et si on prenait un rendez-vous intime ?

Tout d’abord, nous avons pris la décision de planifier dans nos agendas des moments dédiés à un moment d’intimité. 

Alors oui… On est très loin de l’enivrante et fougueuse spontanéité à laquelle j’étais attachée avec un rappel sur mon téléphone qui annonce que  “Ce soir : c’est notre soirée” (avec un clin d’oeil…), mais je me suis rendue compte que, désormais, si pour faire l’amour je devais attendre que par un heureux hasard :

  • le moment soit le bon, c’est-à-dire que les enfants soient couchés (pour de bon) où pas là ;
  • qu’on ne soit pas fatigués tous les deux : journée de boulot compatible, nuit de la veille reposante, repas pas trop lourd au dîner …
  • qu’on en ait envie tous les deux en même temps : disponibilité mentale pour chacun et bonne humeur pour chacun …

… alors je suis sûre que notre besoin de faire l’amour à tous les deux restera au fond d’un tiroir.

Une organisation pour pouvoir se retrouver

Du coup, à la place de la fougue, on a choisi le pragmatisme et l’organisation. On préparait ce moment pour nous deux (journée de travail light, faire garder les enfants parfois, ne pas mettre de raclette au menu du dîner… ). Et si ces moments calés dans l’agenda nous ont permis effectivement de faire un peu plus l’amour, ils ont eu deux effets bénéfiques :

  • ils ont posé une intention : celle d’accorder du temps à une activité de couple importante pour nous, une volonté d’en prendre soin et d’y mettre de l’énergie ;
  • Ils ont permis de parler de ce sujet en profondeur. Et ce fut intéressant de voir combien nous avions évolué depuis ma grossesse et combien cette activité de couple avait besoin d’un souffle nouveau…

Une évolution des besoins physiques et émotionnels après un enfant

Un besoin de douceur après l’accouchement

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Personnellement, après une première grossesse, le rapport que j’avais à mon corps avait changé. J’ai eu des instruments et des doigts de sage-femme régulièrement dans le vagin pendant 9 mois, et enfin le passage d’un bébé (avec forceps et épisiotomie). Ainsi, protéger, réparer et prendre soin de mon entrejambe était devenu pour moi très important. 

De grâce ! Je ne voulais plus que mon conjoint et moi fassions l’amour comme deux adolescents qui se cognent. Je ne voulais plus de sexe bestial ou brutal. Et je ne pouvais plus non plus avoir des rapports qui durent longtemps… Je voulais une relation avec plus de douceur, plus de fusionnel, plus d’amour. Bref, après mes grossesses et mes accouchements, j’avais envie d’une sexualité qui ait plus de sens pour moi et plus de respect pour cette partie de mon corps qui avait souffert. Ce fut toute une discussion et une redécouverte de la sexualité autrement avec mon conjoint.

S’autoriser à ouvrir nos horizons et changer les pratiques

Au-delà de se caler un créneau dans notre agenda, nous avons changé nos pratiques et tenter de s’adapter à la présence d’un bébé. Avec un peu d’imagination et une pointe d’organisation, chaque pièce de la maison pouvait être propice à un moment d’intimité. Et heureusement, car, avec bébé en cododo pendant 6 mois, c’était impossible de profiter de notre chambre comme d’habitude. 

Dans notre recherche d’une sexualité différente, nous avons essayé, tâtonné, testé, échoué, rigolé et parfois trouvé ! La démarche fut aussi amusante que déroutante… 12 ans que nous sommes en couple et jamais nous n’avions vraiment abordé ce sujet de l’évolution de nos envies et besoins concernant le sexe en profondeur auparavant. Mais de quoi parlions-nous avant d’être parents déjà ? …

Tous différents côté sexe

Peu importe les envies et les habitudes que l’on a, peu importe la grossesse et le post-partum que l’on a eu et peu importe les parents que nous sommes… Le couple et son équilibre sont souvent perturbés après l’accouchement. 

Dans mon cas, pour retrouver l’épanouissement que je recherchais au sein de mon couple, nous avons fait appel au dialogue et à l’organisation sur la question de la sexualité. Mais qu’il s’agisse de sexe ou d’une autre activité que nous aimons faire en couple (câlins, voyages, sport, plateau télé ou autre…) au fond, ce que nous souhaitons tous, c’est se sentir bien dans notre couple. Et si cela peut être une chose difficile après un accouchement et même après avec un enfant, d’une part c’est OK, et d’autre part échanger avec son partenaire sur nos besoins et envies respectives depuis l’arrivée de bébé pourra nous aider.

