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Enfant qui tape : comment gérer ?

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Votre enfant vous tape ? Ca arrive…! Quand un petit bout n’est pas content et réagit en “tapant”, la parentalité positive voudrait qu’on lui parle doucement en comprenant et formulant son émotion. Moui, certes, très bien, mais bon, moi, l’autre jour, j’ai essayé un truc, comment dire, légèrement plus zinzin… Et vous savez quoi ? Ca a marché ! Je vous raconte.

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Mon enfant se croit nul

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Violent, pas à l’écoute, timide, nul… À force de critiques ou de remarques négatives venues de personnes extérieures, un enfant peut se persuader (à tort) d’être criblé de défauts, et développer une mauvaise image de lui-même. Ces étiquettes peuvent même avoir la peau si dure, qu’elles le suivent jusqu’à l’âge adulte. Bonne nouvelle : si votre enfant manque de confiance en lui, vous pouvez tout à fait l’aider et le débarrasser de ces étiquettes mensongères ! Bonus : vous pouvez aussi le faire pour vous-même, et oublier ce dont vous ont peut-être persuadé vos parents, vos managers, vos amis ou vous-même !

Rassurez-vous tout de suite, amis parents : l’idée de cet article n’est bien évidemment pas de vous culpabiliser si jusqu’ici vous avez, malgré vous, “tamponné” votre enfant d’étiquettes… Non seulement vous pouvez rectifier le tir, mais si ça se trouve, il en fera même bon usage : bon nombre d’adultes ont déployé des forces incroyables pour se débarrasser des étiquettes qui leur collaient à la peau depuis l’enfance et, une fois cette épreuve passée, se sont découvert une bien plus grande capacité à croire en eux, indépendamment du regard des autres.

Comment enrayer le manque de confiance en lui de votre enfant ?

Dans un précédent article, nous avons vu comment les cases dans lesquelles on mettait un enfant, et ses fausses croyances (“Je suis nulle en maths”, “Je suis colérique”, “Je suis timide”, “Je ne sais pas parler en public”…), ont tendance à se renforcer avec le temps. Heureusement, on peut tenter de casser cette dynamique, et lancer à la place un cercle vertueux !

 

Idée N°1 : Créer des petits succès

Si par exemple mon enfant manque de confiance en lui et est timide, je peux lui donner de tous petits challenges à faire. Comme de demander lui-même le pain au boulanger qu’il connait bien. L’intérêt ? Chaque petit succès lui permettra de croire en sa capacité à ne pas être timide.

Pareil si mon enfant est – ou se croit – nul en maths. Je peux lui organiser des petites expériences qui le persuaderont mine de rien du contraire, comme par exemple lui montrer la table mise pour le dîner et lui demander combien il manque d’assiettes. Il va naturellement compter combien nous sommes (5), puis combien il y a d’assiettes (3), et dire qu’il en manque deux. “Bravo, tu viens de faire une magnifique soustraction !”

Mais ça marche aussi sur les adultes, et j’en suis la preuve vivante… Avant, l’idée d’écrire un livre était absolument inenvisageable pour moi. C’est en écrivant un article de deux pages, puis un deuxième, puis un vingtième, que j’ai pu changer l’image que j’avais de moi-même et m’en sentir capable.

Créer de tout petits pas, provoquer de tout petits succès, permettent peu à peu de comprendre qu’il est possible de faire, ou d’être, autrement. D’une manière générale, il existe bien des astuces pour renforcer l’estime de lui-même d’un enfant, le rendre plus serein et plus fort dans sa tête. Ces réponses et pistes, que j’ai cherchées et accumulées au cours des années, je vous les ai compilées dans un dossier complet sur le sujet. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à me le demander (je vous l’envoie bien sûr gratuitement). Vous recevrez alors directement dans votre boite mail le « PACK « CONFIANCE EN TOI » : Tout pour que nos petits croient fort en eux ! », truffé d’idées diverses et variées. Pour le recevoir, il vous suffit de renseigner votre email ci-dessous :


 

