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Éducation positive et laisser-faire : le grand amalgame

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(un article de Caroline M)

On entend tout et son contraire sur l’éducation positive
 

L’autre jour, j’écoutais un podcast de Caroline Goldman, la psychologue Ă  la mode qui dĂ©monte l’éducation positive. 

Si finalement, je peux ĂȘtre en accord sur certains points, je trouve dĂ©placĂ©es ces attaques antiĂ©ducation positive, quand elle ne s’est pas donnĂ© la peine de lire en dĂ©tail la façon dont l’ensemble des auteurs en parle !

Je m’appelle Caroline (une autre 🙃 ) , et en tant que lectrice assidue de livres et de rĂ©seaux sociaux sur le sujet, je suis d’accord que l’on entend tout et son contraire Ă  propos de l’éducation positive. 

Bien sûr, il y a à boire et à manger.

Bien-sĂ»r, il y a des personnes Ă  la fois bienveillantes et jugeantes, et d’autres, plus extrĂ©mistes.

Je suis convaincue que la variété fait la force et la richesse des échanges. 

Certains points de vue ouvrent l’esprit, d’autres viennent nous chahuter. 

On se questionne, on avance.

Pourquoi vouloir tout opposer ?

Comme si les parents n’étaient pas suffisamment intelligents pour ne pas se laisser embarquer par des marchands de rĂȘves ! 

Faut-il donc nous protĂ©ger de nous-mĂȘmes ?

Un amalgame entre éducation positive et laisser-faire

À mon sens, l’éducation positive n’a rien Ă  voir avec les dĂ©rives qu’on lui reproche. C’est pourquoi j’aime bien la notion de discipline positive qui oscille entre respect et cadre. En tant que parent, j’ai surtout l’idĂ©e d’élever (et de s’élever avec) mon enfant en le considĂ©rant comme une « vraie personne » Ă  part entiĂšre. 

Comme avec un collĂšgue ou avec un employĂ©, l’idĂ©e est de trouver un terrain d’entente et de construire ensemble. Avec son enfant, on ajoute aussi la dimension affective, l’amour inconditionnel, l’accueil des Ă©motions. Rien de bien nouveau sous le soleil de la psychanalyse, j’en conviens.

Mais oui, c’est nous l’adulte : nous sommes garants du cadre Ă©ducatif, ce qui implique une autoritĂ©. 

Donner un cadre et des limites

Si nous sommes la figure d’autoritĂ©, ce n’est pas la version Ă©ducative Ă  l’ancienne construite sur la peur Ă  coup de bĂątons, de fessĂ©es, de privation, d’humiliation ou de punition. PlutĂŽt une autoritĂ© naturelle (confĂ©rĂ©e par notre certitude que notre choix est le meilleur pour l’enfant) qui permet de poser les choses. 

N’oublions pas, bien sĂ»r, que l’enfant est un ĂȘtre en construction. Son cerveau grandit avec lui. Il apprend Ă©motionnellement et cognitivement de maniĂšre lente et non rĂ©guliĂšre. Cela implique des difficultĂ©s Ă  gĂ©rer ses Ă©motions. 

En parallĂšle, l’enfant est aussi poussĂ© par une envie de dĂ©couverte. 

Entre dĂ©veloppement de l’enfant et dĂ©couverte du monde, l’enfant a besoin d’un cadre clair, constant et Ă©volutif en fonction de son Ăąge.

Ici, l’autoritĂ©, loin d’ĂȘtre une contrainte, est un Ă©lĂ©ment rassurant et structurant pour l’enfant. C’est parce qu’il sait que son parent est Ă  mĂȘme de le protĂ©ger que l’enfant va ĂȘtre capable de grandir, de s’éloigner, et de revenir vers son parent si nĂ©cessaire, en toute sĂ©curitĂ©.

Apprendre la frustration

Ce n’est pas parce que les neurosciences alertent sur les effets dĂ©lĂ©tĂšres de la frustration, qu’on va arrĂȘter de poser un cadre !

N’est-on pas capable de faire la diffĂ©rence entre le fait de laisser un enfant seul pendant des heures et refuser un bonbon Ă  notre progĂ©niture ? 

Il ne s’agit pas d’éviter toutes les colĂšres de l’enfant, parce que personne ne peut ĂȘtre content en toutes circonstances, mais plutĂŽt d’essayer de l’aider (et je dis bien “essayer”
) de comprendre ses Ă©motions et d’apprendre Ă  les rĂ©guler en Ă©tant Ă  ses cĂŽtĂ©s ! 

Trop de pression pour le parent

Pour moi, l’autre Ă©cueil de l’éducation positive, c’est de faire croire au parent qu’en plus de tout le reste, il est de sa responsabilitĂ© de ne pas traumatiser son enfant. 

Donc non seulement, il y a la checklist sociale (manger sain, avoir une maison impeccable, des enfants polis et propres sur eux, etc. 
) mais on rajoute une couche de psycho (ne pas crier, accueillir les Ă©motions avec bienveillance, jouer avec lui, ĂȘtre Ă  sa disposition pour qu’il soit sĂ©curisĂ© par sa figure d’attachement, etc., etc.).

Accepter nos limites 

ON NE PEUT PAS TOUT FAIRE ! Surtout avec notre seule volonté. 

Accueillir SES Ă©motions suppose qu’on puisse gĂ©rer les nĂŽtres.
RĂ©pondre aux exigences en mode “il faut”, “je dois”
 pousse fatalement au burn-out parce que c’est juste impossible !

CHOISISSONS NOS COMBATS, et laissons tomber le reste !

C’est louable de vouloir faire de notre mieux. Mais on ne sera JAMAIS parfait ! 

Commençons par accepter que nous sommes des adultes avec nos blessures d’enfant, parfaitement imparfait.

Plutît que de me dire quoi faire et quoi croire, j’aime me questionner ce que NOUS souhaitons, pour nous, pour nos enfants et pour notre relation (une approche que l’on retrouve dans les coachings de Charlotte Ducharme).

J’espĂšre avoir appris Ă  mes enfants que l’on peut Ă©voluer, se remettre en question sans pour autant se renier, avancer, et vivre enjouĂ© de maniĂšre sereine la plupart du temps, pardonner ou se pardonner.

Caroline, maman de Noah, 12 ans et Isis 9 ans

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Projet de naissance  : et si notre avis compte pour l’accouchement que l’on dĂ©sire ?

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Caroline M nous raconte ce projet de naissance qu’elle aurait aimĂ© avoir pour ces accouchements, mais, on ne lui avait pas demandĂ© son avis
 

“ L’arrivĂ©e d’un bĂ©bĂ© est un moment magique dans la vie d’une famille. De mon cĂŽtĂ©, j’ai la tristesse d’avoir “subi” mes accouchements (par cĂ©sarienne les deux) parce que je n’ai pas osĂ© dire ce dont j’avais envie, parce que j’ai laissĂ© le soin Ă  d’autres de savoir ce qui Ă©tait bon pour moi ! Aujourd’hui, si c’était Ă  refaire, je m’offrirais le choix de faire un projet de naissance. Son but est de permettre aux futurs parents de lister tous leurs souhaits et leurs envies : avec ou sans pĂ©ri, position Ă  l’accouchement
 en accord avec l’équipe de la maternitĂ©. Si son utilisation reste encore assez confidentielle, de plus en plus de maternitĂ©s sont Ă  l’écoute et il est possible d’en discuter


À travers l’élaboration d’un projet d’accouchement, mon objectif n’est pas de tout contrĂŽler, parce que bien sĂ»r, il n’est pas question de mettre en pĂ©ril la vie ou la santĂ© de bĂ©bĂ© ou de maman, mais c’est l’occasion de m’autoriser Ă  projeter, Ă  discuter avec mon chĂ©ri, avec l’équipe mĂ©dicale
 Bref, Ă  rĂȘver la maniĂšre dont nous souhaitons accueillir cet enfant. Pour moi, un projet de naissance est (aussi) l’occasion de retrouver notre pouvoir de femme : autorisons-nous Ă  Ă©couter ce que nous savons au fond de nous, ce qui est important Ă  nos yeux ! Peut-on vraiment tout demander ? À qui s’adresser pour construire ce projet ?

C’est quoi un projet de naissance ?

Depuis quelques siĂšcles, le corps mĂ©dical s’est octroyĂ© le privilĂšge d’expliquer aux femmes comment elles devaient accoucher et accueillir leur enfant. L’accouchement a Ă©tĂ© organisĂ© pour s’adapter Ă  un monde hospitalier timĂ© par des professionnels de santĂ©, mais plus vraiment centrĂ© sur l’accueil, le cocon et le sens de la famille. 

ConcrĂštement, le projet de naissance est un document qui permet aux futurs parents de communiquer leurs souhaits et leurs attentes quant Ă  l’accueil de leur bĂ©bĂ©. Il est Ă©laborĂ© par les parents, et discutĂ© avec les professionnels de santĂ© qui les accompagnent pendant la grossesse et l’accouchement. C’est une façon de se prĂ©parer Ă  la naissance et de s’assurer que les besoins de la maman, du papa et du bĂ©bĂ© sont pris en compte.

D’ailleurs, avant d’aller plus loin pour vous prĂ©senter toutes les questions qui peuvent ĂȘtre abordĂ©es dans votre projet d’accouchement, sachez que nous vous avons concoctĂ© un « PACK spĂ©cial bĂ©bĂ© » avec tous nos conseils pour gĂ©rer les premiĂšres sĂ©parations, colĂšres, interdits, etc. ! Pour le recevoir (gratuitement bien sĂ»r), laissez-nous votre email ci-dessous et nous vous l’envoyons illico. Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien. 🙂

Que mettre dans son projet d’accouchement ?

Le projet de naissance permet de choisir sa façon d’accueillir bĂ©bĂ© en fonction de ses prĂ©fĂ©rences et de ses besoins. Il permet de faire le point sur la maniĂšre dont on souhaite pouvoir accueillir notre enfant. C’est l’occasion de se poser la question pour pouvoir ĂȘtre pleinement actif et partie prenante. Il peut ĂȘtre Ă©laborĂ© dans l’intimitĂ© du couple, mais certaines sages-femmes ou doulas peuvent accompagner les futurs parents dans leurs rĂ©flexions, principalement en informant de ce qui est possible ! Voici quelques points qui peuvent ĂȘtre abordĂ©s :

Le choix du cadre : Ă  la maison, en plateau technique ou Ă  la maternitĂ© de l’hĂŽpital
 

Le cadre influe forcĂ©ment sur la maniĂšre d’accueillir bĂ©bĂ©. Si l’accouchement Ă  domicile (AAD) entourĂ© d’une sage-femme libĂ©rale ne concerne qu’1% Ă  2 % des futures mamans, il est nĂ©anmoins important de savoir que des solutions alternatives existent pour accueillir bĂ©bĂ© de maniĂšre plus naturelle.

Les techniques envisagĂ©es pendant le travail et l’accouchement

Haptonomie, ballon, immersion en baignoire, draps de suspension
 De plus en plus de maternitĂ©s offrent des pĂŽles physiologiques, Ă©galement dĂ©nommĂ©s salle nature. L’objectif pour la future mĂšre est d’avoir la possibilitĂ© de donner naissance le plus naturellement possible en proposant le nĂ©cessaire pour un accouchement physiologique avec le minimum d’intervention mĂ©dicale. Certaines mamans expriment le souhait d’un accouchement sans dĂ©clenchement (rupture artificielle de la poche des eaux
) et sans pĂ©ridurale. 

Pour le choix de la position d’accouchement, peut-ĂȘtre est-il possible, tant que tout va bien, de ne pas ĂȘtre mise dans la position obstĂ©trique, allongĂ©e sur le dos les “pattes Ă©cartĂ©es”, plus adaptĂ©e au confort du corps mĂ©dical qu’à la gravitĂ© naturelle. 😉 

Qui est prĂ©sent Ă  l’accouchement ?

Il paraĂźt plus que normal de demander Ă  ce que papa soit prĂ©sent Ă  chaque Ă©tape. Mais qu’en est-il pour notre sage-femme libĂ©rale ou notre doula ? Quand toute l’équipe mĂ©dicale de la maternitĂ© court d’une salle Ă  l’autre, est-il possible d’avoir une personne extĂ©rieure dĂ©diĂ©e Ă  notre accompagnement ? 

Déclenchement, péridurale, accouchement naturel 

LĂ  encore, chacune trouvera sa rĂ©ponse ! L’important, c’est que notre choix soit posĂ© pour qu’il puisse ĂȘtre discutĂ© en amont et respectĂ©. Pour autant, refuser la pĂ©ridurale “automatique” n’est pas gravĂ© dans le marbre, offrons-nous la souplesse de revoir notre position sur le moment. Un projet reste un projet. Il n’y a ni victoire ni dĂ©faite, juste des envies, des volontĂ©s Ă  confronter avec la rĂ©alitĂ© du moment !

Comment amĂ©nager l’ambiance ?

Entre la salle d’accouchement froide et mĂ©dicalisĂ©e, il est peut-ĂȘtre possible de trouver un terrain d’attente : tamiser la lumiĂšre pour ne pas Ă©blouir violemment bĂ©bĂ© qui sort de son cocon, diffuser une playlist
 

Être consulté·e·s et informé·e·s calmement

Si des choix se présentent, il est important que nous puissions avoir un consentement éclairé. Cela implique que nous ayons les éléments de choix (risques et bénéfices) de maniÚre calme et accessible afin de pouvoir nous positionner.

Et aprÚs ? Quand bébé est sorti ?

Une fois bĂ©bĂ© sorti, c’est le moment de la rencontre ! 

  • On peut demander Ă  laisser battre le cordon le plus longtemps possible, car de nombreux bienfaits ont Ă©tĂ© Ă©prouvĂ©s lorsqu’on pratique le clampage tardif du cordon  (l’OMS recommande d’attendre 3 minutes). 
  • On peut aussi informer le corps mĂ©dical de notre souhait de faire un don du sang de cordon, riche en cellules souches qui permet de soigner certaines maladies.
  • On peut demander Ă  pratiquer une tĂ©tĂ©e d’accueil, de rester un moment seuls pour ĂȘtre en peau Ă  peau. Un petit coup de pouce est parfois nĂ©cessaire pour aider bĂ©bĂ© Ă  se mettre au sein, une sage-femme pourra-t-elle nous assister ?
  • Il est parfois proposĂ© au papa de couper le cordon : certains sont heureux, d’autres dĂ©testent l’idĂ©e de sĂ©parer le nourrisson de sa mĂšre
 À chacun de voir !
  • Le liquide amniotique protĂšge bĂ©bĂ© une fois Ă  l’air libre, donc le premier bain est donnĂ© en gĂ©nĂ©ral dans les 24 Ă  48 heures aprĂšs la naissance. N’hĂ©sitons pas Ă  poser la question de la pratique dans la maternitĂ© choisie.

Quand et comment donner son projet de naissance ?

IdĂ©alement, le projet de naissance est Ă  remettre au mĂ©decin ou Ă  la sage-femme vers 7-8 mois, donc plutĂŽt en fin de grossesse. C’est l’occasion d’échanger avec les professionnels de santĂ© qui, souvent, feront leur possible pour accĂ©der Ă  nos demandes, dans la mesure des possibilitĂ©s du moment. 

Alors, prĂȘt·e·s Ă  Ă©crire votre projet de naissance ?

Vous l’aurez compris, pour moi, le projet d’accouchement est une Ă©tape pour reprendre pleinement notre place et notre responsabilitĂ© dans notre vie. Il permet de mieux se prĂ©parer Ă  la naissance, de se poser les questions et de s’assurer que les besoins de la maman et du bĂ©bĂ© sont pris en compte. N’hĂ©sitez pas Ă  en parler avec les professionnels de santĂ© qui vous accompagnent, et Ă  exprimer vos prĂ©fĂ©rences. C’est votre projet de naissance, choisissez votre façon d’accueillir bĂ©bĂ© ! 

Et si cela vous parle, je suis sĂ»re que vous aurez autant de plaisir que moi Ă  pratiquer le mois d’or, ou Ă  vous (faire) offrir un rituel Rebozo
 

Quelques livres sur la naissance


Caroline M.

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Le bain : les ruses pour y aller, y rester, ou en sortir !

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LE BAIN, SPA OU TSUNAMI

Hier, comme quasiment tous les soirs, c’était l’heure du bain quotidien de Jeanne vers 19h00. Bien que ce bain ne soit pas obligatoire tous les jours, ma Jeanne adore le bain et si elle y va parfois un peu Ă  reculons, je lui propose alors de commencer par verser tous ses jouets dans le bain (canards en plastique, billes diverses, jeux d’eaux datant de quand elle avait 6 mois – elle a 5 ans – et tout ce qui lui passe sous la main), et en gĂ©nĂ©ral, ça suffit Ă  la motiver ! En revanche, pour Lucien, c’est une autre paire de manches : plus les annĂ©es passent, moins il a envie d’y aller. Et surtout : plus avec sa sƓur

RUSES POUR Y ALLER, Y RESTER OU EN SORTIR

1/ Y ALLER 

On ne va pas se mentir : parfois, donner le bain Ă  ses enfants peut-ĂȘtre, comment dirais-je
 contraignant (pour ne pas dire chiant !!!) et il faut parfois ĂȘtre « inventif » pour que nos enfants y aillent, se lavent ou quittent la baignoire !!! Pour Lucien, j’ai trouvĂ© la meilleure des ruses, je vous la donne, elle marche Ă  tous les coups (en tout cas chez moi, j’espĂšre que cela sera le mĂȘme cas chez vous)  : transformer la baignoire en piscine municipale. J’explique :

Je lui mets son bonnet de bain, son maillot de bain, ses lunettes de piscine, ses brassards (mĂȘme s’il sait nager comme un poisson) et je mets un petit marche-pied de chez Ikea en guise de (FAUX !) plongeoir !!! il monte dessus, et fait semblant de sauter Ă  pieds joints ce qui a pour effet de vider en un Ă©clair 30% d’eau !!! Mais croyez-moi, ça marche !

Ma deuxiĂšme ruse pour que mes enfants aillent au bain, c’est tout simplement
 d’y aller avec eux !! Oui, je sais, on n’a pas tous toujours le temps, mais je me suis aperçu qu’au final, c’était un des rares moments de complicitĂ© que je pouvais avoir vraiment avec eux (je ne suis pas un grand fan des constructions de Playmobil Ă  rallonge). Et puis le fait d’ĂȘtre dans l’eau avec eux, ça fait dĂ©jĂ  un peu vacances !!! Deux options en ce qui me concerne : j’y vais tout nu ou
 Tout habillĂ© (oui, je suis joueur) !!! Et l’une comme l’autre les fait toujours mourir de rire. C’est ce qu’on appelle vraiment « mouiller le maillot » et la salle de bains ! Essayez, vous verrez, je suis sĂ»r que, vous aussi, vous aurez votre petit succĂšs 😉

2/ Y RESTER POUR S’AMUSER

Comme je vous le disais au chapitre 1, je voyais, dans le passĂ©, le bain comme une sorte de contrainte : rester Ă  cĂŽtĂ© pour jouer les maĂźtres nageurs de mes enfants alors que j’avais mes lasagnes Ă  finir, cela ne me rendait pas dingue. Et puis un jour, je me suis dit que quitte Ă  ĂȘtre lĂ , autant en faire un chouette moment de la journĂ©e, et tenter de me marrer avec eux, avec un peu de chance, cela pourrait m’économiser la partie de Playmobil ou de poupĂ©es Ă  coiffer qui, j’avoue, n’est pas vraiment ma tasse de thé 

Alors, j’ai maintenant en poche 2-3 petits jeux qui m’amusent autant qu’eux, et font de ce moment un moment hyper cool :

Le grand jeu de Jeanne Ă©tant d’ĂȘtre un “dauphin”, il faut que je lui demande de me rapporter qui une bille, qui un Playmobil, bref un de ses jouets pour lesquels elle adore « plonger » dans le bain (comprendre : en mettre partout !) et c’est vrai qu’en gĂ©nĂ©ral, au bout de 15 mins, mon 1m84 commence Ă  fatiguer de se retrouver Ă  90 degrĂ©s au-dessus de la baignoire !!! Mais elle est heureuse comme tout. (Ce jeu se dĂ©cline Ă©galement hors de la baignoire quand elle veut jouer au “chien-qui-rapporte-tout”)

Le concours d’apnĂ©e pour savoir qui dĂ©barrassera la table est imparable. À la seule condition d’y participer soi-mĂȘme (si, si) : on se bousille encore une fois un peu les lombaires, on plonge la tĂȘte dans l’eau et, une fois les 21 secondes dĂ©passĂ©es (temps moyen d’apnĂ©e d’un enfant de 8 ans), on ressort la tĂȘte, les cheveux dĂ©goulinants, en disant « et bien ce soir, vous dĂ©barrasserez tous les 2 ». On peut dĂ©cliner ce concours avec « mettre la table, dĂ©barrasser la table, faire un massage Ă  papa » et en plus, ils adorent voir qu’ils progressent et Ă©clatent leurs records (Oui parce que quand mĂȘme, j’essaye tout de mĂȘme parfois de les laisser gagner
)

3/ EN SORTIR

LĂ  encore, j’ai quelques As dans la manche. Surtout quand on s’est bien amusĂ©, la difficultĂ©, c’est ensuite d’en sortir 😅. Le plus facile (bien que le moins « sympa ») ? « Vous avez vidĂ© le ballon d’eau chaude ». En gĂ©nĂ©ral, le bain passe Ă  14 degrĂ©s au bout de 20-25 minutes, et Ă  moins d’ĂȘtre nĂ© en Bretagne, ça donne aux enfants l’envie de s’emmitoufler dans une bonne grosse serviette chaude !! (→ ça aussi, c’est une bonne technique, mettre la serviette sur le sĂšche-serviette avant. Mais j’imagine que vous connaissez
)

On peut aussi proposer de venir se sécher devant un bon feu (si on a une cheminée), ou de se faire un gros cùlin sur le canapé, en lisant une histoire. En général, chez moi, en tout cas, ça fonctionne pas mal

Le jeu du caillou, hĂ©ritĂ© de mon enfance, est aussi dans le Top 3 des ruses pour sortir du bain. On pose l’enfant accroupi sur le tapis de bains, on le recouvre avec la serviette et on joue Ă  le chercher partout « Jeanne, oĂč es-tu ?!! C’est pas vrai, elle est partie toute seule faire les courses !  » jusqu’au moment oĂč on tombe sur ce « gros caillou ». « Mais c’est quoi, ça ? un caillou ? dans ma salle de bains ??? AHHHH 
il bouge !!  Qu’est-ce que c’est que ça ??? (on tĂąte
) Une tĂȘte ? Mais ça rigole en plus ce caillou !! » et ça finit en attaque de chatouilles et de rires. C’est maintenant eux-mĂȘmes qui me rĂ©clament de sortir pour faire ce jeu du caillou ! 