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Ecrans et rentrée scolaire : 3 astuces pour trouver le bon équilibre

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La rentrée scolaire est à nos portes, avec le mélange d’excitation et de défis que cela apporte pour nous parents… Si les écrans nous offrent parfois une solution salvatrice pour pouvoir s’accorder un moment de calme, pendant que notre progéniture est hypnotisée par la lumière bleu, ce sont aussi eux qui sont à l’origine de tant de batailles dans nos foyers. “Maman, je peux utiliser la tablette !” “Quand tu auras fini tes devoirs” “C’est bon maintenant ? “ “Bah non, on va passer à table..” “ Mais maman, tu m’avais promis !!” “Attends, je finis mon épisode !” “Allez, s’il te plait encore un…”  Tant de batailles dont on se passerait bien….

Et si la rentrée était justement le bon moment pour mettre en place des “bonnes habitudes” ou plutôt des règles claires et établies pour le reste de l’année ? 

Je donne la parole à Albert Sauvage, papa de 3 enfants de 4, 8 et 18 ans, qui est parvenu à sortir de ces batailles grâce à 3 astuces à mettre en place dès la rentrée ! Il nous en parle…

“Papa, je peux jouer un peu avec ton téléphone ?”

On a tous entendu au moins une fois cet été “Maman, je peux jouer un peu avec ton téléphone ?” ou autre “Papa, il pleut, je peux faire un jeu sur ton iPad ?”. Et on ne va pas se mentir : on ne sait jamais trop comment répondre dans ces moments-là : oui ? non ? Qu’est-ce que va dire mon voisin de plage ? Ma belle-mère ?

Bref, face aux incessantes et grandissantes demandes d’écran, on est parfois un peu désemparé, car on ne va pas se mentir, cela nous arrange aussi parfois !

Dire oui aux écrans, c’est aussi une facilité pour nous parents. 

Je rentrais de la plage en voyant que l’orage menaçait nos parasols et nos serviettes. À peine arrivé dans notre bungalow, j’ai été assailli de “on peut prendre ton téléphone ?” À ce moment-là, il fallait que j’aille nettoyer la demi-plage qu’ils avaient ramenée dans leurs chaussures et que je dégonfle les 3 bouées canards-flamants rose-glace fusée, le tout sous la pluie. J’avoue que j’ai juste répondu “ok”  dans un long soupir parce que j’avais besoin de temps pour moi. Et encore, pas pour boire un verre, mais juste pour pouvoir ranger. Le voilà, le vrai danger : dire oui aux écrans pour pouvoir avoir du temps pour soi, et ensuite plonger dans des négociations sans fin. Car oui, les écrans pour avoir un moment de calme, cela marche ! Et quand je suis rentré trempé dans le bungalow et que je leur ai demandé de poser mon téléphone, ce fut le drame : des cris, des “encore 10 minutes, papa”. Je leur ai juste dit que ça suffisait, peut-être un peu trop fort et je m’en suis voulu : eux n’avaient pas compris que je venais de risquer ma vie à tout nettoyer et que j’étais excédé. Ils ont pris ça pour une engueulade alors que si je leur avais expliqué calmement que j’aurais préféré qu’ils mettent la table, ça se serait probablement mieux passé…

Mettre en place une règle : l’astuce n°1 qui marche !

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

L’astuce principale est simple, et pourtant on oublie souvent de la mettre en place.

L’année dernière en septembre, j’ai essayé de mettre en place une soirée open bar d’écrans par semaine : une heure à faire ce qu’ils veulent et un film qu’on regarde tous ensemble. Le deal ? Ils ne négocient pas tous les jours et moi, je ne remets jamais en cause cette soirée cinéma. C’est une décision que nous avons prise tous ensemble, quelques jours avant la rentrée et qui avait fait l’unanimité. Le fait d’avoir décidé de ça tous ensemble et de ne rien avoir imposé a grandement participé au fait qu’ils soient motivés pour respecter cette règle qu’ils avaient validée avec enthousiasme. Je peux te dire que maintenant, on attend tous les mardis soir comme on attend Noël !

Et concernant les jeux vidéos, on fait quoi ? Astuce n°2

Personnellement, j’ai toujours aimé les jeux vidéos. En revanche, si c’est pour regarder mes enfants faire les geeks, la tête repliée à 90 degrés sur un écran de 4cms par 6, je suis moins fan. Alors il y a 2 ans, j’ai acheté moi-même (si, si) une console de jeux vidéo, une Wii. Et après s’être gentiment moqué de moi et de ma console de grand-père, on organise maintenant des concours de bowling sur Wii Sports et tout le monde s’amuse. Ça permet à mes enfants de combler les envies de jeux vidéos, de s’amuser et moi, ça me permet de leur montrer qui est le patron !