Idée N°2 : Faire le lien avec ce qui l’intéresse

Parfois, tout simplement, ce n’est pas que notre enfant est nul, c’est qu’il n’est pas motivé pour persévérer, parce que ce qu’on lui demande ne l’intéresse pas. Raccrocher le sujet à quelque chose qui l’intéresse, afin que cela prenne plus de sens pour lui, peut l’aider à se motiver. Personnellement, c’était mon cas avec le Français (matière dans laquelle j’étais “nulle”), cela ne m’intéressait pas. Et aujourd’hui, pourtant, j’écris pour communiquer mes idées en matière d’éducation ! Pour un enfant, si par exemple il adore les maquettes et rêve d’avoir des sous pour s’en acheter une nouvelle, on peut lui proposer de vendre sur le Boncoin des choses dont on se sert plus, lui demander de rédiger l’annonce (sous prétexte qu’on n’a pas le temps ou que les sous seront pour lui), et, une fois qu’il a réussi à écrire et poster l’annonce, lui dire : “Tu as vu, tu as réussi à écrire une annonce !” Il aura réussi quelque chose ayant à voir avec la matière du Français sans même s’en rendre compte. (voir aussi cet article : Le principe clé de la pedagogie positive.)

 

Idée N°3 : Focaliser son esprit sur des réussites passées

Au lieu (ou en plus) de créer des réussites, on peut aussi s’appuyer sur des réussites passées pour enrayer le manque de confiance en lui de son enfant. Idem pour nous. Par exemple, si je dois faire une conférence et me sens incapable de parler en public, le meilleur moyen de m’en sentir capable est de me rappeler de moments passés où j’ai fait des choses qui demandaient à peu près les mêmes compétences. “Ah oui, je me souviens de quand j’avais fait ce discours de mariage / cette pièce de théâtre / ce speech au pot de départ de tel collègue… Et si, en fait, j’en étais capable ?”

Version enfant, ça peut être de lui rappeler les fois où il a fait quelque chose de bien allant à l’encontre de son manque de confiance et de sa mauvaise image. Exemple : s’il arrache souvent des objets des mains de ses camarades, on peut lui faire prendre conscience des fois où il a récupéré un objet sans l’arracher à un autre enfant ; il va alors pouvoir commencer à croire qu’il est capable d’agir autrement. Si un enfant tape souvent, on peut lui dire : “Tu te souviens de la fois où Gaspard t’a embêté, et qu’au lieu de le taper, tu es allé faire autre chose ? Tu vois, tu es capable de ne pas taper, et je suis convaincue que la prochaine fois, en te concentrant, tu y arriveras encore.”

C’est vraiment un exercice ultra puissant pour développer cette force qui aide à ne pas croire aux étiquettes que les autres veulent nous/leur mettre. Tellement efficace, que je vous invite à noter dans votre téléphone (sur une petite appli “Notes” par exemple) les petites réussites de votre enfant, les moments où il s’est comporté différemment, afin de l’aider en les lui rappelant. “La maîtresse t’a dit que tu était nul en écriture ? Est-ce que tu crois vraiment que c’est le cas ? Tu te souviens de quand nous avions écrit une carte postale ensemble, et que tu avais réussi à trouver tout seul comment s’écrivait “bonbon” ? Est-ce que tu penses que tous les enfants de ton âge aurais su écrire “bonbon”…? Alors, est-ce que tu crois toujours que tu es nul en écriture ? Et non !”

Je vous invite d’ailleurs à faire le même exercice pour vous-même ! Si par exemple, vous êtes convaincu d’être un parent impatient ou colérique, focalisez votre attention sur toutes ces fois où vous ne l’avez pas été, afin de changer votre état d’esprit et davantage comprendre que c’est possible pour vous de ne pas l’être. Et c’est en prenant conscience que c’est POSSIBLE que vous aurez la force, parfois, de choisir de réagir plus positivement. Et vous pouvez faire cela avec tous vos défis !

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TIME TO PLAY – LE JEU QUI VOUS FERA AUTANT DE BIEN QU’À EUX

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Dans notre série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien. Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : le Très Grand Géant ! Soit le jeu qui permet un vrai moment de défoulement, de rire et de tendresse entre parents et enfants. Très simplement !

Ce jeu-là, vos enfants vont ADORER le faire avec vous ! J’annonce tout de suite qu’il ne vient pas de moi : je l’ai piqué dans la formation à la Parentalité Ludique, une vraie mine d’or…

Une fin de dimanche, où nous avions passé la journée à courir à droite à gauche, j’avais l’impression de ne pas avoir assez profité des enfants. Je me suis alors rappelée ce fameux jeu.