EN NOVEMBRE DANS L’APPLI’ ✹

cool parents make happy kids appli

Apaiser mes colĂšres & celles de mon enfant đŸ’„

Enfin, il nous reste toujours le bon vieux « fais voir tes doigts ? Aaaaah mais ça ne va pas du tout, t’es tout(e) fripĂ©(e), on dirait les mains de papy (mamy) » et celui-lĂ , il fonctionne Ă  merveille, avec une petite dose de mensonge !

LE TEMPS PASSE


Le bain avec ses enfants est un chouette moment qui finit rapidement par disparaĂźtre (vers 10-11 ans, aprĂšs la dĂ©couverte de la douche), que ces moments qu’on aimait tant quand ils Ă©taient bĂ©bĂ©s et qu’on prenait tellement de plaisir Ă  leur donner peuvent parfois transformer nos salles de bain en pataugeoire, mais au final, et comme disait ma grand-mĂšre Simone « c’est rien, c’est de l’eau, t’es pas en sucre » ! Finalement, ce moment du bain, mĂȘme si on n’a pas toujours l’énergie pour, peut aussi ĂȘtre un moment magique, un moment de connexion avec son enfant, aussi cool que de lire une histoire dans le lit le soir et que le temps passant extrĂȘmement vite, on a intĂ©rĂȘt Ă  en profiter au maximum !!! Moi, aujourd’hui, j’ai un fils de 18 ans, Romain, et quand je revois les photos de ce petit bonhomme (qui fait maintenant 1m92) dans la baignoire et que je me souviens de nos fous rires, je me dis que l’on devrait plus souvent penser Ă  plonger avec nos enfants dans notre piscine municipale !

Cyril.D (3 enfants et pas deux comme dit la newsletter)

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Pas facile de se sĂ©parer, qui plus est quand on a des enfants ! Voici quelques pistes pour “rĂ©ussir sa sĂ©paration”

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Séparation avec enfants : comment réussir sa rupture ? 

Saviez-vous que l’on compte environ 350 000 sĂ©parations chaque annĂ©e ? Que prĂšs d’un mariage sur 2 termine par un divorce ? Bien sĂ»r, il n’est jamais simple de se sĂ©parer, mais les choses deviennent souvent encore plus compliquĂ©es lorsque la sĂ©paration implique des enfants. 

Si nous ne sommes plus un couple amoureux, rappelons-nous que nous restons et resterons toujours un couple parental
 Alors, comment surmonter cette rupture et construire une nouvelle vie heureuse pour tous ? Peut-on minimiser les tensions et prĂ©server le bien-ĂȘtre Ă©motionnel des enfants (et les nĂŽtres au passage). Voici quelques pistes de rĂ©flexion de CĂ©cile C et ses amies, fruits de leurs chemins et de leurs expĂ©riences, pour rĂ©ussir sa sĂ©paration avec enfants
 

Et si la rupture Ă©tait l’occasion d’une nouvelle page et non une fin

Toutes les sĂ©parations ne sont pas les mĂȘmes ! Parfois, elles sont une dĂ©cision commune, parfois, c’est l’un des deux partenaires qui souhaite prendre le large
 Lorsque l’on est quitté·e, on ne voit pas forcĂ©ment immĂ©diatement la porte qui s’ouvre, et ce n’est pas simple d’envisager ce changement du bon cĂŽtĂ©. 

On a souvent l’impression qu’une sĂ©paration est un Ă©chec. Mais on peut regarder ça comme une “simple” Ă©tape de la vie : on choisit de quitter notre compagne/compagnon pour se sentir mieux, pour vivre la vie Ă  laquelle on aspire, pour former le couple qui nous fait vibrer, pour incarner auprĂšs de notre enfant l’Amour qu’on lui souhaiterait un jour vivre
 Transmettons-leur cette confiance en la vie et en l’avenir plutĂŽt que la lourdeur du mot Fin ! 

C’est aussi leur transmettre que nous prenons la pleine responsabilitĂ© de ce que nous choisissons de vivre, pas de supporter !

Être honnĂȘte avec les enfants


On sait Ă  quel point les enfants sont empathiques ! Il est illusoire de penser qu’on va leur cacher ce qui nous touche de si prĂšs ! Quand nous Ă©tions en train de prendre la dĂ©cision, mon ex et moi ne pouvions pas en parler. Pour autant, le comportement des enfants Ă©tait clairement plus tendu, sans mĂȘme qu’ils en soient conscients bien sĂ»r. DĂšs que nous avons pu leur expliquer la situation, les choses ont commencĂ© Ă  s’apaiser un peu
 L’objectif n’est bien sĂ»r pas de les prendre pour notre psy ou notre meilleur·e ami·e, ni de les tenir au courant de nos hĂ©sitations, mais lorsque la dĂ©cision est prise, essayons d’ĂȘtre au plus clair avec eux, mĂȘme si rien n’est encore calĂ© !

On peut leur expliquer de maniĂšre claire et appropriĂ©e ce qui se passe et de les rassurer que tout ira bien et que nous ferons tout pour que cela soit un beau changement pour tous ! Voir aussi l’article sur annoncer sa sĂ©paration aux enfants. 

Nous avons essayé de les impliquer autant que possible dans les décisions qui les concernent (visite, garde
) sans pour autant leur donner la responsabilité de choisir entre papa ou maman !


 sans les prendre à partie

Voici deux travers Ă  Ă©viter, (trop) souvent rencontrĂ©s dans la douleur de la rupture et qui peuvent ĂȘtre toxiques pour les enfants. 

Trop partager nos émotions avec nos enfants

Que l’on soit triste ou soulagé·e de cette sĂ©paration, essayons de ne pas faire de nos enfants le rĂ©ceptacle de nos Ă©motions. 

Personnellement, j’ai grandi avec un pĂšre en dĂ©pression suite au divorce qu’il n’avait pas choisi. Qu’il est difficile d’apprendre Ă  ĂȘtre soi-mĂȘme en se sentant responsable du bien-ĂȘtre de son parent et de son Ă©quilibre ! Ce n’est pas Ă  l’enfant de porter son parent. Alors, sans jouer les fanfarons si on n’a pas le moral, il est primordial d’éviter de prendre nos enfants Ă  tĂ©moin de notre douleur. 

Et lorsque notre enfant repart chez l’autre, Ă©vitons de lui donner l’impression qu’on va ĂȘtre triste et malheureux sans lui. Un enfant a besoin d’avoir confiance pour avancer dans sa vie, ce n’est pas son rĂŽle de servir de bĂ©quille, de nous remonter le moral ou de nous protĂ©ger !

Juger, critiquer ou dĂ©nigrer l’autre

Il est extrĂȘmement dur pour un enfant d’entendre un parent critiquer ou dĂ©nigrer l’autre
 Dans son monde, chaque parent est parfait, et que ce soit vrai ou non, ce n’est pas la place de l’enfant d’entendre que “Papa n’a aucune idĂ©e de l’équilibre alimentaire” ou que “Maman est nulle pour les devoirs”. Et ces propos peuvent aller bien plus loin malheureusement. Trouvons d’autres oreilles pour partager ces rĂ©actions et vider notre sac si on en a besoin


Si l’enfant sent que, quand il raconte ce qu’il a fait avec l’un, cela rend l’autre triste ou en colĂšre, que cela gĂ©nĂšre de la tension ou du conflit : car l’enfant va chercher Ă  protĂ©ger son pĂšre/mĂšre en Ă©vitant de raconter ce qu’il vit. Une gymnastique bien difficile et pas trĂšs constructive pour l’enfant ! 

Garder une communication claire et ouverte avec notre ex-partenaire

Chaque rupture est diffĂ©rente et peut-ĂȘtre douloureuse. Quand la sĂ©paration est le fait d’un des partenaires, il peut ĂȘtre difficile de surmonter cette dĂ©ception ! MĂȘme blessĂ©, essayons de maintenir une bonne communication pour rĂ©ussir notre sĂ©paration avec enfants. 

Il n’y a pas de recette pour rĂ©ussir sa sĂ©paration ou pour se mettre d’accord sur la vie que l’on invente pour aprĂšs. Cela va dĂ©pendre des envies, des mĂ©tiers, des possibilitĂ©s, de l’ñge des enfants
 

  • Certains de mes ami·e·s se sont mis d’accord sur le mode de garde en cas de rupture avant mĂȘme d’avoir des enfants (et oui, enfants de divorcĂ©s 🙃
) ;
  • D’autres ont rĂ©ussi Ă  s’organiser de maniĂšre souple et intelligente avec des rythmes nĂ©gociĂ©s convenant aux deux parents
 
  • D’autres ont dĂ» passer par des mĂ©diations et jugements pour arbitrer leur sĂ©paration.

Lorsque les rĂšgles sont claires et la communication fluide, il est plus simple pour les enfants de naviguer sans culpabilitĂ© de l’un Ă  l’autre
 et plus compliquĂ© pour eux de jouer la carte de la concurrence 😉 (“Chez Papa, on a trop bien mangé  et toi, tu nous fais quoi ?”) !

Faire appel à un médiateur familial en cas de séparation avec enfants

Dans notre sĂ©paration, nous avons choisi de faire appel Ă  un mĂ©diateur familial. Son rĂŽle est d’aider Ă  faciliter les discussions entre les parents, Ă  garantir que les intĂ©rĂȘts des enfants sont pris en compte et Ă  trouver des solutions mutuellement acceptables. Si elle reste assez mĂ©connue en France, quasiment tous les couples qui se sĂ©parent au QuĂ©bec y ont recours spontanĂ©ment avec des rĂ©sultats plutĂŽt rĂ©confortants (4 sur 5 arrivent Ă  une entente en fin de mĂ©diation). 

Ces sĂ©ances nous ont permis d’ĂȘtre en terrain neutre pour discuter, exprimer nos prĂ©occupations et nos attentes concernant la sĂ©paration. Nous avons pu parler plus sereinement de la garde des enfants, de la pension alimentaire et de la rĂ©partition des biens
 La mĂ©diatrice, impartiale et bienveillante, a aidĂ© Ă  garder les discussions sur la bonne voie et Ă  nous concentrer sur nos intĂ©rĂȘts communs plutĂŽt que sur nos diffĂ©rences ou sur nos blessures. 

CĂŽtĂ© tarif, l’entretien d’information est gratuit, puis une participation (basĂ© sur un barĂšme de la CAF) est ensuite demandĂ©e pour chaque entretien. Pour trouver une mĂ©diation, il y a le site de la CAF de votre rĂ©gion, et aussi l’association pour la mĂ©diation familiale.

Prendre soin de soi

Lors d’une sĂ©paration, que l’on en soit Ă  l’origine ou non, il se peut qu’on soit chamboulĂ© profondĂ©ment, qu’on ait l’impression d’injustice, de trahison, d’abandon
 Autant de blessures ravivĂ©es qui viennent en Ă©cho Ă  des blessures d’enfance qu’il est important d’aller mettre au clair, Ă  la fois pour aller mieux, mais aussi pour Ă©viter de les faire porter Ă  nos enfants. Ce travail peut s’envisager avec un thĂ©rapeute psycho-corporel, une thĂ©rapie de l’enfant intĂ©rieur, en hypnose
 

D’ailleurs, si vous aspirez Ă  ĂȘtre un super parent, mais que vous vous sentez parfois dĂ©passĂ©, si vous avez envie de cheminer vers vous, si vous aspirez Ă  vous sentir plus prĂ©sent et kiffer votre vie Ă  fond avec (et sans) enfant, nous vous avons rassemblĂ© quelques astuces et rĂ©flexions dans un dossier spĂ©cial “parent Ă©panoui”. Pour le recevoir (gratuitement), n’hĂ©sitez pas Ă  nous laisser votre email ci-dessous pour que nous vous l’envoyions illico. Ça n’attend pas d’ĂȘtre un cool parent !

L’article Pas facile de se sĂ©parer, qui plus est quand on a des enfants ! Voici quelques pistes pour “rĂ©ussir sa sĂ©paration” est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

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Ces trucs qui ont tout changé dans ma relation pÚre-fils


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Ce soir, j’ai pris un sacrĂ© coup de canif dans l’espace temps. Mon fils de 18 ans, LĂ©onard, m’a demandĂ© s’il pouvait prendre ma tondeuse pour se « couper la barbe » (« quoi ? fais voir ??? ah oui, dis donc !!! »). Je lui ai machinalement rĂ©pondu  « oui », et il est reparti dans la salle de bain. Je suis restĂ© quelques instants comme un idiot devant la porte en me demandant si cette scĂšne venait bien d’arriver. Oui, mon LĂ©onard, mon petit garçon Ă  qui je changeais les couches, il n’y a encore pas longtemps (genre hier !) m’avait demandĂ© sa tondeuse
 

Notre relation a beaucoup Ă©voluĂ© ces derniĂšres annĂ©es
 Nous avons dĂ©veloppĂ© une sympathie, une admiration mutuelle, que nous n’avons pas toujours eue. 

Je me souviens de cette Ă©poque oĂč, petit, je m’inquiĂ©tais tant pour lui. Ces batailles rĂ©currentes au sujet des devoirs. Les avait-il faits ? (eh bien non
) Pourquoi ne travaille-t-il pas plus ? ( « Flemme
 ») Pourquoi ces mauvaises notes, et ces mots dans son carnet
 Sans compter le niveau sonore bien trop souvent trop Ă©levĂ© dans la maison, son agitation perpĂ©tuelle, sa nonchalance Ă  tout laisser traĂźner
 J’avais tant de reproches Ă  lui faire


Toutes ces petites choses du quotidien qui n’allaient pas, l’importance de “rentrer dans le moule”, de ne pas tomber dans la case du mauvais Ă©lĂšve, ces angoisses au sujet de “qu’est-ce qu’il va devenir”’ “Est-ce que je l’ai bien Ă©duquĂ© ?”
 

Tant de temps passĂ© à
 passer Ă  cĂŽtĂ© de lui ! 

De ce qu’il Ă©tait vraiment. À force de rouspĂ©ter, j’avais du mal Ă  rĂ©ellement profiter de lui (et je pense que je rĂ©ussissais mĂȘme Ă  me fatiguer moi-mĂȘme de rĂ©pĂ©ter les choses
). AprĂšs coup, je rĂ©alise que je n’avais pas rĂ©ussi Ă  crĂ©er un vrai climat de confiance. Parfois, il ne voulait pas nous parler de ses soucis Ă  l’école, voire nous mentait sur des petites choses, et je pense que finalement, il Ă©tait plus drĂŽle et joyeux avec ses amis, qu’il ne l’était le soir avec nous
 J’étais loin de lui offrir cette maison oĂč j’aurais aimĂ© qu’il ne se sente ni jugĂ© ni critiqué  mais acceptĂ©. 

Il aura fallu, il y a quelques annĂ©es, une intervention mĂ©dicale dĂ©licate qu’il a dĂ» avoir suite Ă  un accident pour rĂ©aliser tout le temps que j’avais perdu Ă  vouloir l’éduquer, pour qu’il soit comme ceci comme cela, au lieu de prendre plaisir Ă  ĂȘtre avec lui tout simplement. Suite Ă  cet Ă©vĂ©nement, nous avons dĂ©cidĂ© de nous trouver une activitĂ© commune, et nous allions chaque mercredi Ă  la salle de sport ensemble, qui l’avait acceptĂ© malgrĂ© ses 14 ans. C’était notre moment Ă  nous. Et puis au lieu de continuer Ă  me battre avec lui au sujet des Ă©crans, j’ai dĂ©cidĂ© de commencer Ă  jouer avec lui, cela a Ă©tĂ© le dĂ©but de parties endiablĂ©es (et je peux vous dire que je suis devenu un as de Mario Kart). C’est Ă  partir de ce moment-lĂ  qu’une nouvelle relation est nĂ©e
 que l’on s’est rapprochĂ©. 

J’aurais aimĂ© que l’on me donne ce conseil


En fait, il y a quelques annĂ©es, j’aurais aimĂ© que l’on me donne ce conseil, tout simple auquel je n’avais pas pensĂ© : trouve-toi une activitĂ© que tu aimes, Ă  faire avec ton enfant, rien qu’avec lui, et instaure votre petit rituel. Ça peut ĂȘtre : aller Ă  la piscine, aller choisir des livres Ă  la bibliothĂšque, cuisiner pour le dimanche soir, partir courir ensemble, pĂȘcher, qu’importe, tant que c’est un truc que vraiment, nous, adulte, on aime. Pour moi, cela a tout changĂ©. 

Une succession de déclics


J’ai aussi arrĂȘtĂ© de mettre une telle exigence sur ses devoirs, et aprĂšs coup, je me rends compte combien j’ai bien fait. AprĂšs son accident, il a voulu absolument devenir pompier volontaire, et trouver un truc qui le motive, un vrai tournant pour lui. Et il a mĂȘme eu son bac l’annĂ©e derniĂšre. Tant d’inquiĂ©tudes, tant d’heures de batailles, pour finalement pas grand-chose
  

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L’autre jour, je suis tombĂ© dans mon ordi sur les photos de ces premiĂšres annĂ©es. Et je me souviens de tout l’amour que j’avais pour lui, je me souviens de nos vacances, des Ă©vĂ©nements, des activitĂ©s que nous avons faites ensemble, mais je n’ai pas tant de souvenirs de soirĂ©es joyeuses en semaine, de moments de rire et de complicitĂ©. J’avais l’impression d’ĂȘtre l’adulte et lui l’enfant, et d’avoir oubliĂ© justement de faire l’enfant
 oubliĂ© de le rejoindre davantage dans son monde, plutĂŽt que de chercher Ă  le pousser vers le mien (qu’il rejoindrait de toute façon un jour)
 

Le temps qui passe ne se revit pas. Et plus il passe, plus il file à la vitesse d’un cheval au galop, comme me disait ma grand-mùre Simone


Et heureusement que j’ai eu ce dĂ©clic
 Et ce dĂ©clic, je vous le souhaite, sans attendre que votre enfant ait un accident. Ce dĂ©clic qui ne va pas supprimer toutes les contraintes de notre quotidien, mais qui nous fait changer de prioritĂ©. Et la prioritĂ© devient alors d’instaurer des vrais moments avec notre enfant, oĂč l’on est 100% avec lui, des moments qui nous fassent plaisir Ă  nous autant qu’à lui. 

Laurent . D

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“Je culpabilise de laisser mes enfants regarder la tĂ©lĂ©vision !”

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“J’ai encore laissĂ© mon fils devant la tĂ©lĂ©vision, avec des Ă©pisodes de la Pat Patrouille en boucle 
 J’avoue que je ne me sens pas Ă  l’aise avec cela. Je culpabilise un peu (beaucoup..), il n’a que 4 ans, et les mĂ©faits semblent nombreux.” Vous avez dĂ©jĂ  ressenti cette dĂ©tresse profonde face Ă  l’idĂ©e que notre enfant a regardĂ© un Ă©pisode de plus et que c’est MAL đŸ˜± !? 

OK, les recommandations sont plutĂŽt claires sur la question : pas d’écran avant trois ans, puis progressivement selon la rĂšgle 3- 6- 9
 Mais, dans la rĂ©alitĂ©, on se rend compte que ce n’est pas si Ă©vident que cela d’éviter les Ă©crans, qu’ils font bien souvent partie intĂ©grante de notre quotidien, et que, avouons-le, quelques minutes de rĂ©pit dans notre marathon quotidien sont parfois bien salvatrices
 

Si bien sĂ»r, l’objectif de cet article n’est pas de donner un blanc-seing, ou de rĂ©inventer ce que nombre d’études scientifiques ont mis en lumiĂšre, il me paraĂźt aussi tout Ă  fait important de te donner un peu d’air et de dĂ©culpabiliser sur la question.

Enfant et télévision : suis-je au clair avec moi ?

La culpabilitĂ© vient en gĂ©nĂ©ral du fait qu’on est tiraillĂ© entre les rĂšgles Ă©dictĂ©es par la sociĂ©tĂ© et ce qu’on s’autorise Ă  mettre en place. On peut donc, Ă  mon avis, de se poser la question : “pourquoi on choisit de laisser notre enfant regarder la tĂ©lĂ©vision ?” : est-ce parce que cela lui fait plaisir ? Parce que ça me permet d’avoir un temps pour souffler quelques minutes et me reposer ? Est-ce parce que sinon ils vont faire une crise de colĂšre terrible ?

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L’objectif, c’est vraiment d’ĂȘtre le plus clair possible avec soi : OUI, ON A LE DROIT d’avoir besoin d’une heure pour soi , et un dessin animĂ© ou un programme bien choisi peut nous donner cette pause qui nous permettra de nous sentir plus disponibles et ressourcĂ©es


Oui, on peut choisir certains programmes parce qu’on les trouve intelligents, beaux, poĂ©tiques, drĂŽles


En revanche, si le choix se fait sous la menace d’une crise de notre enfant, cela demande de rĂ©affirmer les rĂšgles : la pĂ©dagogie positive nĂ©cessite un cadre bien dĂ©fini (voir notre article sur la discipline positive). Bien sĂ»r, lorsqu’il y a eu des habitudes qui se sont installĂ©es, par exemple pendant les vacances, le retour Ă  une “norme” est parfois un peu inconfortable et pas toujours bien acceptĂ©. Ces moments de transition vont gĂ©nĂ©rer quelques frustrations, mais elles seront d’autant plus courtes que les rĂšgles seront claires et non nĂ©gociables
 

Enfant et tĂ©lĂ©vision : l’impliquer dans la dĂ©finition des rĂšgles

Comme souvent, il est toujours beaucoup plus simple de respecter une rĂšgle que l’on a participĂ© Ă  Ă©laborer. Discuter des rĂšgles de la tĂ©lĂ©vision par exemple, ou des Ă©crans, c’est l’occasion d’expliquer Ă  notre enfant pourquoi il nous paraĂźt important d’instaurer des rĂšgles, pourquoi on souhaite limiter le temps, choisir les programmes, etc. Pour autant, nous sommes l’adulte, on peut nĂ©gocier les modalitĂ©s (2 x10 minutes ou 1x 20 ?), mais pas le fond !

  • Ensuite, tout est possible et du ressort de chacun. On peut choisir de dĂ©finir un programme, et un moment auquel l’enfant pourra regarder la tĂ©lĂ©vision. 
  • On peut, et c’est souvent recommandĂ©, choisir de regarder le programme avec notre enfant, pour pouvoir Ă©changer avec lui. 
  • On peut imaginer crĂ©er de “bons TV” pour la semaine, le mois
. et se questionner “est-ce que tu prĂ©fĂšres 3 bons de 10 minutes ou un bon de 30 minutes ?” “OK pour un dessin animĂ© le mercredi et le week-end, mais pas pendant la semaine
” 
  • “Donc, on dit OK pour un sablier quand ta petite sƓur est Ă  la sieste”.