Astuce n°3 : Les écrans : même règle pour tout le monde (ou presque)

En y réfléchissant un petit peu (un petit travail sur soi ne fait jamais de mal), je me suis aperçu que moi-même, une fois à la maison, je passais quand même pas mal de temps sur mon téléphone. Et pas que pour regarder des recettes de cuisine ! Parfois happé par le vide intersidéral d’Instagram, je pouvais y passer de longues minutes sans m’en apercevoir. Et mes enfants n’hésitaient jamais à me dire “encore sur ton téléphone, papa ?”. J’ai donc dealé un truc avec moi-même : quand je rentre chez moi, je pose mon téléphone et je ne le regarde pas toutes les 10 secondes. Je le mets sur mode avion sauf si j’attends un coup de fil important et mes enfants sont ravis de voir un papa sans téléphone, bien plus disponible pour eux ! Ils réclament moins mon téléphone probablement parce qu’ils ont compris qu’on pouvait aussi très bien vivre sans !

Alors oui, les écrans font maintenant partie de notre quotidien à tous, à nous de jongler entre ne pas leur donner trop d’importance, sans pour autant nier leur existence… Et surtout : bon courage à tous les parents, car ce n’est malheureusement pas qu’une phase à passer 😉

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Pleurs de décharge : ce que j’aurai aimé savoir pour comprendre et apaiser bébé

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Un bébé qui pleure en fin de journée sans raison apparente, c’est souvent épuisant pour les parents ! Et pourtant, les pleurs de décharge, aussi appelés pleurs du soir ou anciennement “pleurs vespéraux” (l’heure des vêpres) sont un phénomène normal lié au développement de l’enfant. Quand Noah, mon premier enfant a eu 2 mois, il pleurait quasi non stop entre 17 et 19 h. Entre inquiétude, recherche de cause et manque d’informations, SuperPapa et moi avons tourné boulé pour comprendre et trouver des solutions pour apaiser ces pleurs… Donc petit tour d’horizon

Pleurs de décharge : qu’est-ce que c’est ?

Pas toujours facile de savoir pourquoi bébé pleure. Bien sûr, pleurer et crier sont les seuls moyens d’expression du nourrisson pour nous alerter que quelque chose ne va pas : il a trop chaud, trop froid, il s’est coincé le bras, sa couche est mouillée, il a faim… Bref, il y a mille raisons pour que bébé s’exprime de la seule manière qu’il ait à sa disposition.

Comment différencier les pleurs de décharge des autres pleurs ?

Les pleurs du soir interviennent souvent… 😉 en fin de journée, souvent autour vers 17 – 19 heures. 

Décharger le stress de la journée

Ce qui m’a beaucoup aidé et apaisé, c’est de réaliser l’ampleur de ce que vit un bébé à peine sorti du ventre maternel. Ces pleurs de décharge sont liés au développement neurologique normal du cerveau de bébé. (Mais n’en profitons pas pour s’inquiéter si notre nourrisson n’en fait pas 😉).

Entre 3 semaines et 3 mois, le nourrisson évolue de manière incroyable. Il intègre son environnement à travers ses 5 sens : les bruits, ce qu’il voit, ce qu’il sent, ce qu’il ressent (la faim, le chaud/froid, etc.)… ce qui représente une stimulation intense pour notre tout petit.

Les pleurs vespéraux sont donc un moyen pour lui de réguler tout ce stress accumulé. 

Un changement de rythme de sommeil

L’autre élément important, c’est que bébé passe d’un rythme ultradien (en gros, il mange / il dort) à un rythme circadien avec des temps d’éveil plus longs : une sieste le matin, une autre l’après-midi et dodo la nuit, avec quelques pauses.

Un message à nous faire passer

Une fois qu’on a tout ça en tête, je trouve qu’on peut accueillir ces pleurs de décharge de manière un peu plus cool (enfin, selon notre fatigue à nous, car forcément, pas facile quand on est épuisé d’être serein face à cette détresse qui dure) ! 

Température, confort, faim… une fois qu’on a fait notre tour de check-list “pourquoi bébé pleure”, on peut simplement considérer qu’il s’agit bien de pleurs de décharge. 

Bien sûr, ça ne veut pas dire qu’on doit le laisser pleurer sans rien faire. À ce moment, bébé a besoin d’être rassuré, on verra quelques astuces un peu plus bas. 

Quel lien entre les pleurs de décharge et les coliques du nourrisson ?

On a souvent cru qu’il y avait un lien entre les deux. En fait, il semble que ce ne soit pas le cas d’un point de vue de médecine actuelle. Les coliques ou maux de ventre sont plus souvent liés à la digestion (donc interviennent plutôt en deuxième partie de repas) et peuvent être liés à des intolérances au lactose, allergie, reflux gastrique ou RGO, etc. Si les pleurs durent, il est important de ne pas avoir peur d’en discuter avec le médecin ou pédiatre, il pourra nous rassurer ou chercher d’autres causes.

Tous les bébés ont-ils des pleurs de décharge ?