 

[Voix du Géant que vous incarnez]

  • Je suis un très grand géant très très fort ! PERSONNE ! OH ! PERSONNE n’arrivera à me faire tomber !

Évidemment, les loulous me sautent direct dessus.

  • Non non non ! Ce ne sont pas des microbes qui vont me faire valser ! Oh ça non ! Au grand jamais !

Je perds alors quelque peu l’équilibre, en en rajoutant une bonne couche (imaginez-vous un bon cartoon façon Tom et Jerry) :

  • Mais qu’est-ce qui se passe ?? Mais… Non ! HOUUUULALALALA ! Mais ils sont très forts ces microbes ! HOUHOU ÇA VACILLE (rires des petits, la possibilité de réussir à me faire tomber décuple leurs forces, et ils commencent d’ailleurs vraiment à me faire tomber !) NON ! Ouf ! Je me suis rattrapée ! Mais – AAAAAAAAH…!

Et PLAF on s’écrase comme une grosse crêpe sur le tapis. Gloussements à tout va, excitation, ils sont trop contents.

  • NON ! Non, non ! Je ne ne vais pas me laisser faire ! Un peu de potion magique – glouglouglou – et c’est reparti !

Au final, ce fut le meilleur moment de leur journée, et je ne vous cache pas que les voir ainsi glousser m’a mis du baume au coeur à moi aussi. Depuis, on l’a refait plusieurs fois, et j’ai comme l’impression qu’ils ne s’en lassent pas 🙂 Si un jour les enfants sont de mauvaise humeur, le jeu du géant est beaucoup plus efficace que n’importe quel dopant !

Cet article vous a plu ? Vous avez envie de plus de jeux pour ensoleiller le quotidien et éduquer vos enfants dans la bonne humeur ? Parfait ! On vous a concocté un PACK CADEAU DE JEUX RIGOLOS (aucun matériel requis !) pour qu’ils deviennent les champions de l’habillage, qu’ils adorent ranger leur chambre et que le brossage des dents devienne un jeu d’enfant. Vous voulez le recevoir gratuitement dans votre boite mail ? Rien de plus simple : hop, inscrivez-vous ci-dessous ! »


NB : Et n’hésitez pas à vous renseigner sur la formation à la parentalité ludique, idéale pour mettre de la joie dans son quotidien 

 

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Deuil : comment accompagner nos enfants ?

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Lors de la mort d’un proche, comment aider notre enfant à faire son deuil ? Faut-il user d’images de départ au ciel, ou expliquer plus clairement la vérité ? Accepter ou refuser de l’emmener à l’enterrement ? Je souhaitais vous livrer ma vision des choses, dans l’optique peut-être d’alimenter votre propre réflexion, même si je n’ai sûrement pas vécu les situations que certains d’entre vous ont peut-être vécu. En espérant ne heurter personne tant le sujet est délicat…

 

Leur dire la vérité, toute la vérité ?

Parfois, lorsque le sujet est grave ou douloureux, on souhaite avant tout “protéger notre enfant” et, partant, ne pas lui dire la vérité. De peur de lui faire de la peine, et de le rendre triste.

« – Ton grand-père est parti au ciel.

– Ah bon, il est avec le Père Noël ? »

Non, il n’est pas avec le Père Noël, en fait c’est moi qui n’ose pas être claire avec toi parce que c’est moi-même qui aie du mal à mettre des mots là-dessus… car c’est en fait à moi que ça fait le plus de peine. Bien sûr, ça, on ne le dit pas ! Mais c’est ce qui se passe souvent en nous.

Souvent, leur dire la vérité nous renvoie à notre propre chagrin. Cependant, ce qu’on oublie parfois, c’est à quel point les enfants sont plus forts que nous – ne les sous-estimons pas. Combien d’enfants, petits, perdent l’un de leurs parents, ou les deux, ou un frère, une sœur, et une fois devenus adultes, ne vivent pas forcément cela comme une déchirure au quotidien ? Il n’est pas important, mais essentiel que nos enfants puissent eux aussi faire leur deuil, et qu’ils comprennent vraiment qu’ils ne reverront plus cette personne de leurs yeux.

« – ll est mort, ma chérie. Son corps ne bougera plus, ne parlera plus, ne verra plus, n’entendra plus. »

Ne cachons pas la mort à nos enfants, car c’est elle qui donne aussi tout son sens à notre vie.