Bien sĂ»r, cela dĂ©pend de chaque famille, de l’ñge des enfants. C’est souvent plus difficile de tenir le cap pour le deuxiĂšme quand l’aĂźné·e a dĂ©jĂ  le droit Ă  des moments de tĂ©lé  

Le fait d’élaborer des rĂšgles claires et prĂ©cises permet de se sentir moins frustrĂ© : on a moins le sentiment que le choix est arbitraire. Ce n’est pas le bon vouloir du parent, selon son humeur du jour, de faire plaisir ou non, Ă  un instant T : c’est la rĂšgle qui rĂ©git les relations de famille. (Et attention, on s’y tient aussi, nous parents !!!! Quoi de plus injuste que d’avoir l’impression que les rĂšgles ne vont que dans un sens!)

Comment gĂ©rer la frustration de l’enfant qui veut continuer Ă  regarder la tĂ©lĂ©vision ?

Comme nous le disions, la frustration vient souvent du fait que les rĂšgles ne sont pas si Ă©videntes que ça. Si une semaine, je peux regarder 3 dessins animĂ©s, et la semaine suivante, on n’en autorise qu’un seul, il y a de quoi se mettre en colĂšre, non ? Cela semble normal de rentrer dans le cercle Sentiment d’injustice > frustration > (grosse) colĂšre


Bien sĂ»r, lorsqu’on amorce un changement, lorsque de “mauvaises habitudes” ont Ă©tĂ© prises et qu’on souhaite modifier le fonctionnement, il est motivant pour l’enfant de proposer de faire un jeu ensemble Ă  la place des Ă©crans.

Ce qui est sĂ»r, c’est que les Ă©crans Ă©vitent Ă  l’enfant de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’il pourrait faire, c’est une sorte de passivitĂ©, qui comble le vide et ne permet pas Ă  l’imaginaire de fonctionner. D’oĂč l’importance de l’utiliser avec parcimonie, car force est de constater que de nombreux programmes sont d’une grande qualitĂ©. Tout est comme d’habitude une question đŸ™‹â€â™€ïž d’équilibre.

D’ailleurs, si vous avez envie de dĂ©couvrir quelques clĂ©s pour mieux communiquer avec votre enfant (et sans vous rĂ©pĂ©ter ni trop crier, ce qui n’est pas la moitiĂ© d’un challenge ! ), vous pouvez renseigner votre email ci-dessous. Je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clĂ©s pour les faire coopĂ©rer (sans crier) ! Au programme : des conseils, des idĂ©es et des pistes faciles Ă  mettre en place pour rĂ©ellement changer les choses Ă  la maison. 👉 [WP-Coder id=”19″]

“Ah, il regarde encore la TV ?” Que faire face Ă  la rĂ©flexion des autres qui nous critiquent nos choix ?

Pas toujours facile de rĂ©agir sereinement face Ă  mamie qui rentre dans le salon et lance une petite remarque cinglante. En fait, notre rĂ©action est plus liĂ©e au fait que nous avons la mĂȘme croyance quelque part en nous
 plutĂŽt que le fait qu’elle la pointe.

Si nous sommes parfaitement alignĂ©s, que nous savons dans quel cadre et pour quelle raison nous avons choisi de laisser ce moment de dĂ©tente, il est facile de balayer la remarque d’un revers de main. En revanche, si nous ne sommes pas trĂšs Ă  l’aise avec notre choix, si nous avons nous-mĂȘmes l’impression d’ĂȘtre en faute, il y a de grandes chances pour qu’on soit blessĂ© par cette petite remarque et qu’on la prenne beaucoup plus au sĂ©rieux. 

Pour conclure, nous vivons dans un monde connectĂ© et la tĂ©lĂ© en fait partie qu’on le veuille ou non. Il y aura toujours des modĂšles extrĂ©mistes dans les deux sens, quelque part entre pas du tout, et trop tout le temps. Essayons de faire de notre mieux et dĂ©tendons-nous : il ne se grillera pas le cerveau en le laissant passer un moment devant la tĂ©lé  L’important me semble surtout ce que nous lui offrons de partager le reste du temps. đŸ€—

Caroline, maman de 4 enfants qui grandissent trop vite

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Comment échanger avec nos enfants sur leur journée ?

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Nous avons tous vĂ©cu ce moment oĂč plein d’entrain, nous retrouvons nos enfants aprĂšs leur journĂ©e d’école ou aprĂšs un week-end chez les grands-parents et que nous essayons de savoir comment se sont passĂ©s ces moments sans nous. Et lĂ  FLOP ! La seule rĂ©ponse que nous avons est un “Mouais c’était bien” ou “j’ai rien fait, je ne sais plus” ou mĂȘme pas de rĂ©ponse du tout. Alors pour Ă©viter ce petit instant de solitude un peu frustrant, nous vous donnons quelques pistes pour essayer de mener l’enquĂȘte ! (Un article de ClĂ©mentine D.)

  • Quelles questions poser et surtout comment les formuler
  • Parler de soi pour lancer la discussion
  • La diffĂ©rence entre les dĂ©tails qu’ils veulent nous parler, et ceux qui nous intĂ©ressent
  • On peut utiliser des outils intermĂ©diaires

L’art de poser les questions !

Quel parent n’a pas posĂ© comme question : “tu as mangĂ© quoi Ă  la cantine?” et s’est vu rĂ©pondre : des lasagnes (ou autres mets dĂ©licieux). Point final, fin de la discussion! Notons que nous avons tendance Ă  poser des questions assez fermĂ©es aux enfants. Cela est utile quand nous voulons connaĂźtre un fait en particulier mais c’est particuliĂšrement inefficace si nous voulons chercher Ă  lancer une discussion. Ainsi il est prĂ©fĂ©rable de poser des questions plus ouvertes, laissant la possibilitĂ© d’une rĂ©ponse large. Si nous reprenons l’idĂ©e de la cantine, nous pouvons tenter : “tu en as pensĂ© quoi du repas ce midi?”

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2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Si malgrĂ© nos tentatives, la discussion ne se met pas en place, nous pouvons proposer Ă  notre enfant de noter sa journĂ©e en nombre d’étoiles par exemple : “Tu mettrais combien d’étoiles Ă  ta journĂ©e aujourd’hui? Nous faisons souvent cet exercice autour de la table le soir et les enfants sont ravis. Cette formulation permet Ă  notre enfant de se poser dĂ©jĂ  la question du ressenti de sa journĂ©e et ensuite cela lui donne la possibilitĂ© de nous expliquer pourquoi il a mis 5 Ă©toiles par exemple. Vous serez surpris de voir Ă  quel point les enfants sont bavards et vont peut ĂȘtre compter sur leur doigt le nombre de bons moments pour les convertir en Ă©toile (ouf, ils n’ont que 10 doigts!)

Montrer l’exemple et parler de soi

On le dit souvent, les enfants apprennent par imitation or nous oublions souvent de parler de notre journĂ©e. Pourtant Ă  chaque fois que j’ai expĂ©rimentĂ© de raconter une anecdote de ma journĂ©e, mes enfants la mĂ©morisaient, ils rebondissaient sur le sujet et nous Ă©changions vraiment bien. Quand nous racontons notre journĂ©e, nous montrons l’exemple, nous leur apprenons Ă  positiver, Ă  relativiser ou encore Ă  hiĂ©rarchiser les Ă©vĂ©nements. Nous leur montrons que nous sommes “humains” comme eux, que nous vivons des choses quand ils ne sont pas avec nous. 

Il ne s’agit pas forcĂ©ment de rentrer dans tous les dĂ©tails mais de leur donner notre ressenti sur notre journĂ©e,comme nous aimerions entendre la leur. Par exemple, l’autre jour, je leur ai dit : “Aujourd’hui, je devais m’occuper d’un stagiaire et vraiment, il n’avait vraiment envie de rien faire. Ce n’était pas facile pour moi, il regardait tout le temps son tĂ©lĂ©phone et j’avais l’impression d’ĂȘtre inutile
” A prĂ©sent, il m’en reparle souvent, me demande, si j’ai eu d’autres stagiaires, s’ils sont contents et ce que je fais avec eux. Nous avons pu parler des mĂ©tiers qu’ils aimeraient faire, de comment ils feraient leur stage
 

La diffĂ©rence entre les dĂ©tails qu’ils veulent nous parler, et ceux qui nous intĂ©ressent

Il y a des jours oĂč nos enfants vont ĂȘtre loquaces et d’autres beaucoup moins. L’école et ce qui se passe loin de nos yeux est aussi un peu leur jardin secret. Pas de panique donc si notre enfant ne raconte pas grand chose tant qu’il sait que nous sommes lĂ  pour l’écouter s’il a besoin. Nous pouvons essayer de parler avec les adultes qui s’occupent d’eux si nous sentons qu’il y a un souci, mais d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, n’ont-ils pas le droit de ne pas tout nous dire ? 

En fait gĂ©nĂ©ralement, ce n’est pas tant qu’ils ne veulent PAS nous dire les choses, mais plutĂŽt que ce qui va lui paraitre ĂȘtre essentiel dans sa journĂ©e, peut nous paraĂźtre trĂšs futil, et inversement !  L’autre jour, mon fils m’a racontĂ© pendant 5 bonnes minutes que sa copine lui avait donnĂ© une paillette en forme de cƓur (paillette qu’il a fallu entre autre retrouver au fond de sa poche!). Il m’a dĂ©taillĂ©, la forme, la couleur, Ă  quel moment elle lui avait donnĂ©e, pourquoi il Ă©tait content
 Évidemment cette anecdote ne reflĂšte qu’un infime pourcentage de sa journĂ©e et j’avoue que je n’y voyais pas grand intĂ©rĂȘt. Pourtant, c’était apparemment l’évĂ©nement fort de sa journĂ©e qu’il souhaitait partager avec moi.

Et puis d’autres fois, il est essentiel de rester ouverts aux Ă©motions qu’ils peuvent ressentir sans tenter de les raisonner. Par exemple, lorsqu’ils racontent les tensions avec leurs camarades ou les injustices qu’ils ressentent parce qu’ils ont Ă©tĂ© rĂ©primandĂ©s par la maĂźtresse. Évitons le “c’est pas grave” au risque que la prochaine fois ils ne viennent plus nous raconter. Dans ces cas lĂ  nous pouvons privilĂ©gier la tournure : “je vois que tu as dĂ» te sentir blessĂ© / humiliĂ© 
” En faisant cela, nous ne portons pas de jugement, nous invitons au dialogue et montrons notre disponibilitĂ©.

On peut utiliser des outils intermédiaires

Quand nos enfants sont vraiment trÚs mutiques, nous avons encore une corde à notre arc. Nous pouvons utiliser quelques outils à notre disposition. 

Il existe des jeux de sociĂ©tĂ© pour lancer des sujets de discussion comme par exemple “un brin de jasette” ou encore la collection de cartes de Minus Edition. Ces jeux permettent, par des moyens ludiques, de faire participer tout le monde Ă  un temps d’échange.

A la maison, nous avons un petit rituel avant de dormir, nous remplissons le carnet de gratitude créé par CPMHK. Chaque soir avec mon fils, nous prenons 5 minutes pour remplir une page. Parfois, les langues se dĂ©lient et nous Ă©changeons davantage, d’autre fois, c’est simplement 3 mots. Nous pouvons parler de la journĂ©e ou d’autres choses : “quels sont les objets que tu as la chance d’avoir et qui te manqueraient si tu ne les avait pas?” “Si tu voulais amĂ©liorer une chose dans ta vie ce serait quoi?” A chaque fois, c’est un tendre moment de partage oĂč Ă  travers des petites questions simples, nous apprenons Ă  observer notre journĂ©e ou d’autres sujets en n’en gardant que le positif.

Alors mĂȘme si parfois, nos questions restent sans rĂ©ponse, pas de panique, restons Ă  l’écoute, ouverts et n’hĂ©sitons pas Ă  parler de nous pour montrer l’exemple. Il y a bien un moment oĂč le dialogue va s’ouvrir.

L’article Comment Ă©changer avec nos enfants sur leur journĂ©e ? est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

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DĂ©couvrir le langage d’amour de notre enfant, un vrai bonus dans la relation parent/enfant

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Nous aimons nos enfants et depuis qu’ils sont nĂ©s, voire mĂȘme avant, nous leur communiquons notre amour. Chacun de nous le faisons Ă  notre maniĂšre, de diverses façons et du mieux que l’on peut. Cependant, nous avons parfois la sensation que notre “je t’aime” ne trouve pas d’écho, que notre cĂąlin n’est pas bien reçu, ou que notre cadeau tombe vite dans l’oubli. Alors comment communiquer notre amour Ă  nos enfants pour qu’ils le sentent vraiment? Je laisse la parole Ă  ClĂ©mentine, maman de 3 enfants, qui va nous en dire un peu plus sur ce point.

J’ai rĂ©cemment vĂ©cu une expĂ©rience inattendue avec mon aĂźnĂ© : je lui ai offert un livre sans raison, juste pour le plaisir et je l’ai glissĂ© sous son oreiller. Vous auriez vu son visage s’illuminer quand il l’a dĂ©couvert
 Et cela n’a pas durĂ© juste quelques minutes ou quelques heures, son enthousiasme a durĂ© plusieurs jours. En lui offrant un cadeau sans raison, sans condition, sans rien attendre de lui, j’ai eu la sensation qu’ il s’est senti vĂ©ritablement aimĂ©.

Cette expĂ©rience m’a rappelĂ© le fameux livre de Gary CHAPMAN – les langages de l’amour – les actes qui disent “je t’aime” qui s’adresse principalement au couple. Je l’ai donc relu avec un autre regard en imaginant les langages d’amour de mes enfants. Je me suis demandĂ©e si mes enfants Ă©taient sensibles Ă  ma maniĂšre de leur transmettre mon amour.

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2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Dans son livre, Gary CHAPMAN explique qu’il y a 5 langages d’amour principaux et que chacun est plus ou moins rĂ©ceptif Ă  l’un d’eux. Ainsi, si quelqu’un nous donne de l’amour dans le langage qui n’est pas le nĂŽtre, nous pouvons nous sentir mal aimĂ©s ou pas assez aimĂ©s ou en recherche de plus d’amour car notre rĂ©servoir Ă©motionnel ne sera pas rempli. Il me semble donc intĂ©ressant de connaĂźtre le langage d’amour de nos enfants afin que nos actes ou paroles aient un vrai sens pour eux.

Voici en rĂ©sumĂ© les 5 langages de l’amour (pour approfondir davantage, je vous laisse lire le merveilleux livres)

Les paroles valorisantes : 

Les paroles valorisantes sont tous les propos positifs que nous pouvons offrir Ă  quelqu’un. Elles sont d’autant plus comprĂ©hensibles quand elles sont simples, directes et vraies (il ne faut pas se forcer Ă  les dire). Elles peuvent prendre la forme d’encouragement ou de compliment. L’intonation gentille et positive joue aussi un grand rĂŽle dans le message que l’on souhaite communiquer. Ces paroles peuvent ĂȘtre dites sans que la personne concernĂ©e soit prĂ©sentes, il y a fort Ă  parier que ces mots lui reviendront aux oreilles un jour !

Pour nos enfants, ce peut ĂȘtre : “tu es trĂšs beau avec cette chemise”, “bravo pour ton exposĂ©, tu l’as vraiment bien prĂ©parĂ©â€, “merci d’avoir mis la table”, “tu es le spĂ©cialiste du rangement, ta chambre est toujours impeccable”


Les moments de qualité : 

L’idĂ©e de ce langage est d’offrir un temps particulier avec une attention totale (sans ĂȘtre dĂ©rangĂ© par quelqu’un d’autre et sans ĂȘtre sur notre tĂ©lĂ©phone). Nous donnons un petit moment de vie unique oĂč le seul fait d’ĂȘtre ensemble nous rapproche affectivement. L’activitĂ© pratiquĂ©e est secondaire tant que le temps partagĂ© est qualitatif. Soyons Ă  l’écoute de l’autre et de ses besoins. Ces temps ensemble constituent des souvenirs pour l’avenir oĂč chacun peut venir puiser du rĂ©confort.

Pour nos enfants, ce peut ĂȘtre : faire un repas en tĂȘte-Ă -tĂȘte, lire l’histoire du soir et parler de sa journĂ©e, faire un jeu de sociĂ©tĂ© qu’il aura choisi, aller se balader au parc ou jouer au foot


Les cadeaux : 

Les cadeaux sont la preuve palpable et physique que la personne qui nous l’offre a pensĂ© Ă  nous. Le prix n’a pas vraiment d’importance, ce qui importe, c’est le geste. Tout le monde n’accorde pas la mĂȘme importance au reprĂ©sentation physique de l’amour. L’essentiel est que le cadeau soit offert sans raison (anniversaire, rĂ©compense
) mais qu’il soit uniquement le symbole de notre amour, de notre pensĂ©e Ă  l’autre. 

Pour notre enfant, ce peut ĂȘtre : un jouet qu’il souhaite auquel il ne s’attend pas, un bonbon glissĂ© dans sa poche de manteau, une carte posĂ©e sous l’oreiller, lui rapporter Ă  la sortie de l’école le petit gĂąteau que l’on nous donne au bistrot avec notre café 

Les services rendus

Dans ce cas, l’idĂ©e est de rendre service Ă  l’autre, gratuitement et sans condition. Plus le service rendu facilite la vie de l’autre, plus cela est comprĂ©hensible. L’essentiel est que l’on fasse le service sans avoir l’impression d’ĂȘtre forcĂ© Ă  le faire. 

Pour notre enfant ce peut ĂȘtre : lui prĂ©parer ses habits le soir alors que d’habitude, c’est lui qui le fait, l’aider Ă  ranger sa chambre de temps en temps, l’aider Ă  comprendre un document, Ă  rĂ©parer sa tour de lego 
  

Le contact physique : 

Le toucher est un moyen physique de communiquer notre amour. Il est essentiel pour chaque ĂȘtre humain, cependant certaines personnes y sont beaucoup plus rĂ©ceptives et sensibles.

Pour notre enfant ce peut ĂȘtre : un temps de cĂąlin le matin ou le soir, des bisous Ă  diffĂ©rents moments de la journĂ©e, lui tenir tendrement la main pendant une promenade, une accolade au retour de l’école 


En tant que parent, nous donnons toutes sortes d’amour Ă  nos enfants, nous leur disons des mots doux, nous les cĂąlinons, nous les aidons et nous leur offrons des cadeaux. Trouver le langage d’amour de notre enfant permet de pouvoir favoriser une maniĂšre de faire pour remplir son rĂ©servoir Ă©motionnel et par consĂ©quent d’amĂ©liorer nos relations. Pour trouver le langage de notre enfant, nous pouvons observer comment lui le communique : nous fait-il beaucoup de cĂąlins ? Est-il souvent sensible Ă  nos services ? RĂ©clame-t-il souvent de l’attention et du temps avec nous ?
 L’enfant exprime son amour avec le langage qui lui semble le plus appropriĂ© : le sien. MĂȘme en grandissant, nos enfants ont besoin de se sentir aimĂ©, ils ont besoin de paroles valorisantes plutĂŽt que de critiques, ils ont besoin qu’on les aide dans le devoir et moins dans les soins, ils prĂ©fĂšrent chahuter Ă  la maison que recevoir un baiser devant l’école
 Communiquer, notre amour Ă©volue et s’adapte Ă  l’ñge de nos enfants mais le langage lui reste le mĂȘme.  Un enfant qui se sent aimĂ© est un enfant qui a les clĂ©s pour bien grandir, avoir confiance en lui et vivre pleinement sa vie.

L’article DĂ©couvrir le langage d’amour de notre enfant, un vrai bonus dans la relation parent/enfant est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

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Disputes entre enfants : et si on leur apprenait à les gérer seuls ?

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“J’ai enfin arrĂȘtĂ© de dĂ©fendre ma fille face aux enfants qui l’embĂȘtent
”

Lors des disputes entre enfants, ou plutĂŽt cousines, j’ai dĂ©cidĂ© un jour d’arrĂȘter de dĂ©fendre ma fille
 Je vous raconte.

Aux vacances de la Toussaint, nous avons de nouveau passé deux semaines en famille. Ils sont une bande de 9 cousins entre 4 et 10 ans, bonne ambiance en perspective, me diriez-vous.

Sauf qu’une nouvelle fois, j’apprĂ©hendais les disputes entre les enfants
. Ma fille de 4 ans est trĂšs douce, et sa cousine du mĂȘme Ăąge a tendance Ă  beaucoup s’affirmer. Elle veut dĂ©cider de jeux, impose parfois ses rĂšgles, et surtout quand elle n’est pas d’accord, elle a tendance Ă  vite se mettre en colĂšre, et Ă  pincer sa cousine, voire Ă  lui mettre un coup
 

Ma fille est alors en pleurs, et cela me touche, m’affecte
 Je n’ai pas envie de la voir dans cet Ă©tat, elle ne le mĂ©rite pas


Cela m’agace qu’elle se fasse mener par le bout du nez. 

DÉMARRAGE ANNUEL MAINTENANT ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Et en mĂȘme temps, elle adore sa cousine, et 97% du temps, elles jouent ensemble comme des dingues et s’amusent. Mais quand une dispute Ă©clate, je ne supporte pas de la voir en pleurs, traumatisĂ©e par une autre gamine de 4 ans. Alors, j’avais jusqu’à prĂ©sent tendance Ă  gueuler sur sa cousine, quand ce genre d’évĂ©nement se produisait. DĂšs que sa cousine commençait Ă  s’énerver, ou Ă  l’embĂȘter, ma fille venait me voir, et je rĂ©glais son problĂšme. À sa place. Pour moi, il fallait que ces violences cessent et si les parents de sa cousine ne prenaient pas les choses en main, eh bien, j’allais pallier Ă  cela en intervenant moi-mĂȘme


Et puis un jour ou dĂ©tour d’une vidĂ©o de coaching mensuel de charlotte (je suis dans l’Appli’ Cool Parents. Oui un papa 😉 ), j’ai pris conscience du rĂŽle de victime dans lequel inconsciemment, j’enfermais ma fille. Certes, c’était important que sa cousine comprenne qu’il y a des limites Ă  ne pas dĂ©passer : en l’occurrence le respect de la personne qui est en face d’elle, mais il y avait aussi ma fille qui devait apprendre Ă  s’affirmer


Si je ne l’accompagnais pas pour qu’elle sache elle-mĂȘme s’affirmer face Ă  une autre enfant de son Ăąge, comment pourrait-elle un jour se dĂ©fendre face Ă  un autre individu plus ĂągĂ©, ou plus “embĂȘtant” ? Sa mĂšre, dont je suis sĂ©parĂ©, avait elle-mĂȘme jeune, vers Ă  l’ñge de 15 ans, eu une relation amoureuse oĂč elle s’était faite complĂštement Ă©craser par son conjoint, et cette situation s’était reproduit deux autres fois dans sa vie. Et si dans cette situation, je faisais prendre conscience Ă  ma fille de la force qui est en elle ? Lui donner les outils pour se dĂ©fendre elle-mĂȘme face Ă  une enfant de son Ăąge ? Lui faire comprendre qu’elle a droit de s’affirmer haut et fort, de dire Ă  l’autre de s’arrĂȘter, et peut-ĂȘtre mĂȘme, dans une situation plus complexe, de se dĂ©fendre physiquement. 

Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de rĂ©agir diffĂ©remment face aux disputes des enfants

Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de rĂ©agir diffĂ©remment
 Quand j’ai entendu Ă  l’étage qu’elles se disputaient, je suis montĂ©, et j’ai vu ma fille dans un coin de la chambre, en panique totale devant sa cousine qui la menaçait de lui envoyer un Sylvanian Ă  la figure
 Je me suis mis Ă  la hauteur de ma fille, je l’ai regardĂ© droit dans les yeux et je lui ai dis : 

  • “Tu ne vas pas te laisser faire par une fille de 4 ans ma chĂ©rie ? Tu sais que tu es trĂšs trĂšs forte ? Montre-moi tes muscles !” Elle me montre ses muscles
 “Ce n’est pas du costaud ça, ma chĂ©rie ?!” Je crois qu’elle Ă©tait complĂštement interloquĂ©e que tout Ă  coup, je lui parle de ses muscles.. “Ma chĂ©rie, mĂȘme si toi, tu n’as pas envie de taper les autres, parce que tu ne trouves pas cela cool, tu serais tout Ă  fait capable de lui faire mal, et de lui manger son Sylvanian si elle continuait”. 

Alors oui, cela peut vous paraĂźtre bizarre que dans une sociĂ©tĂ© oĂč la violence est prohibĂ©e, je lui fasse prendre conscience de sa force
 Mais c’est comme les gens qui prennent des cours de karatĂ©, d’autodĂ©fense ou de boxe : ce n’est pas parce qu’ils utilisent leurs compĂ©tences en cas de problĂšme qu’ils sont forts, c’est parce qu’ils savent qu’ils sont capables de se dĂ©fendre, qu’ils dĂ©gagent une Ă©nergie de sĂ©rĂ©nitĂ© et non de peur quoi renvoie Ă  l’autre “si tu as envie d’embĂȘter quelqu’un dans ce mĂ©tro, choisi plutĂŽt quelqu’un d’autre”, et que du coup, ils se font moins embĂȘter.

Je dis alors à ma fille 

  • “Par exemple, tu peux dire Ă  ta cousine : ça suffit maintenant, tu arrĂȘtes avec tes menaces, tu ne me fais pas peur, et cela ne m’amuse pas de jouer avec toi quand t’es comme ça !”.. 

Ma fille tente de répéter la phrase avec une énergie de petite souris morte de peur devant un tigre.

  •  “Redis la mĂȘme chose chĂ©rie, mais avec force et aplomb, je te montre
”. 

Elle rĂ©essaye une deuxiĂšme fois et commence Ă  trouver le jeu de rĂŽle et mĂȘme Ă  surjouer. Ce qui fait rigoler sa cousine, et 3 secondes plus tard, elles se retrouvent Ă  jouer Ă  un autre jeu et Ă  rigoler.

Quelques heures plus tard, ça y est, elles se disputent de nouveau. Ma fille accourut vers moi :

–  “Papa ma cousine, elle veut m’obliger Ă  jouer Ă  la maman et au bĂ©bĂ© et moi, je n’ai pas envie”. 

Au lieu de lui dire “Et bien ne joue pas avec si elle t’embĂȘte ou d’aller voir la cousine pour lui dire d’arrĂȘter de s’imposer, je m’y suis pris d’une diffĂ©rente façon : 

  • “ChĂ©rie, si tu n’as pas envie de jouer Ă  son jeu, tu peux lui dire ;  “en fait, je n’ai pas envie de jouer Ă  ton jeu, donc je te propose que soit on trouve un jeu qui nous amuse toutes les deux, soit on ne joue pas ensemble” vas-y essaye ! 

Elle lui dit, l’autre propose de jouer au chien et Ă  la licorne, rĂ©ponse enthousiasme, et c’était reparti, elles jouaient de nouveau comme les meilleures copines
!

J’en ai reparlĂ© avec elle le soir. Si vous aviez vu le visage de ma fille
. Elle Ă©tait tellement fiĂšre
 tellement fiĂšre de se rendre compte qu’elle pouvait elle-mĂȘme gĂ©rer ces situations, Comme si elle avait rĂ©alisĂ© qu’elle Ă©tait puissante, et elle aussi capable de s’affirmer.

J’imagine bien sĂ»r que le chemin pour continuer ainsi Ă  prendre de l’assurance, Ă  oser dĂ©fendre ses limites, Ă  s’affirmer, va ĂȘtre encore long
 toute une vie finalement peut-ĂȘtre
 Mais je suis heureux d’avoir maintenant pris le parti de chercher d’abord l’accompagnement Ă  dĂ©velopper sa puissance plutĂŽt que de courir pour la dĂ©fendre


François L.

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 Disputes entre enfants : et si on leur apprenait à les gérer seuls ? 

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“J’ai enfin arrĂȘtĂ© de dĂ©fendre ma fille face aux enfants qui l’embĂȘtent
”

Lors des disputes entre enfants, ou plutĂŽt cousines, j’ai dĂ©cidĂ© un jour d’arrĂȘter de dĂ©fendre ma fille
 Je vous raconte !

Aux vacances de la Toussaint, nous avons de nouveau passé deux semaines en famille. Ils sont une bande de 9 cousins entre 4 et 10 ans, bonne ambiance en perspective, me diriez-vous


Sauf qu’une nouvelle fois, j’apprĂ©hendais les disputes entre les enfants
. Ma fille de 4 ans est trĂšs douce, et sa cousine du mĂȘme Ăąge a tendance Ă  beaucoup s’affirmer. Elle veut dĂ©cider des jeux, impose parfois ses rĂšgles, et surtout quand elle n’est pas d’accord, elle a tendance Ă  vite se mettre en colĂšre, et Ă  pincer sa cousine, voire Ă  lui mettre un coup
 Ma fille est alors en pleurs, et cela me touche, m’affecte


Cela m’agace qu’elle se fasse mener par le bout du nez. 

Et en mĂȘme temps, elle adore sa cousine, et 97% du temps, elles jouent ensemble comme des dingues et s’amusent. Mais quand une dispute Ă©clate, je ne supporte pas de la voir en pleurs, traumatisĂ©e par une autre gamine de 4 ans. Alors, j’avais jusqu’à prĂ©sent tendance Ă  gueuler sur sa cousine, quand ce genre d’évĂ©nement se produisait. DĂšs que sa cousine commençait Ă  s’énerver, ou Ă  l’embĂȘter, ma fille venait me voir, et je rĂ©glais son problĂšme. À sa place. Pour moi, il fallait que ces violences cessent et si les parents de sa cousine ne prenaient pas les choses en main, eh bien, j’allais pallier Ă  cela en intervenant moi-mĂȘme


Et puis un jour au dĂ©tour d’une vidĂ©o de coaching mensuel de Charlotte (je suis dans l’Appli’ Cool Parents, oui un papa 😉), j’ai pris conscience du rĂŽle de victime dans lequel inconsciemment, j’enfermais ma fille. Certes, c’était important que sa cousine comprenne qu’il y a des limites Ă  ne pas dĂ©passer : en l’occurrence le respect de la personne qui est en face d’elle, mais il y avait aussi ma fille qui devait apprendre Ă  s’affirmer


DÉMARRAGE ANNUEL MAINTENANT ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Si je ne l’accompagnais pas pour qu’elle sache elle-mĂȘme s’affirmer face Ă  une autre enfant de son Ăąge, comment pourrait-elle un jour se dĂ©fendre face Ă  un autre individu plus ĂągĂ©, ou plus “embĂȘtant” ? Sa mĂšre, dont je suis sĂ©parĂ©, avait elle-mĂȘme jeune, vers l’ñge de 15 ans, eu une relation amoureuse oĂč elle s’était faite complĂštement Ă©craser par son conjoint, et cette situation s’était reproduit deux autres fois dans sa vie. Et si dans cette situation, je faisais prendre conscience Ă  ma fille de la force qui est en elle ? Et si je lui donnais les outils pour se dĂ©fendre elle-mĂȘme face Ă  une enfant de son Ăąge ? Lui faire comprendre qu’elle a le droit de s’affirmer haut et fort, de dire Ă  l’autre de s’arrĂȘter, et peut-ĂȘtre mĂȘme, dans une situation plus complexe, de se dĂ©fendre physiquement. 

Alors, j’ai dĂ©cidĂ© de rĂ©agir diffĂ©remment face aux disputes des enfants

Quand j’ai entendu Ă  l’étage qu’elles se disputaient, je suis montĂ©, et j’ai vu ma fille dans un coin de la chambre, en panique totale devant sa cousine qui la menaçait de lui envoyer un Sylvanian Ă  la figure
 Je me suis mis Ă  la hauteur de ma fille, je l’ai regardĂ© droit dans les yeux et je lui ai dit :

“Tu ne vas pas te laisser faire par une fille de 4 ans ma chĂ©rie ? Tu sais que tu es trĂšs trĂšs forte ? Montre-moi tes muscles !” Elle me montre ses muscles
 “Ce n’est pas du costaud ça, ma chĂ©rie ?!” Je crois qu’elle Ă©tait complĂštement interloquĂ©e que tout Ă  coup, je lui parle de ses muscles.. “Ma chĂ©rie, mĂȘme si toi, tu n’as pas envie de taper les autres, parce que tu ne trouves pas cela cool, tu serais tout Ă  fait capable de lui faire mal, et de lui manger son Sylvanian si elle continuait”. 

Alors oui, cela peut vous paraĂźtre bizarre que dans une sociĂ©tĂ© oĂč la violence est prohibĂ©e, je lui fasse prendre conscience de sa force
 Mais c’est comme les gens qui prennent des cours de karatĂ©, d’autodĂ©fense ou de boxe : ce n’est pas parce qu’ils utilisent leurs compĂ©tences en cas de problĂšme qu’ils sont forts, c’est parce qu’ils savent qu’ils sont capables de se dĂ©fendre, qu’ils dĂ©gagent une Ă©nergie de sĂ©rĂ©nitĂ© et non de peur qui renvoie Ă  l’autre “si tu as envie d’embĂȘter quelqu’un dans ce mĂ©tro, choisis plutĂŽt quelqu’un d’autre”, et que du coup, ils se font moins embĂȘter.

Je dis alors à ma fille : 

“Par exemple, tu peux dire Ă  ta cousine : ça suffit maintenant, tu arrĂȘtes avec tes menaces, tu ne me fais pas peur, et cela ne m’amuse pas de jouer avec toi quand t’es comme ça !”
 

Ma fille tente de répéter la phrase avec une énergie de petite souris morte de peur devant un tigre :

“Redis la mĂȘme chose chĂ©rie, mais avec force et aplomb, je te montre
”. 

Elle rĂ©essaye une deuxiĂšme fois et commence Ă  trouver le jeu drĂŽle, et mĂȘme Ă  surjouer. Ce qui fait rire sa cousine, et 3 secondes plus tard, elles se retrouvent Ă  jouer Ă  un autre jeu et Ă  rigoler.

Quelques heures plus tard, ça y est, elles se disputent de nouveau. Ma fille accourt vers moi : “Papa, ma cousine veut m’obliger Ă  jouer Ă  la maman et au bĂ©bĂ© et moi, je n’ai pas envie !”. 

Au lieu de lui dire “Eh bien ne joue pas avec si elle t’embĂȘte” ou d’aller voir la cousine pour lui dire d’arrĂȘter de s’imposer, je m’y suis pris d’une autre façon : 

ChĂ©rie, si tu n’as pas envie de jouer Ă  son jeu, tu peux lui dire : “en fait, je n’ai pas envie de jouer Ă  ton jeu, donc je te propose que soit on trouve un jeu qui nous amuse toutes les deux, soit on ne joue pas ensemble” Vas-y essaye ! 

Elle lui dit, l’autre propose de jouer au chien et Ă  la licorne, rĂ©ponse enthousiaste, et c’était reparti, elles jouaient de nouveau comme des meilleures copines
 !

J’en ai reparlĂ© avec elle le soir. Si vous aviez vu le visage de ma fille
. Elle Ă©tait tellement fiĂšre
 tellement fiĂšre de se rendre compte qu’elle pouvait elle-mĂȘme gĂ©rer ces situations, comme si elle avait rĂ©alisĂ© qu’elle Ă©tait puissante, et elle aussi capable de s’affirmer.

J’imagine bien sĂ»r que le chemin pour continuer ainsi Ă  prendre de l’assurance, Ă  oser dĂ©fendre ses limites, Ă  s’affirmer, va ĂȘtre encore long
 toute une vie finalement peut-ĂȘtre
 Mais je suis heureux d’avoir maintenant pris le parti de chercher d’abord l’accompagnement Ă  dĂ©velopper sa puissance plutĂŽt que de courir pour la dĂ©fendre


Laurent. P

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Être parent : c’est un incroyable coaching en dĂ©veloppement personnel !

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Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ma naissance en tant que maman a Ă©tĂ© un incroyable coaching en dĂ©veloppement personnel ! Ça n’a pas Ă©tĂ© un long fleuve tranquille. Il y a eu des remous, des moments oĂč j’ai eu le sentiment de toucher le fond, des personnes merveilleuses qui m’ont accompagnĂ©e vers plus de comprĂ©hension et d’empathie envers moi-mĂȘme
 Bref, un vĂ©ritable chemin sans fin vers plus de bonheur, plus de douceur pour moi et les autres, plus d’acceptation ! 

Et je sais qu’un chemin n’est jamais fini, qu’il y aura d’autres hauts et d’autres bas, que mes amours d’enfants viendront encore me chambouler dans mes dĂ©buts de certitudes, que je devrais encore me remettre en question, m’interroger, trouver des guides et avancer. 

Je vous partage quelques clĂ©s de cet incroyable coach en dĂ©veloppement personnel qu’est la vie. 

L’envie de bien faire

En bonne petite fille, bonne Ă©lĂšve, bonne collĂšgue, bonne femme, j’avais ancrĂ© en moi que je serais une bonne mĂšre ! Bien sĂ»r. Et cela partait de la meilleure intention : faire au mieux pour tout le monde, pour mes parents, pour mon travail, pour mes amis, pour mes enfants
 et pour moi ? Cela ne m’a mĂȘme pas effleurĂ© !

L’envie de bien faire est un merveilleux moteur, mais souvent, cette exigence implique de contrĂŽler, de vouloir tout gĂ©rer, de faire plus, plus vite, mieux. Cela implique d’apprendre Ă  s’organiser pour optimiser, gĂ©rer des to-do lists qui n’en finissent pas. Et d’un coup, quelque part en chemin, je suis passĂ©e du “bien faire” au “je dois/il faut”
 

Et quand on devient maman (ou papa j’imagine), il y a tant à penser pour subvenir, anticiper, pourvoir à tous les besoins d’un enfant. En plus du reste, cela va sans dire ! (Bon, OK, les soi-disant besoins, mais ça, je l’ai appris plus tard !)

Revoir mes priorités face aux injonctions paradoxales

Être performante et investie au travail. Être une femme libre et Ă©panouie. Une bonne Ă©pouse et amante. Une amie prĂ©sente et attentionnĂ©e. Manger sain. Penser Ă©colo
 Bref, comme tant d’autres, j’avais intĂ©grĂ© tant et tant d’injonctions pour faire plaisir Ă  tout le monde. Tant de choses Ă  faire sans questionner si elles Ă©taient justes pour moi. Et je me suis retrouvĂ©e coincĂ©e au milieu du pont : comment ĂȘtre une femme libĂ©rĂ©e ET une mĂšre Ă©panouie ? Comment ĂȘtre une Ă©pouse prĂ©sente ET une maman Ă  l’écoute ET une amie disponible ET une travailleuse modĂšle ET, ET, ET
 

NoyĂ©e par tous ces “JE DOIS”, je me suis vue disparaĂźtre. J’ai explosĂ© en vol. Burn out comme ils disent. Un peu pro, un peu perso, mais surtout je me suis sentie perdue, Ă©cartelĂ©e Ă  devoir aller travailler en laissant mon bĂ©bĂ© hurlant Ă  la garderie. Avec le recul, j’imagine que ma fille pleurait mes Ă©motions plus que les siennes ! 😉

DÉMARRAGE ANNUEL MAINTENANT ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

D’ailleurs, si vous voulez quelques clĂ©s et astuces pour cheminer vers vous, si vous aspirez Ă  vous sentir plus prĂ©sent et kiffer votre vie Ă  fond avec (et sans) enfant, nous vous avons rassemblĂ© quelques astuces et rĂ©flexions dans un pack spĂ©cial “parent Ă©panoui”. Pour le recevoir (gratuitement), n’hĂ©sitez pas Ă  nous laisser votre email ci-dessous pour que nous vous l’envoyions illico. Ça n’attend pas d’ĂȘtre cool avec soi et avec ses enfants !

PACK PARENT EPANOUI

Apprendre Ă  me respecter (et Ă  me faire confiance)

Bref, en touchant le fond, j’ai doucement pris le chemin de me retrouver. De m’écouter. ThĂ©rapies verbales ou psychocorporelles, et le cocktail l’appli’ Cool parents m’a profondĂ©ment aidĂ© : communication non violente, gratitude, confiance en soi, fatigue mentale
 chaque sujet m’a permis de cheminer, creuser pour DÉCOUVRIR CE VRAI MOI, celui que je n’avais pas pris le temps de rencontrer en tant qu’enfant, et qui m’aide aujourd’hui Ă  ĂȘtre parent. 

J’ai appris Ă  suivre les choix Ă  phase avec mon cƓur : quitter mon job de fonctionnaire pour ĂȘtre indĂ©pendante et me sentir plus libre d’ĂȘtre avec mes enfants. 

Si je me questionne parfois sur la pertinence de ce choix (suis-je plus dispo en Ă©tant Ă  mon compte ? En travaillant Ă  la maison quand les enfants sont lĂ  ? En traversant l’insĂ©curitĂ© financiĂšre ?). Je sais aussi que cette indĂ©pendance est en elle-mĂȘme une voie de dĂ©veloppement personnel. Elle m’ouvre le champ des possibles pour expĂ©rimenter, et crĂ©er la vie et le job de mes rĂȘves
 

Faire au mieux sans ĂȘtre parfait·e (et arrĂȘter de culpabiliser)

Bien sĂ»r, lorsqu’on change et qu’on aspire Ă  transformer sa vie, le plus dur Ă  surmonter, c’est rarement le regard des autres : c’est notre juge intĂ©rieur. Celui qui dit qu’on fait mal, qu’on devrait faire mieux, qu’on devrait ĂȘtre plus attentif, plus ceci, moins cela
 

J’ai l’impression d’avoir beaucoup avancĂ©, d’ĂȘtre plus Ă  mĂȘme de remplir mes besoins et du coup, de pouvoir rĂ©pondre Ă  ceux des autres, mais il m’arrive encore si souvent de me voir pĂ©ter un cĂąble, m’époumoner, m’égosiller puis m’effondrer. 

Je fais sincĂšrement de mon mieux, et quand je trĂ©buche encore, j’essaie de ne pas trop me juger, de ne pas rajouter de pression Ă  cette dĂ©ception. Je m’offre l’espace pour me calmer avant de pouvoir reprendre ça un peu plus zen ! 

Évoluer ensemble

Et c’est incroyable d’entendre mes enfants avoir compris tant de choses :

  • J’ai entendu ma fille de 9 ans me dire : “Tu sais maman, je crois que tu es trop Ă©nervĂ©e. Va faire un tour dehors et on en reparle si tu veux.” 😯. Justesse ou impertinence 😉 ? J’aime Ă  croire qu’elle s’offrira cette clĂ© plus facilement que moi quand elle sera plus grande.
  • Ou lorsque mon fils de 12 ans me dit “Tu sais maman, cette conversation est entre ma sƓur et moi. On te dira si on a besoin que tu interviennes.” 😉 Bon, je ne dis pas que je suis toujours tout Ă  fait joyeuse Ă  ces mots, et pourtant, c’est souvent si vrai !

“DĂ©cider d’aller bien et sourire Ă  la vie”, le meilleur coaching en dĂ©veloppement personnel

Loin d’ĂȘtre en mode mĂ©thode CouĂ©, j’ai choisi de dĂ©cider d’aller bien. J’ai vu que la vie m’amenait les Ă©preuves pour m’aider Ă  grandir, et j’essaie d’avoir pleinement confiance dans ce chemin que je ne comprends pas toujours. 

Certains jours, j’ai le sentiment d’ĂȘtre au pied d’une montagne vertigineuse, et d’autres, je choisis d’aller bien et de me nourrir de toutes ces bĂ©nĂ©dictions qui m’entourent : les oiseaux, le soleil qui revient aprĂšs la pluie, les blagues de mes enfants, les cĂąlins de mes proches
 

Je sais que le chemin continue, que mes enfants vont continuer Ă  me confronter, Ă  me questionner, Ă  me pousser Ă  Ă©voluer et j’en suis reconnaissante (mĂȘme si pas vraiment impatiente 😉), mais cela ne me fait plus peur, car je sais maintenant que je suis capable de tellement Ă©voluer.

NB de la Team CPMHK : Évoluer pour “se sentir mieux” c’est que te permet toute la TEAM CPMHK en te faisant prendre du recul sur chaque problĂ©matique de ton quotidien, en te donnant toute l’annĂ©e le soutien et l’énergie dont tu as besoin. Tu as juste Ă  te laisser guider ! Et on ne parle pas d’heures de thĂ©rapies, mais de 1h par mois (ou plus  bien sĂ»r si tu en as l’envie et la possibilitĂ©) !  Rien de compliquĂ©, En quelques semaines, tu verras dĂ©jĂ  les bĂ©nĂ©fices dans l’atmosphĂšre de ta maison. đŸ„°

Caroline, mĂšre et belle-mĂšre de 4 enfants

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L’hyperĂ©mĂšse gravidique, le calvaire de la grossesse

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L’hyperemesis gravidarum ou hyperĂ©mĂšse gravidique (HG pour les intimes) est la forme sĂ©vĂšre des nausĂ©es et vomissements de la grossesse. Cette maladie hormonale touche environ 3% des femmes selon les donnĂ©es actuelles et les symptĂŽmes sont plus ou moins sĂ©vĂšres en fonction des personnes. 

Rendue cĂ©lĂšbre par Kate Middleton, cette maladie reste pourtant Ă©nigmatique pour la plupart d’entre nous. Voici un tĂ©moignage de Lucie, maman de 2 enfants ayant souffert de HG pour ses deux grossesses. Elle raconte les 2 formes de HG qu’elle a traversĂ©es, mais surtout rappelle deux choses importantes : l’intensitĂ© de la maladie dĂ©pend des personnes, dĂ©pend des grossesses et surtout, si vous ĂȘtes concernĂ©e par cette maladie, vous n’ĂȘtes pas seule.