Clairement non. Sans me baser sur la fiabilité statistique basée sur 100% de mes 2 enfants (l’un oui, l’autre non 😉), il est clair que tous les bébés n’ont pas forcément des pleurs du soir, pas sur la même durée, ou sur la même intensité. Et pour un même enfant, cela peut être plus ou moins intense. Pour notre loulou, plus la journée avait été remplie (repas de famille, balade au parc, etc.), plus ces crises de larmes étaient intenses. 

Comment calmer les pleurs de décharge ?

Une fois qu’on sait que bébé va bien et qu’il a “juste” besoin de vider ce trop-plein d’émotions et de sensations de la journée, on peut être un peu plus serein pour passer ce cap difficile… Alors, comment apaiser les pleurs de décharge d’un bébé ?

  • Le peau à peau peut être très efficace, car il permet à bébé de retrouver le rythme cardiaque, l’odeur, le contact avec son parent. Souvent un moment privilégié parent-enfant qui favorise l’attachement ;
  • Si bébé a besoin de mouvement (ou qu’on a des choses à faire), on peut privilégier le portage en écharpe ou en porte-bébé qui permet cette proximité. L’emmaillotage peut avoir également des effets hyper bénéfiques sur certains nourrissons ;
  • Pour notre loulou, la balade en extérieur était souvent salvatrice (bien que j’étais parfois fatiguée de me promener des heures durant) ;
  • Bercer bébé en le mettant le ventre contre le bras, ou en regroupant ses pieds pour les coller sur son ventre est aussi une option à essayer ; 
  • Enfin, rappelons-nous que nos enfants ont cette incroyable capacité à refléter nos émotions (les fameux neurones miroir) et que plus nous sommes en stress, plus il va le ressentir et l’exprimer. Donc pensons à nous reposer, car des parents en forme, ça crée des enfants (plus) apaisés 😉

D’ailleurs, si vous cherchez quelques astuces pour bien gérer les premières années de bébé avec plus de sérénité, nous vous avons concocté le « PACK spécial bébé » avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colères, interdits, etc. ! Pour le recevoir (gratuitement bien sûr), laissez-nous votre email ci-dessous et nous vous l’envoyons illico. Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien. 🙂

pack_bebe [WP-Coder id=”14″]

Quand faut-il s’inquiéter des pleurs de décharge du nourrisson ?

Si les pleurs du soir sont tout à fait normaux, il n’est pas utile de rester en stress et d’avoir l’impression de ne pas pouvoir en sortir. Ce n’est bon ni pour bébé ni pour les parents. 

Certains médecins proposent d’observer le 3-3-3 :

  • Si c’est plus de 3 heures par jour, 
  • plus de 3 jours par semaine,
  • plus de 3 semaines d’affilée… 

Alors, si on a l’un de ces 3, et plus encore s’ils se cumulent, on file voir le pédiatre ou le médecin de famille pour vérifier que tout va bien… Une fois rassurés, on pourra continuer à aider bébé à décharger ses émotions.

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Vous avez des difficultés avec le sommeil de votre enfant ? Vous avez le sentiment d’avoir tout essayé ? Je vous invite à vous renseigner sur Le coaching « Il dort enfin (et nous aussi !) ». 15 jours d’accompagnement personnalisé pour retrouver des nuits (et des soirées) complètes et un sommeil réparateur pour toute la famille. Le coaching est personnalisé pour s’adapter à votre situation particulière : si votre enfant n’a jamais dormi ; si c’est le matin qu’il se lève trop tôt ; si c’est la nuit ou le soir s’il se relève ; si vous pratiquez le cododo ou pas ; si vous avez besoin de vous coucher avec lui pour l’endormir, son âge, etc. Un mix de vidéos et d’accompagnement individuel de nos coachs certifiés (voir les avis des parents qui dorment enfin (!) ici).

Pour être informé des prochaines sessions, renseignez votre mail ci-dessous :

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Dispute dans le couple : quand on n’est pas d’accord sur l’éducation !

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L’éducation des enfants : 2 salles, 2 ambiances !

Et voilà : je vous écris 3 jours après une énième dispute avec ma femme. Bon, je sais, c’est un petit peu abrupte comme introduction, mais vous allez comprendre le ridicule de ce que, parfois, des légers décalages de vision ou de l’approche de l’éducation de nos enfants peuvent engendrer comme bombe atomique inutile et comme perte d’énergie dans un couple.

Je vous dresse le tableau

Nous étions tranquillement dans le salon avec ma femme, notre fils jouait tranquillement dans sa chambre (le calme, cela fait du bien….), j’étais limite à proposer qu’on se boive un petit verre tranquillement et je ne sais pas pour quelles raisons (enfin si !), ma femme est passée dans le couloir, ses yeux se sont posés sur un sac errant, et a lâché un “putain, le sac de piscine !”. Elle est partie dans la chambre de Théo et l’ambiance a changé de couleur en un éclair : des cris, toujours des cris et encore des cris… Pendant de trop longues minutes. Elle est revenue dans le salon en me demandant si ça ne me dérangeait pas, moi (???) et j’avoue que je n’ai pas tout compris. J’entendais juste des pleurs dans la chambre de mon fils alors, je suis allé le voir et il m’a expliqué qu’il était en train de jouer au Lego et que sa mère était rentrée dans sa chambre pour lui dire qu’il avait oublié de vider son sac de piscine et qu’elle voulait absolument qu’il aille étendre sa serviette et son maillot de bain, qu’il devait arrêter de jouer et que son château-fort attendrait surtout parce qu’elle en avait marre de passer derrière lui !!!