“- Oui mon cœur, une amie de Papa est morte, elle s’est fait écraser par un train hier.”

Plus la mort fait partie de notre quotidien, moins il est difficile aussi, peut-être, de l’accepter et de la surmonter. À une époque, il était très courant pour une femme de perdre son enfant à la naissance. Il était également courant que sur 7 accouchements (les gens avaient alors beaucoup d’enfants), un des enfants n’atteigne pas les 2 ans. Dans ces conditions, et sans empêcher bien sûr la peine et la douleur, il était plus « simple » – avec tous les guillemets possibles bien entendu – pour les mères de dépasser cette blessure (aussi impossible cela puisse nous paraître aujourd’hui), du fait que cela faisait partie du quotidien et d’une certaine « normalité ».

Alors, faut-il les emmener à l’enterrement ?

Ces célébrations sont importantes pour nous, adultes, car elles nous aident à prendre conscience que la personne est réellement partie ; c’est une étape indispensable pour entamer son deuil. Par conséquent, il n’est pas forcément avisé non plus de laisser notre enfant dans le flou, car son imagination le laissera toujours dans une sorte d’attente que cette personne revienne.

Si nous avons besoin d’aller à l’enterrement, ou, pour d’autres, de voir la personne décédée pour y croire vraiment et faire le deuil, pourquoi est-ce que lui, l’enfant, n’aurait pas ce besoin, et par là-même, ce « droit » ? Pour avoir personnellement assisté à beaucoup d’enterrements en présence d’enfants, dans mes expériences les petits étaient  de loin les plus joyeux de l’assistance. Ce sont eux qui vivent la situation avec le plus de légèreté (même si, évidemment, cela ne veut pas dire qu’ils n’en sont pas affectés !). Là encore, c’est souvent nous, adultes, qui par peur de nos propres émotions, essayons de protéger notre enfant – comme si inconsciemment nous tentions de nous protéger en même temps.

Ma grand-mère a perdu son frère (qui avait un an d’écart avec elle) à l’âge de 8 ans. Clairement, ce n’est pas pour le frère ou la sœur que ce genre de décès est le plus dur, mais pour les parents. Et nous transposons notre douleur sur l’enfant qui est, en fait, moins impacté.

Plus l’enfant est jeune, moins il sera conscient de ce qui se passe, et moins il y a d’objections à l’y emmener, au contraire. Comme je vous le disais, se familiariser avec la mort permet plus tard de mieux la vivre. Et quand l’enfant devient un peu plus grand, pourquoi ne pas lui demander son avis ? Finalement c’est pour “son bien à lui “ que l’on fait ce choix, pas pour le nôtre. Et notre petit, bien plus connecté à son cœur que nous le sommes, saura très bien ce dont son cœur a envie, et ce qui lui fait peur. A condition bien sûr de lui expliquer ce qui va se passer de façon claire :

“- Voilà comme ça va se passer : on va mettre la boite dans lequel est son corps sous la terre (ou : on va brûler son corps), est-ce que tu veux-tu venir ? Qu’est-ce que tu ressens ?”

Notre enfant n’acceptera jamais d’aller à un événement qu’il n’a pas envie de voir, ou qui lui fait peur. Mais si c’est important pour lui, même si c’est nous qui finalement avons peur et la transposons sur lui, respectons son souhait, car ça signifie qu’il a besoin d’assister à cela.

Une dernière fois : j’espère n’avoir blessé personne avec cet article, et n’estime pas détenir toutes les vérités sur le sujet ! Je donne une possibilité de réponse suite à mes observations et études sur la question. Chaque histoire est personnelle, et chacun d’entre vous fera certainement ce qui lui semble le meilleur pour son enfant dans chaque circonstance. C’est un sujet extrêmement douloureux mais qui méritait d’être abordé, et j’espère avoir pu vous apporter un élément de réponse.

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Deux bonnes nouvelles pour commencer l’année !

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Pour cette nouvelle année, j’ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer !

La première, c’est que nous vous avons préparé des printables ultra kiffants pour 2018 : la roue des émotions, les cartes de retour au calme, votre rituel du matin, des cartes de lancement de discussion à table, des mots doux à cacher… Et j’en passe ! Elles ont toutes été conçues avec amour et humour, et ont chacune leur originalité et leur magie : je ne pense pas trop m’avancer en disant que vous allez les adorer ! Ces cadeaux, vous les recevrez tous les 15 jours dans votre boîte mail… si toutefois vous êtes inscrits à la newsletter !