Les symptĂŽmes de l’hyperĂ©mĂšse gravidique

En gĂ©nĂ©ral, l’HG gĂ©nĂšre une perte de poids importante, une incapacitĂ© Ă  boire et Ă  s’alimenter, une fatigue extrĂȘme, des nausĂ©es constantes, des vomissements incontrĂŽlables, le tout pouvant mener Ă  l’hospitalisation. Cette phase peut durer 3 Ă  9 mois. PremiĂšre grossesse : la version facile de l’HG

La premiĂšre fois que je suis tombĂ©e enceinte, je ne savais pas comment mon corps allait encaisser la grossesse. J’avais espoir que cela se passe bien et que je sois Ă©panouie. Puis, au bout de quatre semaines de grossesse, tout a commencĂ© du jour au lendemain par des nausĂ©es. Des nausĂ©es Ă©quivalentes Ă  celles que l’on a avec une gastro. BloquĂ©e sur mon canapĂ©, en boule, j’ai cru que cela serait passager et que ” demain ” ou ” aprĂšs-demain ” ça irait mieux. Mais malheureusement, cela a empirĂ©.

Une semaine aprĂšs les nausĂ©es, les vomissements sont apparus Ă  leur tour et ça a continuĂ©. J’ai endurĂ© deux mois entiers de nausĂ©es et vomissements du matin au soir avec l’impression d’ĂȘtre sur un bateau qui tangue en pleine mer. Impossible de manger ou de boire de grandes quantitĂ©s
 De toute façon, je pouvais essayer, tout ressortait illico.

Pour ma premiĂšre grossesse, j’ai donc Ă©tĂ© en arrĂȘt maladie deux mois et j’ai perdu six kilos. Mon gynĂ©cologue m’a expliquĂ© que je souffrais d’hyperĂ©mĂšse gravidique, une maladie hormonale difficile, mais qui la plupart du temps se calme au bout de trois mois. Les mĂ©dicaments classiques donnĂ©s par mon gynĂ©co m’ont aidĂ© vaguement. J’étais sonnĂ©e, mais je me suis vite remise de ces deux mois de cauchemars.

AprĂšs tout, ce n’était que 2 mois, c’était ma premiĂšre grossesse et je n’avais pas d’enfant Ă  charge Ă  ce moment-là
 Le “round two” a Ă©tĂ© d’un autre niveau.

L’hyperĂ©mĂšse gravidique pendant ma seconde grossesse : l’une des Ă©preuves les plus dures de ma vie

Pour ma seconde grossesse, j’avais encore une fois l’espoir que tout se passe bien. AprĂšs tout, une premiĂšre grossesse est stressante, car c’est l’inconnu et mon gynĂ©co m’avait dit que les peurs majoraient les nausĂ©es et vomissements. Mais lĂ , j’étais sereine dĂšs le dĂ©but. Je pensais donc m’en sortir, avec au pire, un mois de dĂ©sagrĂ©ments de la mĂȘme intensitĂ© que pour mon premier enfant
 mais la vie en a dĂ©cidĂ© autrement.

Au bout de deux semaines de grossesse Ă  peine, les nausĂ©es et vomissements sont arrivĂ©s. Je me suis dit ” hey, je connais dĂ©jà
 ça va ĂȘtre dur, mais on va y arriver “. Puis l’intensitĂ© des nausĂ©es et des vomissements a augmentĂ© rapidement et fortement. Au bout de 4 semaines de grossesse, je ne pouvais plus me lever de mon lit et vomissais jusqu’à 10 fois par jour.  Dans l’impossibilitĂ© de manger ou de boire de grandes quantitĂ©s, alitĂ©e toute la journĂ©e, j’ai commencĂ© Ă  fondre. Au bout d’un mois, j’avais dĂ©jĂ  perdu 5 kg. Le plus long jeĂ»ne a Ă©tĂ© cinq jours entiers sans boire une seule goutte ni manger une seule miette. Je finissais par vomir du sang, il ne pouvait y avoir rien d’autre dans mon estomac de toute façon. Les seuls moments de rĂ©pit Ă©taient quand je dormais. Je rĂȘvais de nourriture, de boisson, de bien-ĂȘtre
 mais Ă  la seconde oĂč j’ouvrais les yeux, le bateau qui tangue Ă©tait de retour et je ne tardais pas Ă  vomir. 

DÉMARRAGE ANNUEL MAINTENANT ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

L’absence de nourriture et d’eau prolongĂ©e a fini par me crĂ©er des problĂšmes de foie. J’avais le teint gris, les joues creusĂ©es et au bout de quatre mois, je commençais Ă  perdre un peu mes cheveux. Je devais faire des prises de sang tous les 15 jours pour contrĂŽler certains paramĂštres ( mon foie notamment ). Les mĂ©dicaments classiques ne fonctionnaient pas et mon gynĂ©co m’avait expliquĂ© que, si mon Ă©tat ne s’amĂ©liorait pas, je devrais ĂȘtre hospitalisĂ©e voire mĂȘme, dans le pire des cas, interrompre ma grossesse.

Les jours passaient et l’amĂ©lioration ne venait pas, je commençais Ă  avoir peur pour moi et pour mon bĂ©bĂ©. Heureusement mon gynĂ©cologue a fini par me donner un nouveau mĂ©dicament qui m’a soulagĂ© : les vomissements ont enfin commencĂ© Ă  s’attĂ©nuer. 

Au bout de 4 mois et demi de grossesse, je commençais Ă  pouvoir me rĂ©alimenter un petit peu. J’ai perdu 12 kg en 4 mois sachant que je n’étais pas en excĂšs avant ma grossesse. Il a fallu attendre le 5e mois pour pouvoir arrĂȘter les mĂ©dicaments, manger des quantitĂ©s qui me permettent de reprendre du poil de la bĂȘte et retourner au travail doucement. Les nausĂ©es Ă©taient encore un peu lĂ , certains aliments ne passaient plus du tout, mais je commençais Ă  m’en sortir.

Un isolement douloureux

Si physiquement ce fut dĂ©jĂ  hyper difficile, le pire Ă  Ă©tĂ© le psychologique: avec cette foutue maladie, j’étais isolĂ©e et trouvais le temps terriblement long. Au fond de mon lit, j’étais tellement mal que c’était impossible de regarder un film ou une sĂ©rie. Comme parler me faisait vomir, je n’avais pas vraiment de conversation avec mon mari ou d’autres personnes par tĂ©lĂ©phone. Et le plus dur, ce fut la sĂ©paration que cela Ă  entraĂźnĂ© avec mon fils : impossible de m’occuper de lui, ĂągĂ© de 20 mois Ă  ce moment-lĂ . Son odeur de bĂ©bĂ©, si chĂšre Ă  mes narines en temps normal, me donnait une forte envie de vomir ( comme Ă  peu prĂšs toutes les odeurs en fait 
 ). Impossible de jouer avec lui, impossible de lui lire une histoire. J’ai eu le sentiment d’ĂȘtre coupĂ©e de lui et il m’a tellement manquĂ© ! Cette douleur lĂ , elle a Ă©tĂ© la pire.

PassĂ© le 5e mois, j’ai renouĂ© avec la vie, j’ai renouĂ© avec mon fils et la suite de ma grossesse a pu ĂȘtre enfin supportable. Je me suis accrochĂ©e, gardant en tĂȘte que ce n’était pas de la faute de mon nouveau bĂ©bĂ© mais que, pour sĂ»r, ça sera mon dernier enfant car ça fait trop mal.

Cependant, malgrĂ© la tempĂȘte que j’avais vĂ©cue, ce fut trĂšs touchant de voir tout le soutien que j’avais reçu de la part de mon mari et de ma famille. Cela a renforcĂ© nos liens. Mon mari a Ă©galement pris le relais pour les tĂąches du quotidien et, aujourd’hui encore, il est plus impliquĂ© qu’avant. De plus, et c’est ce qui m’émeut le plus, j’ai constatĂ© que mon mari et mon fils se sont rapprochĂ©s lors de cet Ă©pisode qui a impactĂ© nos vies Ă  tous les 3. Leur complicitĂ© s’est renforcĂ©e et mon fils a, par la suite, Ă©tĂ© moins demandeur de “ maman ” uniquement. J’ai ainsi constatĂ© qu’il y a du positif qui a pu ressortir de cette Ă©preuve difficile sur plusieurs plans. 

Un manque de reconnaissance qui existe encore

L’incomprĂ©hension des uns et des autres face Ă  ce que je vivais a Ă©tĂ© Ă©galement trĂšs dure Ă  encaisser. Cette maladie est encore peu connue et si j’ai pu trouver du rĂ©confort sur certains blogs, le reste des gens ne rĂ©alisaient pas que c’est  une maladie. Ils ne mesuraient pas l’intensitĂ© des symptĂŽmes et beaucoup pensaient que ce qui m’arrivait Ă©tait psychosomatique :

– ” Mais c’est normal de vomir pendant la grossesse 
 “

– ” C’est parce que tu stresses trop ! “

–  “ Des nausĂ©es ? Oui, ben comme toutes les femmes enceintes ! “

– “ On arrĂȘte pas de travailler pour des vomissements et des nausĂ©es quand on est enceinte quand mĂȘme ! “

Je suis allĂ©e Ă  l’hĂŽpital un soir et mĂȘme le mĂ©decin prĂ©sent m’a dit ” rentrez chez vous, 5 kg de perdus ça reste raisonnable. DĂ©tendez vous pour votre grossesse, prenez du gingembre et du coca, ça aidera ! “. J’ai eu l’impression que personne ne voyait ma dĂ©tresse.

Comment aider quelqu’un atteinte d’HG?

Les besoins des femmes atteintes de HG sont variés et il peut y avoir plusieurs façons de les aider en fonction de leur besoin. Souvent, tous les stimulis majorent les nausées et vomissements : la lumiÚre trop forte, trop de bruit, les odeurs. Parfois, la contrariété peut aussi renforcer les symptÎmes.

Dans mon cas, ce qui m’a aidĂ©e pendant la maladie, ce fut la venue de mes parents pour me soutenir moralement quelques jours. Le soutien de mon mari aussi. Comme je me sentais isolĂ©e parce que je ne pouvais pas vraiment ni parler, ni me distraire, leur prĂ©sence a Ă©tĂ© prĂ©cieuse. 

Autre aide incroyable, mon gynĂ©cologue qui a Ă©tĂ© Ă  l’écoute, sans jugement. Merci Ă  lui de m’avoir apportĂ© de la reconnaissance en me disant que 10% de ses patientes avaient les mĂȘmes symptĂŽmes que moi et de m’accrocher car c’était affreux. Il m’a recommandĂ© de consulter une psychologue quand mes forces seraient un peu revenues. Ce fut une excellente idĂ©e car cela m’a aidĂ© Ă  mettre des mots sur cette Ă©preuve que j’avais vĂ©cue et parlĂ© Ă  mon bĂ©bĂ© jusqu’à la fin de ma grossesse de ce qui c’était passĂ© dans mon corps et ma tĂȘte.

Enfin, je ne le savais pas Ă  l’époque, mais il y a des associations pour l’accompagnement des personnes atteintes de cette maladie comme “ 9 mois avec ma bassine ” ou encore “ Association HG ” qui peuvent ĂȘtre d’un grand soutien Ă©galement. 

L’isolement, la fonte musculaire, le mal-ĂȘtre
 cette maladie fut vraiment mon parcours du combattant et je salue et encourage les femmes qui le vivent (dans des proportions bien pires que moi pour certaines). Je partage donc ici que si vous traversez cela, vous n’ĂȘtes pas seule. Et si je peux vous donner de l’espoir, sachez que le plus beau des cadeaux que j’ai eu Ă  la fin de tout ceci, c’est un beau petit garçon et une belle petite fille en pleine santĂ© dont les regards Ă  la naissance m’ont rappelĂ© que cette bataille en valait mille fois la peine. Alors tenez bon!

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Cette fatigue qui nous fait perdre patience
 5 solutions

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Comme toi, comme beaucoup de parents, je suis parent et je connais la fatigue que cela implique (celle qui nous fait perdre patience 🙈)
 Parfois la journĂ©e se passe Ă©tonnamment bien, avec des soirĂ©es oĂč l’on profite avec nos enfants ; et parfois c’est l’inverse, la journĂ©e ne se passe pas toujours comme on l’aurait espĂ©ré  Les tĂąches ne vont pas se faire toutes seules, et on aimerait juste trouver “la” solution magique pour retrouver du temps pour soi, et plus d’énergie. 

Les soirs oĂč tout est fluide


On commence par transformer le salon en dancefloor, musique Ă  fond, chacun y va de sa chorĂ©e, au dĂźner tout le monde a des trucs Ă  raconter, “Eh maman, tu connais la blague du Monsieur qui se balade avec un pingouin ?”, ça rigole, ça mange n’importe comment, mais c’est drĂŽle, c’est vivant, et la bonne humeur prend le dessus sur les rĂšgles de biensĂ©ances ; on se prĂ©cipite dans la bibliothĂšque pour choisir l’histoire du soir
 Blottie contre moi, ma fille connaĂźt les textes par cƓur, c’est elle qui lit
 J’en lis une deuxiĂšme avec plaisir, puis des cĂąlins remplis d’amour, des bisous-prout
 Puis pour faciliter le dĂ©part, je m’empare de la peluche singe, que je commence Ă  faire parler « Bon y en a marre, elle ne veut pas s’en aller ta maman  ! Ça va les bisous baveux, on a envie d’ĂȘtre peinard ici ! Moi aussi, je peux te faire des bisous, Niaa Mioum Mioum !!! » Et ça rigole aux Ă©clats
. Je sors de la chambre, en me disant que c’est tellement bien ces soirĂ©es avec les enfants


Les soirs oĂč rien ne va


Et puis il y a des soirs oĂč cela se passe diffĂ©remment
 Tu ne sais pas par quel tour de magie noire, Ă  peine rentrĂ©s les enfants se disputent dĂ©jĂ  comme des chiffonniers, parce que chacun d’eux veut absolument jouer m-a-i-n-t-e-n-a-n-t avec cette de tĂȘte plastique qui tire la langue quand t’appuie dessus
 J’ai Ă  peine posĂ© le plat sur la table qu’ils rĂąlent dĂ©jĂ , leur façon de se relever 10 fois me fatigue, et j’ai vraiment du mal Ă  prendre ne serait-ce que 5 min pour Ă©couter les histoires Ă  rallonge de mon grand qui me raconte en dĂ©tail le dernier tome de “One Piece” au lieu d’aller prendre sa douche
 : “Mais tu vois lĂ  le Vogue Merry a quittĂ© Syrup, et il a croisĂ© le Baratie, c’est un bateau restaurant en forme de poisson, dirigĂ© par Zeff aux Pieds rouges, et alors Luffy doit travailler pour rembourser
” “Bon ce n’est PAS le moment Ă  la douche, il est tard !”

Ce qui fait la différence


RĂ©serve ton 28/01 ! ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Ce qui fait bien souvent la différence entre ces deux soirées :

Ce n’est pas que l’on est aujourd’hui un moins bon parent qu’hier.

Ce n’est pas que l’on est un soir de pleine lune.

C’est cette pu#@in de fatigue.

Cette fatigue qui nous fait perdre patience, qui ne nous permet pas en arrivant chez nous d’influer une bonne ambiance, cette fatigue qui rend impossible d’enfiler son costume de parent-drĂŽle-qui-fait-n’importe-quoi juste pour entendre ses enfants rigoler
 Bref, on s’embourbe dans des situations de tension, lĂ  oĂč plus (+) d’énergie nous aurait permis de les renverser avec lĂ©gĂšretĂ© et humour. 

Comment se procurer de l’énergie ?

Alors, face Ă  cette fatigue qui nous fait perdre patience
 quelles sont les solutions pour retrouver sa joie de vivre, celle qui rend les moments du quotidien pĂ©tillants, et nous fait mĂȘme rĂ©agir avec humour aux petites prises de tĂȘte.. ?

L’énergie ne s’achĂšte pas en magasin, Ă  moins d’aller voir du cĂŽtĂ© des d€alers 😅, ce que nous te dĂ©conseillons ❌ ; On te fait plutĂŽt 5 autres propositions (dont la cinquiĂšme, qui est ultra-efficace
) :

Solution 1/5

La premiĂšre rĂ©ponse la plus Ă©vidente : dormir un peu plus 
  Une Ă©vidence que l’on oublie parfois, mais si on a la possibilitĂ© de se coucher une heure plus tĂŽt, cela peut faire la diffĂ©rence
 Bien sĂ»r, avec les machines Ă  faire, le rangement, l’administratif, et tout notre bazar, se coucher plus tĂŽt n’est pas toujours simple
 Et quand on a un enfant qui ne dort pas, c’est mission impossible (Ă  moins de suivre notre coaching sommeil 😁). En revanche, si notre coucher tardif prend source dans notre fĂącheuse tendance Ă  chiller devant Netflix ou Insta
 ça vaut le coup de se mettre une alarme Ă  22h pour penser Ă  aller se coucher (comme un rĂ©veil, mais Ă  l’envers 😜)
 Quand on a un binĂŽme, cela peut aussi valoir le coup de discuter pour expliquer que lĂ , vraiment, on a besoin d’un bon sommeil rĂ©parateur, et pendant quelque temps on se dit qu’un soir sur 2 c’est l’autre qui gĂšre 😊

Solution 2/5

Faire une GRASSE MATINÉE !!! Comment est-ce possible, me direz-vous, quand on est parent !?

2 astuces simples (quand on en a la possibilitĂ© 😬) :

1/ Avoir un bon binĂŽme, Ă  qui on confie les kids la matinĂ©e jusqu’à 11H, Ă  charge de revanche ! C’est lĂ  que le “faire Ă©quipe” du couple prend tout son sens : offrir Ă  l’autre l’oxygĂšne dont il a besoin, c’est une belle preuve d’amoOOOur ! 

2/ Montrer aux enfants comment fonctionne la tĂ©lĂ©, ou prĂ©parer l’ordinateur branchĂ© sur le bon dessinĂ© animĂ©, pour qu’ils n’aient plus qu’à appuyer sur la barre espace “play” quand ils se lĂšvent. La brioche et le verre de lait dĂ©jĂ  prĂȘts Ă  cĂŽtĂ©, ou on leur explique bien comment faire pour prendre leur petit-dĂ©jeuner, et se mater leur dessin animĂ© SANS rĂ©veiller les parents. Et surtout ON DÉCULPABILISE !! Car notre enfant y gagne une super matinĂ©e, et un parent plein d’énergie ! Et puis on ne va quand mĂȘme pas se flageller de s’offrir du sommeil, car il me semble qu’on l’a forcĂ©ment bien mĂ©ritĂ© !! 🙂

Solution 3/5

Manger un Mars. Il parait que ça marche 👀

Solution 4/5

Se prendre un temps pour soi pour faire un truc que l’on AIME. Parce qu’ajouter Ă  notre emploi du temps chargĂ©, des choses que nous aimons (mĂȘme si c’est sortir faire la fĂȘte ), Ă©tonnement, cela ne nous prend pas de l’énergie, cela nous en PROCURE. On revient Ă  la maison, de bonne humeur, heureux d’avoir eu ce moment pour nous, et au taquet pour gĂ©rer les enfants. Dans le grand live de dĂ©marrage du Cool Boost mercredi dernier, on a demandĂ© aux Cool Parents « c’est quoi les moments pour vous qui vous donnent de l’énergie ? » et voici plein d’idĂ©es simples qu’ils nous ont transmis, et qui pourront j’espĂšre vous inspirer vous aussi : 

Solution 5/5

Probablement la proposition la plus efficace, pour un rĂ©sultat ici et maintenant (ou du moins dans quelques jours) 
 👉 Venir Ă  notre atelier live de dimanche prochain (28/01 Ă  21h) que nous ouvrons exceptionnellement et pour la premiĂšre fois Ă  toute notre communautĂ© 😍 !!

ON T’Y INVITE (35€ normalement rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s) pour te faire retrouver plein d’énergie en DIRECT, avec 3 exercices simples et hyper faciles que l’on va faire TOUS ENSEMBLE et tu vas ĂȘtre Ă©tonné  Ton Ă©nergie APRÈS 1h de ce live, n’aura rien Ă  voir avec ton d’énergie d’AVANT le live (surtout que le dimanche soir, il y a moyen de finir le WE sur les rotules
). Ne nous crois pas : viens l’expĂ©rimenter par toi-mĂȘme, surtout que cette fois-ci c’est offert (35€) !

👉 🔗 Pour y participer, inscris-toi ICI (replay disponible 24h, uniquement pour les inscrits)

MIEUX qu’un massage đŸ€©, MIEUX que ta sĂ©rie prĂ©fĂ©rĂ©e đŸ€©, MIEUX qu’une sĂ©ance de sport đŸ€© : cet un atelier en direct avec tous les Cool Parents et ça va te faire un bien fou ! Un moment rien que pour toi.

Pour suivre ce live et profiter de ses bienfaits, tu as juste besoin  : 

  • d’un canapĂ© (ou tout autre endroit) confortable
  • d’une bonne tisane (ou un verre de rouge si tu prĂ©fĂšres)
  • des Ă©couteurs (si besoin, pour ĂȘtre au calme)
  • un papier et un crayon, c’est plus pratique! 😃
  • des enfants couchĂ©s / occupĂ©s, ou un(e) conjoint(e) qui les gĂšre ✹🙏

Ce moment pour toi, tu l’as bien mĂ©ritĂ©. Et les exercices trĂšs concrets que l’on va faire en direct et en live vont te faire voir tes enfants diffĂ©remment, et te donneront une Ă©nergie de dingue pour dĂ©marrer ta semaine ! Cette fameuse Ă©nergie dont on a tant besoin pour que les choses se passent bien
.

Prends soin de toi,

Chloé

Maman de 2 minis & coach Team CPMHK

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Le pouvoir de l’enfant unique : DĂ©passer les stĂ©rĂ©otypes

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Être enfant unique, qu’est-ce que ça change en vrai ? Des enfants Ă©goĂŻstes, capricieux et solitaires ? Des parents culpabilisĂ©s ? Et si le devenir d’un enfant unique Ă©tait plus liĂ© Ă  son tempĂ©rament et son environnement qu’au fait qu’il soit “unique” ? 

De notre cĂŽtĂ©, on a Ă©levĂ© une famille recomposĂ©e de quatre enfants qui semble bien nous convenir malgrĂ© les inĂ©vitables prises de becs entre frĂšres et sƓurs. Pour mon amie Marie, qui a grandi avec quatre frĂšres et sƓurs et qui est maman d’un enfant unique, cela a Ă©tĂ© un dĂ©fi. Pour autant, elle se rend compte aujourd’hui qu’élever un seul enfant lui permet de se sentir pleinement disponible pour son fils, pour son mari, pour elle-mĂȘme. Elle a longtemps culpabilisĂ© de ne pas lui offrir cette complicitĂ© qu’elle a pu connaĂźtre. 