2 visions qui s’affrontent

Avec le recul, je crois que j’aurais peut-être dû éviter le “tu ne te serais pas un peu emporté pour pas grand-chose ?” quand je suis revenu dans le salon !!! Règle numéro un : quand ça gueule, laisser passer l’orage. Attendre entre 10 mins et quelques jours avant de débriefer. Oui, j’avais oublié la règle numéro un !

“Ah bah évidemment, toi, niveau rangement, tu ne fous rien, la baraque est en bordel et ça ne te dérange pas et puis après, c’est moi qui range et je n’en peux plus, je suis juste crevée”. Alors oui, c’est vrai que pour moi, ce n’est pas si grave que Théo n’ait pas vidé son sac de piscine, j’aurais même pu le faire, parce que ça ne me pose pas de problème, j’avoue. Mais là, je me suis senti obligé de lui dire “Alors déjà, on n’a pas le curseur au même endroit en ce qui concerne le terme “bordel” dans une maison, là, il jouait peinard dans sa chambre, tu lui gueules dessus pour un sac de piscine au moment où j’allais te proposer de boire un verre et maintenant, il est en larmes dans sa chambre, c’est juste pas cool”. J’avais oublié la 2ᵉ règle : si par le plus grand des hasards, on a oublié la règle numéro un, on n’accuse pas l’autre quand il a les tempes qui gonflent. On s’aime, avec ma femme, mais c’est vrai qu’il y a des choses qui la rendent dingue qui, moi, me passent au-dessus du casque, elle le formule bien d’ailleurs “Pour moi, c’est super important que la maison soit rangée et toi, on dirait juste que tu n’en as rien à foutre de ce que je ressens”. Si, en effet, je n’ai pas la même exigence en termes de rangement, je n’en ai, en revanche, absolument pas “rien à foutre” de ce qu’elle ressent. 

Problème = solution

J’ai attendu le lendemain, que le nuage passe, pour lui proposer que nous reparlions de la situation d’hier. J’avoue que ressasser une dispute une fois passée, vraiment cela ne me met pas le cœur en joie. Mais je sais aussi que si un moment, on ne se pose pas VRAIMENT à froid, pour parler des sujets de querelles récurrentes, et bien, elles restent récurrentes ! Je me suis rappelé mes lectures sur la CNV, et j’ai mis comme intention première de cette discussion de l’écouter sur ce souci de sac de piscine qui l’avait fait totalement partir en cacahuète. Ce jour-là, en me concentrant bien pour essayer de LA comprendre plutôt que de lui expliquer qu’elle avait tort, j’ai compris le fond de son problème : elle n’en pouvait plus de passer son temps à ranger, pour ensuite que cela soit dérangé quelques heures plus tard, et elle se sentait seule dans la maison avec son besoin d’ordre. De mon côté, je lui ai répondu que j’avais envie que l’on trouve une solution pour qu’elle se sente plus apaisée, mais j’avais aussi besoin de lui donner mon ressenti : quand je la vois mettre tant d’énergie pour imposer des règles un peu trop strictes à mon gout, et qui finissent en cris à chaque fois, je n’en peux plus. Qu’un enfant rangerait plus facilement un sac de piscine ou ses chaussettes si on ne lui demandait pas de le faire pendant qu’il s’éclate à faire autre chose, qu’on pouvait aussi l’aider et que ça irait plus vite, enfin bref, j’avais envie de joie et de paix dans notre famille… 

Alors grâce au sujet du sac de piscine, autour duquel nous avons pris tous les deux le temps de discuter pour comprendre mutuellement ce qui embêtait chacun, cela nous a permis de mettre en place de nouvelles règles chez nous, qui ont contribué à plus de fluidité sur ces sujets :  

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

On a établi ensemble que chaque soir, avant le diner, vers 19h30, on rangeait la maison comme elle le voudrait. Tous ensemble. On est toujours plus solide, rapide et efficace en équipe. Et avec une bonne playlist, finalement ça peut même devenir sympa ! 

On a aussi convenu que quand il y en avait un qui pétait un peu les plombs, la bonne solution était quand même de passer le relais à l’autre, pour qu’il essaye d’apaiser la situation. On a défini d’un nom de code, l’autre dit à celui qui pète un câble “Tiens, tu veux regarder ce qu’il manque pour les courses ?”, ce qui voudrait dire en langage codé parental “C’est le moment que tu me passes le relais, sinon ça va mal finir, laisse-moi essayer”.

Finalement…

Grâce à ce petit pas, nous nous sommes évités, ces derniers temps, quelques gros moments de tension, et l’ambiance s’est considérablement apaisée. Au final, même si on n’a pas envie de ressasser les désaccords et les disputes, trouver un moment calme pour se parler, essayer de comprendre l’autre et trouver ensemble des solutions à chacun de nos problèmes, ça apaise les tensions… Et vous, vous gérez comment ? Est-ce que les “discussions à froid”, c’est facile, compliqué, maitrisé ? En tout cas : bon courage à tous, car quand on est un couple parental avec des différences de vision sur l’éducation, eh bien… ce n’est pas facile !

A.S

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J’en pouvais plus de ma vie de maman… Une expérience qui a tout changé

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J’ai eu besoin d’air…

J’en pouvais plus de mes challenges quotidiens de maman à la maison avec mon mari et mes deux enfants en bas âges (3 et 1 ans).. Trop de crises à gérer, trop de repas à préparer, d’affaires à ranger, de routine qui ne s’arrête jamais… J’ai décidé de faire quelque chose que personne ne fait : demander à mon mari de tout gérer  (enfin “demander”, il n’avait pas vraiment le choix…), et  prendre un break d’une semaine dans un airbnb à côté. Je vous raconte.. cette expérience qui a tout changé. 

Au bord du gouffre émotionnel…

Le début d’année a été assez compliqué pour moi. Passé les fêtes, les vacances, les bonnes résolutions et les câlins en famille, me voilà de retour dans mon challenge quotidien de maman à la maison avec mon mari et mes deux enfants en bas âges (3 et 1 ans).

Et nous voilà reparti dans la spirale infernale: 

  • Malgré les multiples discussions et mises au point, mon mari en fait toujours moins que moi et continue de dire qu’il “m’aide” à la maison, alors que je ne suis pas préposée au ménage…
  • la maîtresse du grand m’a encore convoquée pour me parler de son “agitation” et pour me dire que “ce serait une bonne idée de le mettre au yoga madame” (…à 3 ans?)
  • et la petite qui entre dans sa phase de “je veux/je ne veux plus/ je veux faire seule/ je veux les bras/ mais lâche-moi !” et tout en même temps !

Déjà 15 jours que la danse a repris et se mêle déjà en moi une tornade de fatigue, de frustration, de colère, d’injustice et même de dégoût parfois sur ma vie : mais comment en suis-je arrivée là?! Est-ce que je peux changer les choses ? Où vais-je trouver de l’énergie pour changer les choses et pour survivre à une année entière ? 

Et vient un soir, le fameux soir, où j’ai la goutte de trop. Je rentre du travail plus tôt, me fait couler un bain en espérant me détendre et faire semblant de ne pas ressentir la boule de stress au ventre à cause de ma soirée qui arrive où je vais devoir encore faire ces “trucs de maman” (pourquoi d’ailleurs ?), le repas, les gros yeux, et ranger la maison…etc.

Et me traverse cette idée : je n’en peux plus. Il me faut une pause, il faut que je parte, sinon je vais craquer. Je n’étais pas hyper fière de mon ressenti, mais j’en ai saisi néanmoins l’urgence, dans mon corps, dans mes cellules. Un cri de l’intérieur qui me disait de fuir pour survivre.

…j’ai essayé quelque chose de nouveau pour aller mieux.

Une fois mon mari rentré et avant d’aller chercher les enfants, on a discuté et je lui ai expliqué que j’étais à bout et que j’avais besoin de temps pour moi, loin de cette maison et de tout ce qu’elle représente. J’ai besoin de temps pour retrouver ma vie d’avant (sans mari et enfant, responsabilité, to do list, …etc). Un peu abasourdi, il m’a écouté et au fil de la discussion la solution est arrivée: je vais aller dans un AirBNB pour les 8 prochains jours. Idée saugrenue, mais j’étais prête à payer pour 1 semaine de break avec mon mari et mes enfants! J’ai donc réservé le plus mignon des appartements à 2 rues de chez moi. J’ai fait ma petite valise et laissé les kids et le mari. On a raconté aux enfants que je partais pour le travail et en avant la musique!

CHARGE MENTALE

🚨 LUNDI 16 OCTOBRE !

Mon séjour dans ma bulle

Une fois arrivée j’avoue avoir ressenti de la honte et une forme d’échec pendant les 2 premières heures environs: qu’est ce que je fais ici? les mamans ne quittent pas les foyers, est-ce que j’ai abandonné? Est-ce que je suis foutue? Qu’est ce qui ne va pas chez moi?

Puis petit à petit, la paix m’a gagné et là ont commencé 8 jours magnifiques.