Quelle que soit notre histoire, nous gardons tous de beaux souvenirs et des regrets de notre enfance
 Et si pour autant, il n’y avait pas une seule maniùre d’avoir des enfants sociables, et surtout, heureux ! 

Alors, enfant unique, peut-on vraiment parler d’avantages et d’inconvĂ©nients ? Petit tour d’horizon de tĂ©moignages
 

“Je culpabilise d’avoir un fils unique”

VoilĂ  comment la conversation a commencĂ©. La naissance de son fils Evan a Ă©tĂ© compliquĂ©e. Elle qui avait grandi dans une grande fratrie a dĂ» revoir la famille de ses rĂȘves Ă  un seul enfant. 

Pour elle, c’était une impossibilitĂ© “physique”. Pour d’autres, c’est un choix qui n’empĂȘche pas pour autant une part de culpabilitĂ©. Le regard des autres est souvent dur et jugeant pour les parents d’enfant unique, mais doit-on pour autant se justifier Ă  tout-va ?

Comment les parents vivent-ils de n’avoir qu’un enfant ? Ou encore comment vivent-ils d’avoir un enfant unique ?

Et oui, rien que la maniÚre de poser la question donne une idée de notre maniÚre de penser


Le grand mystĂšre de la parentalitĂ©, c’est que dans tous les ingrĂ©dients qui constituent la vie d’un ĂȘtre, on n’a aucune idĂ©e de ce qui crĂ©e quoi
 Rien de mathĂ©matique. Une belle alchimie entre la personnalitĂ©, l’entourage, la maniĂšre de vivre des parents, les expĂ©riences
 

RĂ©serve ton 28/01 ! ✹

2024 : moins de fatigue, moins de cris, plus de KIFF đŸ„° N’attends pas !

Toutefois, nos enfants apprennent en partie Ă  percevoir le monde Ă  travers nos yeux, si nous culpabilisons, ils pourront pour certains y voir quelque chose d’anormal, quand ils sont petits. Si nous le vivons avec sĂ©rĂ©nitĂ©, il y a plus de chances qu’ils vivent ça sereinement eux aussi. 

Lorsque j’ai interrogĂ© mes amis, j’ai trouvĂ© les tĂ©moignages aussi passionnants que personnels ! Il n’y a pas de bonne solution, chacun la sienne !

  • “J’ai dĂ» faire le deuil de la grande famille dont j’avais rĂȘvĂ©. Peut-ĂȘtre aussi de la complicitĂ© vĂ©cue avec mes frĂšres et sƓurs. Je sais que quoi qu’il arrive, je ne suis pas vraiment seule, il y a toujours un frangin dans les parages
 J’ai longtemps culpabilisĂ© de ne pas offrir ça Ă  mon fils. Maintenant, je suis heureuse de pouvoir me sentir vraiment disponible pour Erwan et nous avons trouvĂ© d’autres solutions pour la sociabilisation” tĂ©moigne Marie. 
  • Lucie, elle, me disait “Avec mon frĂšre, c’était le chaos. Nous avions 8 ans d’écart et on ne s’est jamais entendu. On ne se comprenait pas. Nous avons hĂ©sitĂ© Ă  avoir un seul enfant, mon mari en voulait 2
”
  • Fabrice tĂ©moigne “Mon fils nous demandait souvent “pourquoi je suis seul ?”. Pour moi, c’était assez simple de lui rĂ©pondre. Mais je sentais que c’était moins Ă©vident pour sa mĂšre qui avait une sƓur et qui aurait aimĂ© avoir un·e petit·e dernier·Úre.”
  • Pour Alexandra, “j’avais peur que ma fille dĂ©veloppe le sentiment qu’un seul, ce n’est pas assez, comme j’avais pu le vivre. Ça ne s’est jamais posĂ©, car notre famille nous est apparue complĂšte, et nous sommes trĂšs heureux comme cela.”

Un choix pour un bonheur assumé

Pour d’autres parents, comme pour mes amis Fanny & Sylvain, un enfant, c’est juste bien : “ le plaisir de transmettre, d’ĂȘtre disponible sans ĂȘtre submergé·s, de conserver une logistique “simple””. 

D’autres font ce choix pour des raisons financiĂšres, Ă©cologiques ou sociĂ©tales, ou encore pour Ă©viter ou Ă  l’inverse reproduire ce qu’ils ont vĂ©cu
 

S’affranchir du regard des autres

Choisi ou pas, le regard des autres n’est pas toujours trĂšs agrĂ©able et on a parfois l’impression de devoir se justifier. “Alors, bientĂŽt le deuxiĂšme ?” “C’est quand mĂȘme bien un frĂšre/une sƓur !” 

Qu’on l’ait choisie ou subie, la dĂ©cision de n’avoir qu’un enfant n’appartient qu’au couple. Donc inutile d’user sa salive Ă  argumenter, expliquer, convaincre, dĂ©battre
 Nul doute qu’une fois balayĂ©e la question d’un revers de notre main ferme, nos questionneurs auront d’autres idĂ©es Ă  nous servir (tu allaites / n’allaites pas ?” “Comment ? Vous pratiquez le cododo !”)

Enfant unique : rĂ©flĂ©chir Ă  ce que je veux transmettre Ă  mon enfant plutĂŽt qu’aux avantages / inconvĂ©nients

Si les enfants uniques ont longtemps Ă©tĂ© pointĂ©s du doigt, accusĂ©s d’ĂȘtre Ă©goĂŻstes, de ne pas savoir partager, d’ĂȘtre immatures, dĂ©pendants, capricieux, solitaires et j’en passe. Il n’y a pas d’étude Ă  proprement parler qui indiquerait qu’il y ait quoi que ce soit de vrai. D’autant que les modĂšles familiaux Ă©voluent rapidement. 

De plus, de quelle Ă©ducation parle-t-on ? Il y a autant de standards familiaux que de familles : fusionnels, isolĂ©s, famille de trois avec une multitude de cousins / d’amis. 

Qu’est-ce que je veux pour mon enfant ? Qu’est-ce qui est important pour moi ? Comment lui transmettre ces valeurs ?

“Les gamins, c’est faites c’que j’fais. Pas faites c’que j’veux encore moins faites c’que j’dis”

Comme dans la magnifique chanson “quand je marche” de Ben Mazué 
Si nous vivons ouverts, heureux et connectés aux autres, ils pourront apprendre cela.

D’ailleurs, pour aller plus loin, si vous voulez des astuces pour rendre le quotidien plus “smooth”, et rĂ©ussir (plus souvent) Ă  rĂ©agir sans crier, sachez que j’ai conçu le pack CoopĂ©ration : un petit lot d’astuces et de solutions pour maximiser les chances que notre enfant coopĂšre quand on lui dit de se calmer, d’ĂȘtre sage, de mettre son manteau, etc. Laissez-moi votre email et recevez (gratuitement) le PACK “OUI PAPA OUI MAMAN” : Toutes les clefs pour les faire coopĂ©rer (sans crier) !  

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Mettre en place ce qui nous tient à cƓur

Ce n’est pas parce qu’on est enfant unique que l’on ne peut pas ĂȘtre entourĂ© de beaucoup de monde, et crĂ©er plein de chouettes relations. À l’inverse, on peut s’isoler dans une fratrie si c’est notre tempĂ©rament.

Donc, autorisons-nous Ă  faire ce qui nous convient sans trop se mettre la pression de ce qu’on devrait faire. On peut aussi faire confiance que si c’est son tempĂ©rament, notre enfant saura nous dire s’il a besoin de plus (ou moins) de collectif.

L’important est d’ĂȘtre en accord avec nos choix : 

  • on peut prendre un congĂ© parental et s’occuper de notre Loulou H24, et ouvrir les horizons un peu plus tard, 
  • Ou trouver un groupe de maman pour papoter parentalitĂ© et regarder nos enfants babiller,
  • Ou encore trouver un mode de garde collectif (crĂšche, halte-garderie
) un ou deux jours par semaine pour souffler et lui permettre de rencontrer d’autres enfants, 
  • Ou bien envisager une garde complĂšte et kiffer de reprendre le boulot !! 

Comment l’aider Ă  apprendre Ă  se dĂ©fendre ? 

Trop agressif ou pas assez ? C’est souvent dans la confrontation avec les autres que l’on apprend Ă  s’affirmer. Bien sĂ»r, c’est aussi une question de tempĂ©rament.

Pour Sylvie, son fils unique n’avait pas appris Ă  gĂ©rer le conflit “Tristan a grandi dans un milieu avec beaucoup d’adultes. Il a donc fallu lui apprendre Ă  faire face aux rĂ©actions dĂ©sagrĂ©ables des cours d’école : bagarres, disputes et rĂ©conciliations diverses. On a frĂŽlĂ© le harcĂšlement. Les sports co et les camps scouts l’ont beaucoup aidĂ© Ă  apprendre Ă  se positionner, et Ă  se dĂ©fendre si nĂ©cessaire.” 

Comment lui apprendre le partage et la réciprocité ?

On dit souvent que les enfants uniques sont Ă©goĂŻstes. Si c’est bien sĂ»r une idĂ©e reçue, voici ce que dit Christine “Avec MaĂ«lle, nous avons essayĂ© de l’aider Ă  comprendre l’importance de la rĂ©ciprocitĂ© et de l’échange. Nous faisions beaucoup de choses ensemble façon Montessori : le mĂ©nage, dĂ©barrasser la table, etc. Et puis, les sĂ©jours chez ses cousins ont aussi permis de se confronter aux partages des jeux d’enfants”.

Comment ne pas trop se mettre de pression en tant que parent ? 

On le sait, il n’y a pas de parent parfait. Mais pour le premier, les idĂ©aux sont souvent au taquet et il n’est pas forcĂ©ment facile de lĂącher certaines exigences pour retrouver la joie et la sĂ©rĂ©nitĂ©. Rappelons que le burn-out parental existe aussi dans les familles Ă  enfant unique donc restons-y attentifs pour nous comme pour notre entourage 😉. Sur le sujet, n’hĂ©sitez pas Ă  jeter un Ɠil Ă  l’appli “Cool parents”, un coaching 100% bienveillant pour grandir et partager dans notre rĂŽle de parent.

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Mon enfant quitte la maison 

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“J’ouvre la porte de la chambre.
Valise fermĂ©e. Un tas d’objets posĂ©s au sol. 

Un grand qui prend son envol. 

Pendant ces 4 derniÚres années, mon beau-fils de 19 ans était un peu ici, un peu ailleurs : garde alternée, internat, apprentissage


Mais aujourd’hui, Ă  l’aube de ses 19 ans, c’est un contrat d’alternance Ă  plus d’une heure de route, et surtout un appartement partagĂ© avec sa chĂ©rie. 

L’APPLI’ COOL PARENTS

Pour ĂȘtre accompagnĂ© tout au long de l’annĂ©e

Prùs de 15 ans de vie commune à chercher à se comprendre
 Parfois avec succùs, parfois moins.

15 ans Ă  chercher Ă  faire coĂŻncider nos rythmes, comme une danse savante sur une musique pas toujours Ă©crite sur le mĂȘme tempo.

Des images de complicitĂ©, de rire, de moments partagĂ©s
 mais aussi, bien trop de blessures et d’incomprĂ©hension.
D’engueulades et de colĂšre rentrĂ©e
 

Un amour qui est là, précieux, mais qui ne sait pas toujours quel chemin prendre


Mais aujourd’hui, je suis face à une valise.

Des objets qui s’entassent.
Des souvenirs qui se trient

Bien sûr, il reviendra.
Bien sĂ»r, un envol n’est pas une fin.

Mais elle est perturbante, cette page qui se tourne.

Je regarde en arriĂšre, et je vois trop de moments oĂč je n’ai pas su ĂȘtre en lien.
Je vois des moments riches, certes, mais trop de moments perdus sur des postures, sur des peurs, sur des attentes qui n’en valaient pas la peine. 

Je voudrais tellement que les valises de mes enfants ne soient pas teintĂ©es de cette amertume quand ils viendront Ă  s’envoler. Saurai-je mettre la relation au-dessus de la to-do list et sa flopĂ©e de croyance, d’”Il faut” et de “on ne doit pas” ?

Et face Ă  ces valises, j’imagine son frĂšre, mon tout petit, face Ă  cette chambre Ă  demi vidĂ©e, face Ă  cette page un peu plus tournĂ©e
 

Je projette (je crains peut-ĂȘtre) son dĂ©sarroi et sa tristesse, le manque de ce grand frĂšre qui lui sert de guide et de modĂšle


Qu’ils sont prĂ©cieux les liens de la fratrie !
Qu’ils sont grands et brillants les yeux de mon fils qui regarde son frùre.

Comme j’aimerais que ce grand frùre soit plus doux, plus gentil, plus soutenant.
Mais c’est un grand frĂšre, pourtant attentif. Ce sont leurs codes, leur humour, leurs dĂ©lires


De valise en valise, je revois mes départs : rien de vraiment serein, rien de définitif, rien de décidé. 

La vie qui s’occupe de continuer son chemin et lorsqu’on se retourne, on se rend compte que, oui, on n’habite plus là-bas !

J’admire cette capacitĂ© Ă  tourner la page !

Ces larmes qui perlent Ă  mes yeux, je les garderai pour moi.

Car il en faut du courage pour prendre cet envol.

Il en faut de la confiance en l’avenir, en soi, en ses capacitĂ©s.

Il en faut de l’amour pour se tenir droit et avancer

C’est son tempĂ©rament 

Le mien, plus nostalgique, a tendance à douter. 

Et puis, je me projette un peu sur nos enfants qui un jour, Ă  leur tour, dĂ©ploieront leurs ailes
 

Mon geekounet de 12 ans
 

Ma mini Ă©mo de 9
 

Je lis tellement de commentaires de ses parents désespérés de voir leurs enfants satisfaits de rester dans leur giron familial. 

Et d’autres tout aussi tristes de se sentir abandonnĂ©s, seuls, vidĂ©s de leur substance et de leur raison d’ĂȘtre.

J’admire SuperPapa d’avoir su transmettre cette confiance, cet amour inconditionnel, mais aussi cette capacitĂ© Ă  se frotter Ă  la rĂ©alité 

Allez, je vais sécher mes larmes et remettre mon masque du sourire

Comme si de rien n’était, comme si c’était normal
 

Ça Ă  l’air bien sĂ»r, mais ça n’empĂȘche pas que ça pince !

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La thĂ©rapie de couple : un tabou Ă  dĂ©passer depuis qu’on est parents

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Quand j’étais enceinte, on m’avait beaucoup parlĂ© de la difficultĂ© d’avoir un enfant pour le couple. On m’avait beaucoup dit que cela apportait des tensions entre les parents. Je me souviens que cela m’avait un peu effrayĂ©e. Tout allait globalement bien avec mon chĂ©ri et j’avais envie de fonder une famille avec lui. J’espĂ©rais donc que cette nouvelle aventure de la parentalitĂ© n’allait pas faire voler en Ă©clat ce que nous avions construit depuis le dĂ©but.

Au dĂ©but, avec notre nouveau-nĂ©, nous Ă©tions certes sur les nerfs Ă  cause de la fatigue, mais je n’ai pas eu l’impression que nous avions des “baby clash” particuliĂšrement. C’est un peu plus tard que nous nous sommes rendus compte du challenge: deux Ă©ducations diffĂ©rentes, deux univers diffĂ©rents, deux personnes dont les blessures sont diffĂ©rentes. Nos deux mondes qui jusque-lĂ  faisaient notre intĂ©rĂȘt commun l’un pour l’autre se sont entrechoquĂ©s pour devenir une menace l’un pour l’autre. Moi j’ai eu tendance Ă  surprotĂ©ger mon fils, le couver, j’étais floue parfois dans les limites que j’imposais. Mon mari quant Ă  lui a eu tendance Ă  ĂȘtre trĂšs sĂ©vĂšre avec notre fils, l’autoritĂ© et l’obĂ©issance passaient avant tout pour lui.

Moi j’ai refusĂ© ce cĂŽtĂ© de lui que je considĂ©rais militaire dans son Ă©ducation et lui combattait chez moi ce qu’il prenait pour un manque de cadre et un laxisme dans mon Ă©ducation.

Quand on Ă©tait chez les grands-parents aussi, cela Ă©tait source de tensions, car chaque famille avait son monde et son modĂšle d’éducation et la diffĂ©rence Ă©tait assez flagrante.

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Nous Ă©tions devenus deux Ă©trangers et forcĂ©ment, nous avons commencĂ© Ă  nous dĂ©chirer. Nous avons voulu dĂ©fendre nos positions, nous avons voulu changer l’autre et lui faire comprendre que c’est nous qui avions raison. Nous avions peur de l’inconnu que reprĂ©sentait un autre mode d’éducation. 

Comme nous avions envie d’avancer et que la communication devenait trop difficile, nous avons dĂ©cidĂ© de demander de l’aide et commencer Ă  consulter un thĂ©rapeute de couple. 

Au dĂ©but la dĂ©marche Ă©tait bizarre, je me sentais stressĂ©e, car rattrapĂ©e par l’idĂ©e reçue que “ça y est, on est au bord de la rupture si on va voir un thĂ©rapeuthe de couple”. Mais le dĂ©roulĂ© de la thĂ©rapie de couple m’a fait ressentir tout autre chose. On Ă©tait bien loin du clichĂ© oĂč chaque membre du couple est Ă  l’extrĂ©mitĂ© d’un canapĂ©, les bras croisĂ©s, et en face se trouve un thĂ©rapeute qui dit “Et qu’avez-vous ressenti quand il ou elle dit cela ?” Ă  l’autre partenaire. 

La thĂ©rapeute que nous avions rencontrĂ©e nous a accompagnĂ©s pour apprendre Ă  communiquer et nous connaĂźtre nous-mĂȘmes. Elle a mĂȘme Ă©tĂ© assez surprenante, car pour elle, peu importe le problĂšme que nous traversions, les clĂ©s Ă©taient : la clairvoyance sur ce qui se passait en nous et la communication.

Globalement, elle nous a amenĂ© Ă  comprendre que nous avions des besoins non satisfaits et dont nous n’avions pas conscience. Ainsi, sans conscience de ce que nous vivons Ă  l’intĂ©rieur, d’autres mĂ©canismes en nous se mettent en place comme ici de la peur, de la frustration et de l’agressivitĂ©. Mais le plus flagrant Ă©tait de comprendre que mon mari et moi avions les mĂȘmes besoins.

Nous avions un besoin de reconnaissance dans un premier temps : il Ă©tait important pour nous d’ĂȘtre validĂ©s en tant que parents par notre partenaire et respectĂ©s dans nos choix d’éducation. Voir l’autre constamment questionner nos actes appuyait sur ce manque de reconnaissance en nous, rĂ©veillant une agressivitĂ© sans prĂ©cĂ©dent entre nous.

Ensuite, nous avions un besoin d’appartenance : reproduire l’éducation que nos parents nous ont donnĂ© est une façon de rester “l’un des leurs”. Comme une fidĂ©litĂ© que nous avions envers nos familles et parents, un genre de “chez nous, c’est comme ça”.

Enfin, nous avions besoin de sĂ©curitĂ© et de certitudes concernant l’évolution de notre enfant: il est trĂšs angoissant pour mon mari d’imaginer notre enfant “mal Ă©levĂ©â€ et pour moi, il Ă©tait important qu’il ne soit pas “mal dans sa peau”. Chacun orientait donc son Ă©ducation avec ses peurs ou ce qui Ă©tait important pour lui. Mais dans ce contexte, voir son partenaire faire autrement Ă©tait un danger. Cela risquait d’éloigner notre enfant de notre but pour lui. Moi je pensais que “trop de limites serait destructeur pour son estime de lui, pour la relation entre nous et il sera soumis” et mon mari pensait “qu’il sera un adulte perdu et insolent si les limites sont floues”. Nous voulions donc imposer chacun notre modĂšle d’éducation pour nous rassurer que tout se passerait comme nous le voulions
 Je passe bien sĂ»r les autres besoins qui sont en lien avec cela (besoin de contrĂŽle
 etc) car l’on peut dĂ©rouler l’exercice assez loin.

Ainsi, en partant de ce que nous ressentions (peur, colĂšre, inconfort, 
) nous avons appris Ă  chercher le besoin non satisfait derriĂšre, puis, derniĂšre Ă©tape, nous avons appris Ă  l’exprimer. C’est comme cela qu’un “ArrĂȘte de crier sur lui !” de ma part, c’est transformĂ© en “j’ai besoin d’harmonie et d’ĂȘtre rassurĂ©e sur l’amour que tu portes Ă  notre fils”. C’est comme cela qu’un “Tu le couves trop !” de mon mari, c’est transformĂ© en “J’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ© sur le fait que mon fils gagne en autonomie”. 

Petit Ă  petit, cette thĂ©rapie Ă  fait des miracles dans notre couple car cela nous a permis de retrouver un point commun : nous avons tous les mĂȘmes besoins. Donc, nous avions retrouvĂ© de l’empathie l’un pour l’autre, car il Ă©tait plus facile de se comprendre. Nous avons aussi appris Ă  faire une Ă©ducation qui mĂȘle un peu de nos deux mondes, ce qui a Ă©tĂ© possible dĂšs lors que l’autre ne reprĂ©sentait plus un danger.

Nous continuons de voir notre thĂ©rapeute car la communication sur nos besoins et la prise de conscience a ouvert d’autres portes plus profondes :

Un “Mais arrĂȘte de le prendre dans tes bras un peu !” de mon mari cachait un “ma mĂšre ne m’a pas apportĂ© tout l’amour et l’attention dont j’avais besoin et je trouve cela injuste que mon fils l’ait”.

Un “ArrĂȘte d’ĂȘtre toujours ĂȘtre sur son dos Ă  table !” de moi cachait un “mon pĂšre a toujours Ă©tĂ© trop strict avec moi Ă  table et je n’ai rien pu dire Ă  l’époque”
.etc.

Ce qui est sĂ»r, c’est qu’au dĂ©but, nous voulions consulter pour que notre couple aille mieux, mais nous avons plutĂŽt appris que ce rĂ©sultat n’est accessible que si individuellement, nous allions mieux et que nous apprenions Ă  se le dire.

Emmanuelle L.

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Burn-out maternel : le reconnaĂźtre, l’éviter, ou s’en sortir !

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Burn-out maternel : nombreuses sont les mĂšres (ou les pĂšres, mĂȘme si c’est plus courant chez les mĂšres) Ă  vivre, ou Ă  avoir vĂ©cu, ce phĂ©nomĂšne d’épuisement physique et psychique. Car oui, ĂȘtre maman (ou papa), c’est sans doute le plus beau mĂ©tier du monde, mais peut-ĂȘtre aussi le plus difficile ! Et beaucoup d’entre nous voudrions tout mener de front et tout rĂ©ussir : ĂȘtre la mĂšre parfaite, avoir un job de rĂȘve, un couple sans faille, une vie sociale sympa. En bref, ĂȘtre wonderwoman (ou Superman) ? ! Sauf que cet idĂ©al n’existe pas, et qu’à trop courir aprĂšs, on s’épuise
 parfois jusqu’au burn-out.

Alors, quand le burn-out maternel, paternel ou parental survient, comment le reconnaßtre ? Et surtout, que faire pour prévenir ou sortir de cette spirale infernale ? Je laisse la parole à mon amie Caroline.

« Un jour, au bureau, je classais des piles de papiers que je venais d’imprimer pour une rĂ©union importante, quand soudain, le trou noir. Je me suis assise par terre, vidĂ©e, incapable de rĂ©flĂ©chir et de poursuivre la moindre tĂąche. LĂ , j’ai compris que je faisais un burn-out. Mais la cause n’était pas au travail, oĂč j’avais une mission assez cool depuis mon retour de congĂ© maternitĂ©, mais Ă  la maison, oĂč je gĂ©rais tout : les enfants, les courses, le mĂ©nage, les factures, etc ». Voici ce que m’a racontĂ© mon amie Caroline, Ă  l’époque mĂšre de 2 enfants de 2,5 ans et 21 mois
 « Cet Ă©pisode a Ă©tĂ© le dĂ©clic. Une prise de conscience qui m’a permis de changer beaucoup de choses pour reprendre ma vie en main ».

Comment savoir si l’on fait un burn-out maternel ?

Burn-out maternel : les signes qui ne trompent pas !

Cet Ă©puisement physique et mental est un tabou de la maternitĂ© ! Et si les mamans sont souvent largement touchĂ©es, nous sommes conscients que cela peut aussi ĂȘtre le lot des papas
 Les symptĂŽmes peuvent ĂȘtre Ă  la fois psychologiques, cognitifs ou comportementaux.

Fatigue chronique, anxiĂ©tĂ©, irritabilitĂ©, baisse de productivitĂ©, douleurs physiques diverses, ou encore perte d’estime de soi sont autant de signes physiologiques et psychologiques qui doivent alerter. Parfois confondu avec le baby-blues ou la dĂ©pression, ce qu’il n’est pas, le burn-out maternel est en fait un Ă©puisement physique et Ă©motionnel dĂ» Ă  l’accumulation de multiples facteurs de stress, sur le long terme. Il ne survient pas subitement mais petit Ă  petit, et laisse les mamans totalement « vidĂ©es » : de leur Ă©nergie, de leur enthousiasme, de leur capacitĂ© Ă  gĂ©rer le quotidien. Mon amie CĂ©cile m’a expliquĂ© que juste avant l’épisode du “trou noir” au bureau, elle Ă©tait tellement Ă  bout qu’elle avait perdu 3 poussettes en 2 mois ! (Heureusement pas avec les enfants dedans
?) Certaines mamans sont si dĂ©passĂ©es qu’elles en arrivent, bien malgrĂ© elles, Ă  des gestes ou Ă  des paroles violentes avec leurs enfants, ou encore Ă  de l’indiffĂ©rence : inconsciemment, pour se protĂ©ger, elles se dĂ©tachent de leurs enfants et de ce qui leur arrive.

Les 3 phases vers le burn-out maternel

En fait, on distingue 3 stades qui mĂšnent Ă  l’épuisement voire Ă  la dĂ©pression.

  1. Un épuisement physique et émotionnel. Quand, à force de stress et de sollicitations, toutes les ressources intérieures ont été utilisées, le parent finit par ne plus rien avoir à donner ni physiquement ni émotionnellement.
  2. La distanciation ou le dĂ©tachement. PhĂ©nomĂšne d’auto-protection, la mĂšre va inconsciemment se distancier de ce qui la fait souffrir, Ă  savoir les enfants et les tĂąches domestiques. C’est un simple mĂ©canisme de survie afin d’essayer de prĂ©server le peu d’énergie restante.
  3. Le reniement. La derniĂšre phase du burn-out consiste Ă  une sorte d’abandon et de repli sur soi. On peut alors traverser des crises de colĂšre voire de violence, mais aussi une perte de confiance et souvent beaucoup de jugement et d’auto-critique envers soi-mĂȘme. C’est provoquĂ© par ce dĂ©calage entre l’idĂ©e de la maternitĂ© qu’on se faisait et la rĂ©alitĂ©.

Mais alors, comment en arrive-t-on lĂ  ?

Burn-out maternel : pourquoi moi ?

Lorsque CĂ©cile m’a racontĂ© son expĂ©rience, je n’ai pas vraiment eu de mal Ă  me mettre Ă  sa place. Et pour cause ! Maman de deux petits garçons en bas Ăąge (2 et 4 ans), chez moi, la rĂ©partition des tĂąches a toujours Ă©tĂ© quelque peu inĂ©gale. Certes, mon mari travaille, pas moi. Il paye les factures, pas moi. Mais je gĂšre tout ce qui concerne les enfants et la maison
 Et j’avoue sans honte qu’il y a des jours oĂč j’enverrais volontiers valser les petits, le papa, le panier de linge sale et les courses pour aller me rĂ©fugier dans un bureau, ou mieux, sur une Ăźle dĂ©serte !

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“Oser vivre pleinement sa vie !“
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Dans les magazines et sur les rĂ©seaux sociaux, on nous abreuve pourtant d’images de familles idĂ©ales, avec de jeunes et jolies mumpreneuses (comprenez : mamans ET entrepreneuses), sportives, flanquĂ©es de maris aimants et serviables, de bĂ©bĂ©s joufflus adorables (qui font forcĂ©ment leurs nuits), d’enfants autonomes et bien coiffĂ©s (et jamais malades !)


Sauf que pour beaucoup d’entre nous, la rĂ©alitĂ© est tout autre, et nous n’y sommes pas toujours prĂ©parĂ©es : ĂȘtre maman, pour moi, c’est souvent jongler constamment entre travail et enfants, entre rendez-vous chez le docteur et tĂąches mĂ©nagĂšres, entre devoirs et activitĂ©s extra-scolaires. Être maman, pour moi, c’est se lever toutes les nuits, parfois plusieurs fois par nuit, pour remettre une tĂ©tine ou changer des draps inondĂ©s de pipi. Être maman, c’est avoir des taches de purĂ©e sur sa chemise (quand ce ne sont pas des taches plus suspectes ?), ne pas pouvoir finir une conversation tĂ©lĂ©phonique sans ĂȘtre interrompue, mais aussi gĂ©rer des crises, des disputes, des chagrins et des bobos
 C’est ramasser des chaussettes sales tout en s’inquiĂ©tant de l’avenir professionnel de l’aĂźnĂ© et de l’éveil du petit dernier. C’est lire des histoires en rĂ©flĂ©chissant Ă  un menu Ă©quilibrĂ© ET qui ne finira pas Ă  la poubelle
 À croire qu’ĂȘtre maman, c’est avoir mille tĂąches, souvent ingrates, Ă  accomplir chaque jour, et mille responsabilitĂ©s (la fameuse « charge mentale » !) dans un quotidien pourtant fait d’imprĂ©vus et sur lequel on n’a aucun contrĂŽle (oui, la varicelle, on l’inclut rarement dans la to do list ?). Ajoutons Ă  cela l’isolement dont beaucoup de mĂšres sont victimes et le manque de reconnaissance sociale, et il y a un peu de quoi craquer, non ?

Bien sĂ»r, et heureusement, toutes les mamans ne feront pas un jour oĂč l’autre un burn-out, mais toutes sont de potentielles victimes de cet Ă©tat d’épuisement. Que l’on travaille ou non, que l’on soit seule ou en couple, qu’on ait un enfant ou plusieurs, le burn-out peut sĂ©vir sans distinction de situations, ni de milieu social.

D’ailleurs, prĂ©cisons que si l’on parle ici du burn-out maternel, c’est un mal qui ne touche Ă©videmment pas que les mamans, mais peut concerner tous les parents, comme nous en avions parlĂ© : Burn-out parental : comment l’éviter
 ou s’en sortir !

Mais, bonne nouvelle, ça n’est pas une fatalitĂ© ! On peut l’éviter, et l’on peut surtout s’en sortir
 et redevenir une maman Ă©panouie et heureuse. Alors comment ?

Burn-out maternel : oublier la mĂšre parfaite !

C’est aussi lĂ  que le bĂąt blesse : devant un idĂ©al que nous avons fantasmĂ©, nous manquons souvent de recul. Et nous nous mettons une pression folle pour ĂȘtre de super mĂšres, avoir un job formidable, un couple merveilleux et une maison impeccable
 Sauf que, bien entendu, c’est impossible, et la dĂ©sillusion n’est jamais loin.

Premier conseil, alors : accepter l’imperfection. Autant que possible, on essaie de ne pas culpabiliser devant le linge qui dĂ©borde dans la paniĂšre, la tache de feutre sur le canapĂ©, les bourrelets sur nos hanches ou le dossier qu’on n’a pas pu boucler Ă  temps
 Plus facile Ă  dire qu’à faire, ok, mais cela vaut le coup d’essayer. Pourquoi ne pas commencer d’ailleurs par prendre le temps de se poser et lister ce qui est vraiment essentiel pour nous ? Passer du temps avec mes enfants, faire du sport, sortir avec des amis ou en tĂȘte Ă  tĂȘte avec mon conjoint ? On peut aussi essayer de lister toutes ces choses que l’on fait par souci de perfection et qui, Ă  l’inverse, mĂ©riteraient que l’on s’y attarde moins
 Et hop, on les raye de la liste ! ? (Voir aussi notre article Devenir parent : comment ne pas se perdre et s’oublier).

Burn-out maternel : à l’aide !

La solitude et l’isolement sont souvent des facteurs aggravants du burn-out. Or, lorsque l’on sent que l’on perd pied, il me semble essentiel de trouver quelqu’un Ă  qui parler. Conjoint, ami(e), psy, ou mĂȘme d’autres mamans sur des forums, l’important est de pouvoir dire ce que l’on ressent et se sentir comprise.

Et puis bien sĂ»r, ne pas hĂ©siter Ă  demander de l’aide, et apprendre Ă  dĂ©lĂ©guer
 Pour le mĂ©nage, pourquoi ne pas avoir recours Ă  une femme de mĂ©nage si l’on peut ? Et surtout, n’hĂ©sitons pas Ă  mettre Ă  contribution le conjoint (il n’y a pas de raison qu’il en fasse moins
) et les enfants ? Certaines familles font des tableaux de rĂ©partition des tĂąches mĂ©nagĂšres sur la semaine, pourquoi s’en priver ? Il y a de bonnes chances pour que les plus petits (au moins eux
) participent avec joie. Il ne faut donc pas hĂ©siter Ă  les solliciter pour des tĂąches simples. (Chez nous Arthur 4 ans et Tristan 2 ans adooooorent passer le balai, l’éponge, mettre des choses Ă  la poubelle, aider Ă  mettre la table, etc).

D’ailleurs, vous cherchez des astuces pour faire participer vos enfants et les faire coopĂ©rer dans la bonne humeur (donc sans crier) ? Laissez-nous votre e-mail et dĂ©couvrez notre pack “coopĂ©ration” : toute les clĂ©s pour rendre la vie (un peu) plus cool, et les Loulous plus coopĂ©ratifs


 

Concernant les enfants justement, on peut essayer de passer de temps en temps le relais Ă  une grand-mĂšre, une baby-sitter ou toute autre Ăąme amicale pour nous soulager au moins quelques heures (ou plus, si on est chanceuse!).

Burn-out maternel : charitĂ© bien ordonnĂ©e commence par soi-mĂȘme


On ne le dira jamais assez, mais pour ĂȘtre bienveillants envers les autres, il faut d’abord l’ĂȘtre avec nous-mĂȘme. Donc, autorisons-nous à prendre soin de nous sans culpabiliser. Savoir ĂȘtre un peu Ă©goĂŻste sera forcĂ©ment bĂ©nĂ©fique pour toute la famille. Sport, mĂ©ditation, sorties entre amis, peinture ou macramĂ©, qu’importe
 L’important est d’avoir une(des) activitĂ©(s) Ă  soi qui nous fassent plaisir Ă  nous ! ?

Enfin, rappelons que le rire, la joie et la lĂ©gĂšretĂ© sont souvent les meilleurs remĂšdes Ă  tous les maux
 (re)mettons-en autant que possible dans notre relation avec de nos enfants, et dans nos vies en gĂ©nĂ©ral ! ? Mais ce n’est pas toujours simple 


Et surtout n’oubliez pas qu’il existe l’appli’ du Cool Parent, avec un soutien sans faille d’une fabuleuse communautĂ©, des rencontres en vrais pour ceux qui veulent, du temps pour soi chaque mois, et surtout un indĂ©niable boost d’énergie au quotidien. Pile poile ce dont nous avons besoin.

Parfois, comme pour mon amie CĂ©cile, cela nous arrive d’un coup. Mais il y a fort Ă  parier que les signes se sont accumulĂ©s. Les connaĂźtre, c’est dĂ©jĂ  nous permettre de mieux les dĂ©tecter. Et plus on rĂ©agit tĂŽt, plus il sera facile de remonter la pente. Sortir du burn-out maternel est possible, mais cela prend du temps. Car rappelons-le, cet Ă©puisement, comme la dĂ©pression, peuvent devenir de vraies maladies. Une prise en charge mĂ©dicale, beaucoup d’amour et de bienveillance et surtout beaucoup de temps seront nĂ©cessaires pour en guĂ©rir.

L’article Burn-out maternel : le reconnaĂźtre, l’éviter, ou s’en sortir ! est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

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Comment les réflexes archaïques libÚrent les potentiels ou les inhibent

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RĂ©flexes archaĂŻques, quĂ©saco me direz-vous
 Un enfant qui ne tient pas en place ? Des problĂšmes d’apprentissage Ă  l’école ? Des troubles dys ou tda/h
 Des maladresses Ă  rĂ©pĂ©tition ? Une humeur changeante et des Ă©motions difficiles Ă  maĂźtriser ? Des expressions du visage provocantes ? Un manque de volontĂ© et de persĂ©vĂ©rance ? Des pipis au lit qui n’en finissent pas ?

Et si on pouvait faire quelque chose pour résoudre ces petits désagréments ou au moins les atténuer ? Mon amie Caroline, maman de Sid, 14 ans, Noah, 8 ans et Isis, 5 ans, avait trÚs envie de partager sa découverte des réflexes archaïques. 

Au programme de cet article :

Rencontre avec les réflexes primitifs

Il y a quelques mois, je buvais un cafĂ© avec une amie. Elle me raconte. “ Son fils, en CE1, a du mal Ă  l’école : il ne veut pas y aller. Il a peur. Il ne finit jamais ses devoirs en classe” (en fait, il rend des feuilles blanches et refuse de les faire). AĂŻe. Dur. Et puis elle me raconte que tout a changĂ© quand elle a rencontrĂ© un praticien qui a travaillĂ© sur les rĂ©flexes archaĂŻques. Une discussion, quelques gestes. Des exercices quotidiens Ă  faire Ă  la maison. Et quelques jours plus tard, la maĂźtresse interpelle mon amie : que s’est-il passĂ© ? Qu’a-t-elle fait Ă  son enfant ? Il est transformĂ©, il participe en classe, rend ses devoirs, joue dans la cour
 ” 

“ Travailler sur les rĂ©flexes archaĂŻques, c’est comme retirer un caillou dans la chaussure. On ne se rend pas compte qu’il est lĂ , on s’est habituĂ©. Mais qu’est-ce que c’est bien quand on l’enlĂšve !”  

C’est ainsi que la praticienne a commencĂ© Ă  m’expliquer le principe des rĂ©flexes archaĂŻques quand j’ai emmenĂ© Noah, 8 ans. Elle a aussi proposĂ© l’image d’une maison qu’on construirait sans les fondations : on commence Ă  apprendre Ă  lire ou Ă  Ă©crire, mais dessous, tout vacille ! Le travail sur les rĂ©flexes, c’est de reconstruire les fondations pour stabiliser l’édifice.

Les rĂ©flexes archaĂŻques : qu’est-ce que c’est ?

Des mouvements réflexes automatiques qui aident à grandir

Les rĂ©flexes archaĂŻques ou primitifs, comme leur nom l’indique, sont des mouvements automatiques rĂ©flexes qui interviennent de maniĂšre involontaire suite Ă  un stimulus extĂ©rieur. Ils trouvent leur source souvent in-utĂ©ro. Ils ont pour but d’assurer la protection et la survie, et aident Ă  la maturation du systĂšme nerveux. 

Le corps mĂ©dical les connaĂźt et les pĂ©diatres en testent quelques-uns dĂšs la naissance puis dans les premiers mois de vie, car ils sont la preuve d’un bon dĂ©veloppement du systĂšme nerveux et du tonus musculaire du bĂ©bĂ©. PrĂšs de 70 rĂ©flexes primitifs sont rĂ©pertoriĂ©s. Pour en citer quelques-uns : 

  • le rĂ©flexe de “grasping”oĂč le nouveau-nĂ© attrape le doigt pour ne plus le lĂącher ; 
  • le rĂ©flexe de succion-dĂ©glutition lorsque le nourrisson tourne la tĂȘte pour tĂ©ter quand on lui caresse la joue ;  
  • ou encore le rĂ©flexe de Moro (la position du parachutiste) qui est liĂ© Ă  l’équilibre. BĂ©bĂ© Ă©carte les bras et les jambes quand un bruit le surprend.   

Normalement, ces réflexes ont un cycle en 3 stades : 

  • l’émergence oĂč le “programme s’active” ;
  • la maturation oĂč le mouvement rĂ©flexe involontaire est dĂ©clenchĂ© par un stimulus et rĂ©pĂ©tĂ© pendant plusieurs semaines ; 
  • et le stade d’intĂ©gration oĂč la partie rĂ©flexe du mouvement cĂšde peu Ă  peu la place Ă  un acte chaque fois plus volontaire. 

Des rĂ©flexes qui doivent “disparaĂźtre” (s’intĂ©grer) en grandissant

Indispensable dans le dĂ©veloppement, il peut arriver que l’une de ces Ă©tapes ne se dĂ©roule pas correctement. 

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Par exemple, lors de l’accouchement, des rĂ©flexes prĂ©parĂ©s in utĂ©ro vont Ɠuvrer pour faire avancer le bĂ©bĂ© dans le canal utĂ©rin. À chaque contraction, BĂ©bĂ© reçoit un stimulus sur le cĂŽtĂ© de la colonne vertĂ©brale qui lui ordonne de “se tortiller” jusqu’à la sortie. Ce rĂ©flexe s’intĂšgre normalement entre 3 et 9 mois. 

Si ce n’est pas le cas, par exemple pour les bĂ©bĂ©s nĂ©s par cĂ©sarienne, le rĂ©flexe continuera de commander Ă  l’enfant de gigoter
 Difficile alors de se “tenir tranquille” lorsqu’on reçoit sans cesse des “impulsions” (un t-shirt qui frotte par exemple) qui “commandent de bouger”
 

Donc quand, pour une raison ou une autre, les rĂ©flexes n’apparaissent ou ne s’inhibent pas, cela crĂ©e un dysfonctionnement dans le corps : on parle alors d’un rĂ©flexe persistant qui parasite les apprentissages. 

C’est le petit caillou dans la chaussure. Pas toujours visible, pas forcĂ©ment trĂšs douloureux, mais un peu (ou beaucoup) handicapant.

Des rĂ©percussions dans toutes les sphĂšres de l’ĂȘtre

Mis en Ă©vidence de maniĂšre assez rĂ©cente, on sait aujourd’hui qu’une majoritĂ© de troubles des apprentissages (vous savez, anciennement les fameux troubles DYS (dyslexiques, dyspraxiques, dyscalculiques et autres) prĂ©sentent des rĂ©flexes primaires non intĂ©grĂ©s (ce qui ne veut pas dire que ce sont ces rĂ©flexes qui ont engendrĂ© ces troubles). Ces rĂ©flexes ont des rĂ©percussions dans toutes les dimensions de la personnalitĂ©.

(Alors, bien sĂ»r, je ne dis pas qu’il s’agit d’une baguette magique et que tout peut ĂȘtre rĂ©glĂ© avec cette seule technique, mais les praticiens constatent des amĂ©liorations, et c’est dĂ©jĂ  ça, non ?!)

Sur le plan corporel (coordination, posture, motricité)

Plusieurs attitudes ou postures peuvent ĂȘtre des signes de rĂ©flexes non intĂ©grĂ©s : 

  • un enfant qui bouge tout le temps, qui s’assoie en mettant un pied sous ses fesses, qui enroule sa cheville autour du pied de la chaise

  • des problĂšmes de coordination, des difficultĂ©s dans les activitĂ©s sportives (attraper une balle
), un besoin de concentration pour reproduire des gestes croisĂ©s (par exemple main droite / genou gauche), des maladresses rĂ©pĂ©tĂ©es, des problĂšmes d’équilibre (par exemple, avoir du mal Ă  faire du vĂ©lo vers 7/8 ans)


Sur le plan émotionnel (sécurité, relation, confiance)

Les rĂ©flexes primitifs ont aussi une implication sur la sphĂšre Ă©motionnelle : des difficultĂ©s de sommeil, la peur du noir, du stress, une difficultĂ© Ă  rĂ©guler ses Ă©motions
 Bien sĂ»r, les rĂ©flexes ne sont pas les seul facteurs, mais s’ils sont en cause, c’est toujours “un petit caillou” facile Ă  Ă©viter. 

Sur le plan cognitif (raisonnement, apprentissage, concentration, mémoire)

Dans le domaine de l’apprentissage, les rĂ©percussions peuvent aussi ĂȘtre nombreuses. Ils sont repĂ©rĂ©s dans les troubles dys, dans les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivitĂ© (tda/h).

Par exemple, dans l’apprentissage de l’écriture, il sera difficile pour un enfant de bien tenir son stylo si le rĂ©flexe de grasping fait que les doigts “s’agrippent” autour du crayon.
Pour la lecture, pas facile d’apprendre à lire quand les yeux ne peuvent pas suivre une ligne horizontalement
 

Pourquoi certains réflexes restent actifs ou non intégrés ?

Cela peut ĂȘtre liĂ© Ă  un stress pendant la grossesse, Ă  un accouchement difficile ou une naissance par cĂ©sarienne, Ă  des vĂ©cus traumatisants pour l’enfant, Ă  des sĂ©quelles de maladies
 

Nombres de rĂ©flexes s’acquiĂšrent et s’intĂšgrent pendant la premiĂšre annĂ©e. Les Ă©tapes d’évolution du bĂ©bĂ© sont primordiales : le retournement, le ramper, le 4 pattes, le fait d’apprendre Ă  s’asseoir et Ă  se mettre debout seul (la position du chevalier-servant, un genou Ă  terre)
 

Si les mouvements de bĂ©bĂ© sont entravĂ©s par les transats, trotteurs, youpala, parcs et autres “objets d’assistance”, il ne pourra pas rĂ©aliser les gestes nĂ©cessaires Ă  l’inhibition des rĂ©flexes. VoilĂ  qui milite pour la motricitĂ© libre.