Je n’ai pas pris de vacances, non. Et puis j’avais peur de ruminer en vacance seule dans cet appartement. J’ai donc fait ma semaine comme si ma vie était juste comme avant: 

  • le matin; je me levais à l’heure que je voulais, ne préparais que moi, prenais mon petit déjeuné dans le calme et arrivais au travail à l’heure;
  • le soir: je ne me pressais pas pour rentrer car je n’avais personne à aller chercher;
  • je me cuisinais des bons petits plats le soir;
  • le week-end, je suis allée au marché flâner et prendre le temps
  • pas eu besoin de faire le ménage car c’était compris dans la location
  • le soir je suis sortie boire des verres avec des collègues, des amis, je regardais des séries, bouquinais et des fois je ne faisais absolument rien (je regardais le plafond dans un état de béatitude et de calme total).

Le pied absolu! L’air dont j’avais besoin! 

Je n’ai pas skypé mon mari et mes enfants pendant 8 jours, juste échangé quelques textos avec mon mari pour que la coupure soit franche.

Une réelle reconnexion à moi et un apaisement

Avec cette coupure franche, je me suis rendue compte que depuis la naissance de mon aînée (3 ans et demi) c’est la première fois que j’ai vraiment décompressé. Pendant 3 ans, je n’avais jamais eu plus de 2 jours sans les enfants ou sans mon mari. J’ai réalisé à quel point cela été difficile pour moi d’être une maman h24 pendant plus de 3 ans!

J’ai pu ressentir à nouveau un calme intérieur, du bonheur et une légèreté qui m’avait quitté depuis longtemps. Cette sensation a été incroyable. Mes enfants ne m’ont pas du tout manqué, pas une seconde et je n’ai pas culpabilisé pour ça.

Un retour avec des yeux nouveaux

La veille de rentrer chez moi, je ne me sentais pas très bien. Très vite j’ai pensé que “ça y est je retourne à mon enfer!”. Mais j’avais quand même envie de rentrer chez moi pour voir si cette coupure avait servi à quelque chose.

Le lendemain je suis rentrée et j’ai été très bien accueillie par mes enfants et mon mari. Ils m’ont trouvée calme, joyeuse et apaisée.

Ce que je souhaite partager ici c’est que comme j’avais enfin pu me reconnecter à moi et à cette sensation de zen, dès que mon fils ou ma fille m’envahissaient, je le ressentais fortement et cela me donnait l’aplomb pour dire “stop!”. J’avais donc retrouvé ma limite, celle que je dépassais tant depuis 3 ans.

Enfin, cerise sur le gâteau, mon mari à partagé avec moi son ressenti de “papa solo” pendant ces quelques jours. Il m’a expliqué qu’il ne s’était pas rendu compte de l’ensemble des tâches que je réalisais pour la maison, les courses…etc. C’est avec mon absence et la charge des tâches qu’il en a pris conscience. Cela a été la base d’une discussion entre nous et d’un rééquilibrage des tâches à la maison.

Ma vie ne sera plus comme avant, car déjà j’ai l’impression d’avoir pu me retrouver, ensuite il y aura toujours des AirBNB autour de moi pour recommencer si ça ne va pas et puis, je le dis maintenant, je suis fière de moi d’être sortie du cadre et d’avoir osé le faire. 

Emmanuelle L.

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Les repas : un moment de joie…ou pas !

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Enfant, j’ai toujours adoré le moment des repas. On se retrouvait avec mes parents et ma sœur, chacun racontait sa journée, mon père faisait des blagues, c’était chez nous un moment agréable…

À mon tour, devenu père (3 fois), et je ne sais pas par quelle mauvaise magie, les repas étaient loin d’être ces rendez-vous familiaux joyeux que j’avais connu. 

Durant ces premières années avec mes enfants, et avant mon divorce, je me prenais la tête sur les menus (j’adore cuisiner), j’essayais de ne pas trop froisser la mère de mes enfants en rajoutant un peu de légumes aux repas (pour ensuite qu’elle soit agacée s’ils restaient dans l’assiette sans être mangés), on se prenait la tête sur toutes les règles de politesse, et cela finissait régulièrement en engueulades, avec des enfants qui avaient une fâcheuse tendance à quitter la table, chacun leur tour, pour aller voir ailleurs. En résumé, on était loin de la fête

On repart à zéro…

Depuis notre séparation, je me retrouve une semaine sur deux avec mes enfants. Cela a été le déclic, il n’était plus question pour moi que les repas soient ponctués de tensions.  J’ai alors expliqué à mes enfants que je voulais maintenant que cela soit le moment le plus cool de la journée parce que nous étions tous réunis, ensemble, et que manger tous ensemble, cela devait être un plaisir !

Et de mon côté, j’ai décidé de tout faire pour que les repas deviennent  « fluides » et joyeux. Ce n’est certainement pas la seule et unique manière de faire, mais je vous donne mes 3-4 astuces, qui pour moi, on fait la différence. 