À quel Ăąge faut-il se prĂ©occuper de l’intĂ©gration des rĂ©flexes primitifs ?

Comme pour tout, Ă  chacun son rythme. Le cycle des rĂ©flexes est propre Ă  chacun, mais on considĂšre qu’il se termine, en gĂ©nĂ©ral, autour de 3 ans. Sauf trouble Ă©vident, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de faire un bilan autour de l’entrĂ©e en CP, vers 6 ans. Cela peut Ă©viter Ă  l’enfant d’accumuler trop de retard et de mettre en place des stratĂ©gies qui seront plus difficiles Ă  Ă©liminer.

Si le caillou dans la chaussure nous gĂȘne trop longtemps pour courir, mĂȘme une fois enlevĂ©, ce sera difficile de rattraper le retard dans la course. 

Pour autant, certains praticiens préfÚrent que les enfants soient demandeurs, car ils sont pleinement acteurs dans ce processus.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard ! L’intĂ©gration des rĂ©flexes archaĂŻques peut se faire Ă  tous les Ăąges de la vie, mĂȘme pour les adultes. D’ailleurs, beaucoup de sportifs de haut niveau y travaillent pour amĂ©liorer leurs performances.

L’intĂ©gration des rĂ©flexes archaĂŻques, une thĂ©rapie efficace

La premiĂšre Ă©tape pour retirer le caillou dans la chaussure, c’est de regarder dedans. .

Un bilan, un travail en cabinet, des exercices Ă  la maison

Votre enfant a des difficultĂ©s pour apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire ? Il renverse tout ? Elle a une peur du noir incontrĂŽlable ? Il est hypersensible ? Peut-ĂȘtre a-t-il quelques rĂ©flexes non inhibĂ©s qui l’empĂȘchent de progresser. (Je prĂ©cise, on ne parle pas ici de traiter la  dysphasie, dyspraxie ou dysgraphie.) 

  • PremiĂšre Ă©tape : faire rĂ©aliser un bilan des rĂ©flexes archaĂŻques. 
  • Ensuite, le praticien proposera un suivi. En gĂ©nĂ©ral, il faut compter 8 Ă  15 sĂ©ances, mais 2 Ă  6 sĂ©ances peuvent dĂ©jĂ  faire Ă©voluer les choses. Il va travailler en cabinet avec l’enfant (ou l’adulte 😉, d’ailleurs nombres de sportifs de haut niveau y font appel). Parfois, il peut stimuler manuellement (friction/massage/bercement), parfois il proposera des mouvements Ă  rĂ©aliser
 Ces actions viennent aider le cerveau Ă  intĂ©grer les rĂ©flexes encore actifs.  
  • Enfin, les exercices se prolongeront Ă  la maison : 3 à  5 minutes tous les jours pendant plusieurs semaines.
    Pour Noah, le rituel du soir s’est enrichi : c’est les dents, pyjama, rĂ©flexes (5 minutes chaque soir) et au lit. Finalement, ça s’est un peu installĂ© comme un moment privilĂ©giĂ©, comme on le ferait d’un petit
    massage avant de dormir ou d’une histoire.

Je le redis, aucune pratique n’est magique. Les troubles des apprentissages ou de l’attention ont souvent plusieurs causes. Un enfant « dys » restera « dys » toute sa vie. Mais le travail d’intĂ©gration des rĂ©flexes permettra d’en attĂ©nuer les consĂ©quences. Par exemple, un adolescent dyslexique qui aurait fait un travail d’intĂ©gration des rĂ©flexes couplĂ© Ă  d’autres mĂ©thodes (ergothĂ©rapeute, psychologue, ostĂ©opathe, podologue
) pourra amĂ©liorer sa lecture.

Comment trouver un praticien en neuro-intégration ?

DiffĂ©rentes techniques (Ă©coles) existent : l’IntĂ©gration Motrice Primordiale (IMP) , le Blomberg Rythmic Trainic, le Rythmic Movement Training (RMTi). D’autres approches, comme la Brain Gym utilise Ă©galement le travail sur les rĂ©flexes Ă  travers une approche Ă©ducative corporelle pour dĂ©velopper le potentiel. 

Comme toute autre mĂ©thode, il n’y a pas de magie. La question est de savoir si elle est adaptĂ©e Ă  votre enfant : le massage, l’ostĂ©opathie, la microkinĂ©, les neurosciences peuvent ĂȘtre d’autres pistes intĂ©ressantes Ă  explorer
 Sans en abuser.

En tant que maman, j’ai trouvĂ© trĂšs rassurant de savoir que tout dans le comportement de notre enfant n’est pas une question de volontĂ©. Oui, ils peuvent vraiment faire de leur mieux et ne pas rĂ©ussir pour autant ! Il n’est pas toujours facile de faire la diffĂ©rence entre ce qui est du tempĂ©rament de notre enfant, et ce qui peut ĂȘtre allĂ©gĂ© pour leur faciliter la vie.

Difficile de trouver l’équilibre entre souffler sur les grains de sable avant qu’ils ne s’installent, les laisser apprendre Ă  retirer eux-mĂȘme le petit caillou (car ils sont tellement crĂ©atifs !) ou les prendre par la main pour contourner le rocher 😉.

Pour aller plus loin, et gĂ©rer les premiĂšres annĂ©es avec bĂ©bĂ© avec plus de sĂ©rĂ©nitĂ© , je vous propose de recevoir (gratuitement) le “PACK spĂ©cial bĂ©bĂ©â€Â : avec tous nos conseils pour gĂ©rer les premiĂšres sĂ©parations, colĂšres, interdits, etc. ! Quelques pleurs et stress en moins, cela fait du bien :visage_lĂ©gĂšrement_souriant:

A lire aussi sur le sujet : Maman, papa, j’y arrive pas ! de Marie-Claude Maisonneuve 

Merci Ă©galement Ă  CĂ©line Vuachet, praticienne Ă  l’Atelier des Apprentissages pour sa relecture attentive de l’article.

L’article Comment les rĂ©flexes archaĂŻques libĂšrent les potentiels ou les inhibent est apparu en premier sur Cool Parents Make Happy Kids.

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Éducation bienveillante : le principe clĂ© Ă  connaĂźtre

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Faut-il que nos enfants soient (systĂ©matiquement) obĂ©issants ? L’éducation bienveillante sur le principe, beaucoup de parents sont pour
 mais quand il s’agit de mettre en Ɠuvre alors qu’on est dans le speed, fatiguĂ©, ou agacĂ©, c’est une autre histoire. Voici l’une des miennes qui vous propose de vous questionner sur le principe clĂ© de l’éducation bienveillante.

Ce jour-lĂ  j’étais de trĂšs mauvaise humeur. Aucune patience. MinimĂŽme Ă©tait tranquillement en train de se brosser les dents, quand soudain elle sort de la salle de bain, la brosse Ă  la main et du dentifrice jusqu’aux oreilles. Selon je ne sais quel principe, ce jour-lĂ  je voulais qu’elle reste dans la salle de bain. Et pour je ne sais quelle raison, elle, voulait absolument se promener dans sa chambre.

 “Je ne voulais pas discuter, je voulais qu’elle m’obĂ©isse !”

« Tu te brosses les dents dans la salle de bain, s’il te plaĂźt.
– Non.
– TU VAS DANS LA SALLE DE BAIN !
– NON ! 
».

Elle me rĂ©torquait des « NON », tout aussi secs et dĂ©terminĂ©s que mes ordres. Et plus elle me tenait tĂȘte, plus je devenais autoritaire. Et plus je devenais autoritaire, plus elle me tenait tĂȘte. Elle a fini par craquer. En larmes, elle est allĂ©e se brosser les dents dans la salle de bain : j’avais gagnĂ©.

Mais j’avais gagnĂ© quoi ? Une belle bataille d’ego ? Bien loin de l’éducation “bienveillante”
.

Quelle leçon tire-t-on du conflit ?

Quand c’est la violence qui prend le pas et que l’on gagne une bataille en rabaissant notre enfant, on peut se demander ce qu’on a vraiment gagnĂ© Ă  plus long terme.

Quel message notre enfant retiendra de tous ces moments ? Qu’il faut faire attention Ă  ne pas salir la moquette ? SĂ»rement pas. Qu’il ne faut pas se balader avec sa brosse Ă  dent ? Peut-ĂȘtre. Qu’il faut obĂ©ir aux ordres que je lui donne ? SĂ»rement. Est-ce vraiment le message Ă©ducatif que nous voulons lui transmettre ?

A part le fait que cela nous arrange que notre enfant nous obĂ©isse et que cela rend les choses beaucoup plus simples en thĂ©orie, est-ce que cela lui sera utile dans sa vie future ? Est-ce que plus tard, dans ses relations amicales ou professionnelles, savoir obĂ©ir sans discuter, sans comprendre, juste par soumission, sera une qualitĂ© ? Dans un État totalitaire peut-ĂȘtre, mais lĂ  oĂč elle est nĂ©e, il n’y a pas d’intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre soumis (voir aussi l’article Éduquer sans crier : comment ĂȘtre efficace et bienveillant ?). Au contraire, cela peut ĂȘtre utile qu’elle sache dĂ©fendre son point de vue et sa libertĂ©, qu’elle ne se laisse pas Ă©craser par les autres, que ce soit par ses futurs camarades ou par son patron quand elle sera en Ăąge.

Enfants “obĂ©issants” et Ă©ducation bienveillante : et si on changeait de posture ? Se faire entendre (et comprendre) plutĂŽt que se faire obĂ©ir

Bref, en Ă©ducation bienveillante, aussi appelĂ©e Ă©ducation positive, on essaie de dĂ©velopper le respect mutuel basĂ© sur l’empathie et l’écoute de nos besoins mutuels. L’objectif est que l’enfant puisse apprendre l’autodiscipline parce qu’il a intĂ©grĂ© le respect des autres, le respect des choses, et non qu’il obĂ©isse aveuglement Ă  des rĂšgles, uniquement parce que l’on les lui impose ou qu’il a peur d’ĂȘtre puni.

L’objectif n’est-il pas qu’elle s’autodiscipline parce qu’elle a intĂ©grĂ© le respect des autres, le respect des choses, et non qu’elle obĂ©isse aveuglĂ©ment Ă  des rĂšgles, uniquement parce qu’on les lui impose ?

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Notre conduite est-elle dictĂ©e par des lois ou par notre bon sens ? Je n’ai jamais fait de droit. Je n’ai pas non plus lu les milliers de textes de lois, et pourtant je pense les respecter parce que je les ai intĂ©grĂ©es grĂące Ă  mon Ă©ducation et mon bon sens.

« Vouloir qu’il obĂ©isse parce qu’il est important de savoir obĂ©ir » est, je pense, une fausse raison Ă©ducative que l’on se donne pour justifier nos batailles d’ego. 

D’ailleurs, si vous ĂȘtes intĂ©ressé·e par cette parentalitĂ© positive ou bienveillante,  je vous ai rassemblĂ© mes pensĂ©es, rĂ©flexions et astuces pour rendre le quotidien (un peu) plus cool
 Laissez-nous votre adresse et recevez (gratuitement) votre “Pack Ă©ducation positive” ! Plus de coopĂ©ration en criant moins, ça fait du bien .

En Ă©ducation bienveillante : ce n’est pas obĂ©ir qui est important ; c’est que notre enfant intĂšgre la valeur Ă©ducative qu’il y a derriĂšre

Il s’agit en fait de voir l’intĂ©rĂȘt de tous Ă  moyen ou long terme : comment dĂ©velopper le respect mutuel ? Comment nourrir l’ambiance familiale de rires ou de douceur ? Comment aider notre enfant Ă  dĂ©velopper son estime de soi et grandir en un adulte confiant et Ă©panoui ? Est-ce que crier ou imposer ses vues va permettre Ă  l’enfant d’apprendre Ă  Ă©couter ses besoins et Ă  les exprimer sereinement ?L’éducation positive va donc mettre l’accent sur la comprĂ©hension des contraintes externes. Petit Ă  petit, l’enfant va apprendre Ă  faire coĂŻncider le respect des contraintes des autres et nos besoins propres
 Donc, le respect des contraintes des parents en fait d’ailleurs parti (et on est bien loin de l’idĂ©e de laxisme que les dĂ©tracteurs de la pĂ©dagogie positive craignent sans bien comprendre de quoi il en retourne).

Si on reprend notre histoire de la brosse Ă  dent, il n’est pas essentiel pour l’avenir de ma fille de toujours rester dans la salle de bain pour se brosser les dents, si ?! (Et si cela vous choque, prenez alors un autre exemple). En revanche, on pourrait le lui reprocher si elle salissait la moquette, car c’est important (pour moi) de respecter les choses. Alors, pourquoi ne pas insister sur la finalitĂ©, plutĂŽt que de vouloir imposer encore une Ă©niĂšme rĂšgle ? Si elle avait facilement acceptĂ© la rĂšgle, tant mieux. Mais si elle voulait absolument aller se brosse les dents dans une autre piĂšce, comme c’était le cas ce soir-lĂ , j’aurais dĂ» insister sur le fait que cela m’embĂȘtait qu’elle risque de salir la moquette.  Elle aurait compris et m’aurait sĂ»rement proposĂ© « moi fais attention, pas salir, oui maman ? ».

Et là, que faire ? Céder ou ne pas céder ?

Surtout ne pas cĂ©der diront certains ! Un « non », c’est « non ». Si tu cĂšdes tu n’as pas d’autoritĂ©.

À mon avis, l’important est de nous mettre au clair sur ce qui compte vraiment pour nous. Mon objectif dans cette situation prĂ©cise ce n’est pas d’avoir de l’autoritĂ© (ou du respect). Ce n’est pas non plus qu’elle se brosse les dents dans la salle de bain. Mon objectif, c’est qu’elle ne salisse pas la moquette. Mais quand la tension monte, on a tendance Ă  se crisper sur quelque chose qui n’est pas central (et d’ailleurs on se demande souvent pourquoi on en est arrivĂ© lĂ  !).

Si j’avais abandonnĂ© l’objectif de me faire obĂ©ir, et que j’avais choisi de lui faire confiance, j’aurais dit « D’accord mais tu me promets que tu fais attention ? ». Elle m’aurait rĂ©pondu « Regarde fais attention, moi pas salir ». J’aurais Ă©vitĂ© une lutte inutile. Elle aurait Ă©tĂ© hyper vigilante pour me prouver qu’elle Ă©tait capable. La moquette n’aurait pas Ă©tĂ© salie. Et cerise sur le gĂąteau, elle aurait retenu pour plus tard qu’il faut faire attention Ă  ne pas salir la moquette y compris dans d’autres circonstances.

Éducation bienveillante : Donner du sens à nos demandes

Quelques jours aprĂšs, j’ai voulu tester cet autre mode de communication, au sujet d’un BIC que nous avions laissĂ© trainer. Je ne voulais pas qu’elle l’utilise de peur qu’elle ne tĂąche son t-shirt et la nappe. Elle voulait absolument le prendre pour dessiner
  Je lui ai fait comprendre que cela m’embĂȘtait vraiment, car elle risquait de tĂącher la nappe. Je l’ai finalement laissĂ©e faire (cĂ©dĂ© diraient certains), car elle a su me convaincre qu’elle allait faire attention. Et j’ai eu raison de lui faire confiance. Elle a fait TRÈS attention, et a Ă©tĂ© trĂšs fiĂšre de ne pas avoir fait de tĂąche. J’ai mĂȘme gagnĂ© sur le long terme. Je suis certaine que si plus tard, elle se retrouve face Ă  un BIC et que nous ne sommes pas lĂ  pour la surveiller, elle s’en souviendra et fera attention d’elle-mĂȘme.

Donc finalement, essayons de mettre notre ego de cĂŽtĂ©, plutĂŽt que de vouloir Ă  tout prix que notre enfant nous obĂ©isse. Voyons s’il n’y a pas la possibilitĂ© de responsabiliser notre enfant, de lui faire confiance (et au passage de l’aider Ă  construire sa confiance en lui), plutĂŽt que de le soumettre Ă  une Ă©niĂšme interdiction.

Responsabiliser est loin d’ĂȘtre le seul principe de l’éducation bienveillante, retrouvez d’autres exemples concrets Ă  travers les articles du blog : “La discipline positive :le secret pour le faire obĂ©ir“.

Apprenons Ă  nos enfants Ă  se responsabiliser plutĂŽt qu’à nous obĂ©ir, faisons d’eux des enfants responsables plutĂŽt que des enfants obĂ©issants, c’est ainsi qu’ils deviendront grands.

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Et si nous arrĂȘtions d’angoisser pour nos enfants, et que nous leur FAISIONS CONFIANCE ?

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Cette semaine, je suis en vacances entre filles Ă  la montagne avec une de mes meilleures amies. On avait besoin de prendre l’air toutes les deux : loin de ma cellule familiale et de la charge mentale pour moi et loin d’un travail trĂšs prenant et du cadre de la ville pour elle. Un soir, nous discutons de ce qui pĂšse dans nos vies et je lui raconte comment devenir maman avait vraiment compliquĂ© ma vie. Je lui parle de ma charge mentale, de la complexitĂ© au sein du couple, de la difficultĂ© de sentir en permanence mes limites (physiques et Ă©motionnelles) et de rencontrer mes dĂ©mons du passĂ© aussi. Mais c’est lĂ  que je parle d’un sujet qui interpella Ă©normĂ©ment mon amie : je lui parle de l’avenir de mes enfants au centre de mes prĂ©occupations. Banal, me direz-vous, pour une maman, eh bien peut-ĂȘtre pas en mes termes


J’ai expliquĂ© Ă  mon amie la pression que je ressens pour faire de mon mieux en tant que maman pour que mes enfants soient bien dans leur peau un jour. Je lui raconte l’énergie que je dĂ©ploie pour rĂ©aliser une Ă©ducation la plus bienveillante possible pour que mes enfants soient plus Ă©quilibrĂ©s que moi. Je lui ai racontĂ© l’angoisse que j’avais ressentie quand la maĂźtresse de maternelle m’avait dit que mon fils Ă©tait un peu insolent et que je me suis sentie responsable. Je lui ai dĂ©taillĂ© les centaines de conversations que j’ai eu avec mon mari sur le fait d’ĂȘtre plus souples, bienveillants, empathiques. Je lui ai expliquĂ© ma survigilance sur certains signes ou certains mots que mes enfants disent parfois, Ă  l’affĂ»t du moindre mal-ĂȘtre que l’on pourrait rĂ©gler. Enfin, je lui ai expliquĂ© la responsabilitĂ© que je ressentais sur le fait d’élever des « citoyens de demain » et que pour le monde Ă  venir, je voulais vraiment qu’ils soient Ă©panouis.

Mon amie m’a semblĂ© choquĂ©e. Je n’ai pas compris tout de suite pourquoi et elle m’a dit « Mais tu es partout en fait ! Tu crois que tu peux tout contrĂŽler ou que tu es responsable de tout ?». Elle m’a amenĂ© Ă  rĂ©aliser au fil de la discussion que je suis une mĂšre qui, au-delĂ  d’ĂȘtre avec mes enfants tous les jours, est dans leur tĂȘte avec ce qu’ils pourraient penser, dans leur cƓur avec ce qu’ils pourraient ressentir, dans leur avenir avec ce qu’ils pourraient vivre ou faire et que je cherche, en permanence, Ă  influer sur cela. Au dĂ©but, je lui ai dit que ce devait ĂȘtre le lot de toutes les mĂšres. Mais en rĂ©ponse, elle m’a dit tendrement cette phrase qui m’a fait pourtant l’effet d’un gong gigantesque qu’on aurait frappĂ© Ă  cĂŽtĂ© de mes oreilles : « Mais la vraie question, c’est pourquoi tu ne leur fais pas confiance Ă  eux, Ă  leurs ressources et leur chemin ? ».

J’ai rĂ©alisĂ© en un instant que mon rĂŽle de mĂšre surinvestie, sous-couvert de bonnes intentions et de vouloir le mieux pour eux, est en fait un manque de confiance total de ma part dans le processus mĂȘme de grandir. Je vis dans la peur en permanence. Celle de ne pas faire de mon mieux, celle qu’il ne leur arrive pas le meilleur, celle qu’ils ne soient pas heureux ou bien Ă©duquĂ©s, celle qu’ils rencontrent des difficultĂ©s et / ou ne s’en sortent pas dans leur vie. Mon amie l’a captĂ© avec son Ɠil extĂ©rieur et elle m’a amenĂ© Ă  rĂ©aliser comment cette posture de peur permanente engendre plus de contrĂŽle, de pression et de fatigue, alors qu’une posture de confiance amĂšnerait de la souplesse, du lĂącher-prise et de la lĂ©gĂšretĂ©. Elle m’a rappelĂ© avec sagesse que les aimer est dĂ©jĂ  (peut-ĂȘtre) amplement suffisant et elle m’a dit avec un brin de spiritualitĂ© que mes enfants ont leur vie et leur chemin aussi. Ce sont des ĂȘtres humains Ă  part entiĂšre qui auront leur propre personnalitĂ© et leurs propres choix. La clĂ© serait donc la confiance, dans le fait de faire de mon mieux certes, mais surtout dans le fait qu’ils ont des ressources pour faire face Ă  tout le reste de leur vie sur laquelle je n’ai pas toujours Ă  influer, voire sur laquelle je n’ai aucun pouvoir ou contrĂŽle.

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Au fur et Ă  mesure de la discussion, j’ai rĂ©alisĂ© le poids que la peur et le doute me faisaient ressentir. J’ai dĂ©cidĂ© de m’en libĂ©rer et de libĂ©rer aussi mes enfants de cet idĂ©al de vie Ă  laquelle je les destinais. J’ai dĂ©cidĂ© aussi de me libĂ©rer de la responsabilitĂ© de tous leurs actes et toutes leurs paroles. AprĂšs tout, mon amie a raison : mon Ă©ducation ne fait pas tout et mes enfants ont un libre arbitre (tant pis pour la maĂźtresse). Mon amie m’a donc rappelĂ© que mes enfants ont le droit de vivre leurs expĂ©riences, leurs galĂšres, leurs souffrances et que je ne pourrais pas les protĂ©ger tout le temps. D’ailleurs, ce sont bien les difficultĂ©s que j’ai rencontrĂ©es dans ma propre vie qui m’ont montrĂ© qui je suis et qui m’ont amenĂ© Ă  avoir la vie que j’ai aujourd’hui, parfois pour mon plus grand bien.

Alors c’est un jeudi, en haut des montagnes, dans un chalet sous la pluie avec une amie, que j’ai dĂ©cidĂ© que la confiance envers mes enfants et leur vie commencerait donc ici.

Léa, maman de 2 enfants

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