Astuce n°1 : les impliquer dans le choix et la préparation du repas

Nous nous sommes mis d’accord en CFGE (Conseil Familial Général Extraordinaire), que chacun déciderait d’un repas par semaine. Bon, j’ai dû un peu restreindre le champ des possibles pour éviter le power trio pizzas-burger-hot dogs chaque semaine, mais au fur et à mesure du temps, on a trouvé notre vitesse de croisière. Ah oui, détail important : celui qui fait le menu doit aussi aider à la préparation. Un genre de « devine qui vient diner ?» mais entre nous. Les enfants adorent

Astuce n°2 : Mettre l’ambiance lors de repas !

J’ai eu aussi envie, comme mon père le faisait, de mettre l’ambiance à table. J’adorai les anecdotes que mon père nous racontait le soir, et j’ai simplement posé l’intention de faire de même. Je leur raconte maintenant des choses sur moi qu’ils ne soupçonnent. J’ai quand même vécu 32 ans avant qu’il y en ait un des trois qui apparaissent, donc il y a forcément des choses que j’ai vécues – drôles, improbables, intéressantes –  que je pouvais moi aussi leur raconter.  À bien y réfléchir, des anecdotes comme ça, on en a tous. De la première bêtise au lycée à notre premier job d’étudiant, notre première petite amie, nos plans galères, les fois où l’on a failli se faire avoir, les fois où l’on a gagné, nos fiertés, nos histoires de profs, nos anecdotes de voyages, on a tous des secrets plus ou moins avouables dans notre sac  ! Et autant vous dire que nos enfants sont TELLEMENT contents de les écouter, d’en rire, et de mieux nous connaitre… Car combien sommes-nous à finalement “peu” connaitre nos propres parents ? Ces histoires, c’est l’occasion de faire passer des messages sur ce que certaines de nos expériences nous ont appris, ou tout simplement de leur montrer que, nous aussi, on a galéré, on a échoué, on a gagné… On a été humain, imparfait, tout simplement. Comme eux. 

Une chose aussi que j’adore par-dessus tout, c’est de les entendre rire, et de rire avec eux. Alors, je joue souvent à table avec eux au jeu du « tu préfères… » (avoir des dents en bois ou des jambes en mousses ? Avoir des cheveux en spaghettis ou des chamallows à chaque doigt ? Être toute la vie suivie par un canard, ou déglutir un ballon à chaque fois que tu commences à parler ?). Eux-mêmes se lâchent sur les questions et ça finit invariablement en crise de rire. La championne étant quand même ma fille Jeanne, 5 ans, qui nous étonne à chaque fois. Je suis sûr que certains d’entre vous aussi, avez vos petits jeux secrets, et je serai preneur d’ailleurs de les lire en commentaires 😉

Astuce n°3 : Lâcher prise…

Pour rendre ces moments magiques et festifs, il a aussi fallu que je lâche prise sur un paquet de dossiers ou de pré-jugés… Oui mon enfant est un enfant, il a le droit de parler fort, de s’exprimer, ce n’est pas grave s’il mange un peu la bouche ouverte, ni s’il fait tomber un verre, et il a le droit de gesticuler. Le seul truc que je leur « impose », c’est de rester à table et de demander à sortir de table. Et si nos repas ressemblent à un subtil mélange entre un débat-politique, un ring de boxe (sans coups), un spectacle comique et un grand restaurant, je trouve cela vivant, et j’aime que nos nouveaux repas soient aussi joyeux. Pour les bonnes manières, je mise tout sur l’imitation, et je sais qu’il est fort probable que plus tard, ils se tiennent au final, comme je me tiens moi-même…

Astuce n°4 : On fait équipe.

Et à chaque fin de repas, celui où celle qui a préparé le repas m’aide à débarrasser et à ranger la cuisine. Les autres font ce qu’ils veulent tant que ma cuisine n’est pas nickel. D’une, ce n’est pas moi qui débarrasse seul et de deux, cela me permet d’avoir aussi un petit moment avec chacun de mes enfants durant lequel on parle de tout et de rien, bien souvent du prochain menu ou de l’école ou de leur journée… Tout est plus simple, et j’ai comme l’impression que chacun d’eux a pris gout à ce “débarrassage avec papa” qui a un petit côté “pour ce repas, on a fait équipe tous les deux, et c’est cool”

Ça vaut le coup d’essayer…

Pour finir, je pense que l’on a tous intérêt à essayer autant que possible de rendre ces repas tellement agréables, que nos enfants n’aient plus envie de quitter la table, que ces repas soient un genre d’exutoire familial où tout le monde vide un peu son sac, drôle ou pas. Ça ne marche pas à chaque fois, mais ça vaut le coup d’essayer, non ?

A.S

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