Si ça n’est pas encore le cas, rendez-vous par ici !

Mais les cadeaux, ça commence dès maintenant avec la cocotte des défis du cœur. 
Imprimable en cliquant ici !


Le matin, chaque membre de la famille fait marcher la cocotte et chacun reçoit un “défi du cœur” qu’il doit remplir dans la journée. Et quand on se retrouve à la maison le soir, on débriefe et on raconte comment on a réussi à relever notre défi !

Deuxième bonne nouvelle : CPMHK sera toujours plus présent cette année avec encore plus d’articles, d’idées, de vidéos… Désormais tous les lundis  je vous proposerai un petit jeu simple et cool pour mettre de la joie dans votre quotidien avec les enfants. Dîner déguisé, jouer au Jacadi-déshabillage, se brosser les dents en s’amusant… Chaque vendredi, vous aurez maintenant soit une activité Montessori à faire à la maison, ou une vidéo amusante parce que rigoler c’est aussi éduquer.

Et n'oubliez pas d'imprimer votre cocotte !

Je vous envoie plein d’ondes positives pour cette nouvelle année et vous dis à très vite !

Charlotte.

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Enfants : comment faire face à ses colères ?

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Les colères de notre enfant, une fatalité ? On ne peut pas les éviter. MAIS, en comprenant mieux ce qui se passe et en y répondant d’une manière adaptée, non seulement on peut mieux les vivre, nous, mais il peut mieux en sortir et se calmer, lui ! Je vous raconte tout dans cette vidéo, avec trois clefs pour mieux gérer.

Pour en savoir plus sur la formation : https://goo.gl/W6DWkC

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TIME TO PLAY – LE JEU DE RÔLE POUR AVALER UN MÉDICAMENT DÉGOÛTANT

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : le Super-Héros Malade. Ou comment faire avaler ce satané (et dégoûtant) médicament à votre petit chaton souffrant.

Ah lala, le coup du médoc peu ragoûtant, pas facile, hein ? Surtout l’antibiotique pas bon qu’il va falloir prendre pendant 8 jours…! Mais comment faire ?! La tactique de mettre un gros carré de chocolat avec a marché un temps pour mon petit Léon, puis refus…. Et là BIM BAM BOUM une idée m’est tombée dessus, et il est fort probable qu’elle marche pour vous aussi !

Je me suis demandé , comment donner du courage, de la force à mon petit Léon ? Quand Léon joue à avoir de la force du courage, de la puissance, il se transforme généralement en dragon très très méchant ou en Spider-Man (moi qui était contre la théorie des genre et les trucs marketing, je suis servie 🙂 ). Alors, j’ai donc choisi de le rallier à ce personnage qui lui donne de la force, en parlant de ce super-héros. À savoir, si vous dites simplement à votre enfant : “Vas-y on dit que tu es très très fort et que tu le manges”, hélas, ça ne fonctionne pas, car c’est directement lié à lui. Donc pour qu’il puisse imaginer qu’il est possible d’avaler ce médoc, il faut poser la question pour quelqu’un d’autre qui ne le concerne pas directement.

  • Est-ce que tu crois que Spider-Man, avec toute sa force, il serait capable de manger ce médicament ??? (ma voix est alors théâtralisée, pour qu’il se plonge dans ce monde imaginaire).
  • Oui, parce qu’il est très fort !
  • Imagine que tu es Spider-Man, VAS Y SPIDER-MAN RASSEMBLE TES FORCES, ET FAIS-EN QU’UNE BOUCHÉE DE CE SATANÉ MEDICAMENT !

Pris d’un élan, soutenu par ma voix, CROC il l’a englouti. “BRAVOOOO AU PLUS FORT DES SPIDER-MAN !!!”

Le tour est joué 🙂 Que ce soit pour nous comme pour nos enfants, s’imaginer dans la peau d’un héros peut aider à traverser certaines montagne ! Pratique non ? 🙂

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et même à partager vos idées ! On est tous preneurs de nouvelles options pour le prochain (mauvais) médicament …!
Un indice sur la prochaine idée Time To Play ? Elle est imparable pour faire rigoler bébé ! Pour ne pas la rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !

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Ma routine du matin

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Ah, les fameux matins…

Parfois, il faut bien le dire, c’est la course ! Et on peut même se retrouver à 8h20 avec un enfant barbouillé de chocolat chaud et l’autre sans chaussures. Comment les impliquer dans cette course parfois infernale où il faut tout gérer dans un temps limité ?  (surtout chez nous, les Marmottes, qui nous levons souvent à 8h…!). Proposons donc à notre enfant de construire la routine du matin AVEC NOUS (le secret, c’est de l’impliquer). “Les loulous, on a reçu un nouveau jeu ! L’objectif est que vous organisiez chacun votre mission du matin !  Dans quel ordre vous voulez faire les choses ? Que savez-vous faire tout seul ? Pour quoi avez-vous besoin d’aide ? Et attention, c’est vous les chefs de l’emploi du temps ! Donc dès qu’une mission est terminée, vous la mettez en bas dans la case “mission accomplie” !” Résultat : “Maman/Papa, j’ai fini de m’habiller, mission accomplie ! C’est le moment du brossage de dents !”

A noter : on ajoute une petite photo ou dessin de parent sur les vignettes où l’enfant se fait aider.

Le mode d’emploi :
Faire une feuille paysage, avec une barre horizontale au milieu.
Titre : “Ma routine du matin”
EN HAUT c’est la to do list
en bas c’est check : Mission accomplie ! pourquoi pas faire comme une explosion jaune, pour faire ressortir le côté j’ai réussi !
Sur un autre A4, faire différent objets : brosse de dents, petit déjeuner, faire son lit, s’habiller, mettre ses chaussures, mettre manteau , prendre ses affaires (doudou/cahier/tétine)Voilà, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez davantage d’informations. 
Et n'oubliez pas d'imprimer votre nouvelle routine ! !

 
Je vous envoie plein d’ondes positives et vous dis à très vite !Charlotte.

 

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Obéissance, rébellion et enfance : vive l’autorité positive !

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Question rebelle du jour : doit-on vraiment se faire obéir…? Peut-être pas toujours. Et c’est toute l’idée de l’autorité positive. Votre enfant conteste les règles ? Il refuse d’obéir ? Plutôt que de vous en alarmer, réjouissez-vous ! Oui oui, vous avez bien lu. Parfois, désobéir ou refuser de se plier aux règles signifie être au plus près de ses valeurs, rechercher du sens ou tout simplement écouter son coeur… Et les principes de l’autorité positive valent aussi pour les adultes. Prêts à mieux comprendre pourquoi les rébellions ont parfois du bon ? Tout est dans notre vidéo !

PS : si pour compléter cette vidéo, vous souhaitez que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter 4 fois les choses (et finir par crier), maximiser vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, ou encore savoir comment gérer quand vous êtes à « bout », n’hésitez pas à renseigner votre email ci-dessous : je vous enverrai alors gratuitement le  PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) !  Une mine d’infos et d’idées sur le sujet.


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TIME TO PLAY – LE GAME IMPARABLE POUR FAIRE RIGOLER BÉBÉ

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : le game imparable pour faire rigoler bébé. Ou comment lui faire appréhender la relation de cause à effet en s’amusant !


Alors, celui-ci, normalement, vous le connaissez tous. Mon petit conseil : surtout, abusez-en ! Notre enfant touche notre nez ? Ca fait sortir notre langue. Notre enfant touche notre oreille droite ? Ca fait lever le bras gauche. Il ose attraper notre menton : hop, bruit de cochon ! Et l’épaule droite, qu’est-ce qu’elle fait… Mioumiou tout doux… Et l’épaule gauche ? Hi Han ! Tiens, un âne ! La bouche… BISOU à notre bébé !!! Finalement c’est peut-être cette bouche qui a le comportement le moins bizarre 🙂

À vous de jouer, bébé va adorer !

Vous allez essayer ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, partagez-nous vos idées ! On n’a jamais trop de bonnes idées pour faire rigoler bébé 😉

Un indice sur la prochaine idée Time To Play ? Plutôt utile quand nous, parents, sentons nos nerfs lâcher, elle permet d’éviter d’exploser… Ahem, oui, ça arrive à tout le monde ! Pour ne pas la rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !

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J’ESSAYE DE NE PAS M’ÉNERVER, MAIS JE N’Y ARRIVE PAS !!! LA solution…

TIME TO PLAY – L’IDÉE ROYALE POUR DE BONNES MANIÈRES À TABLE

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui, la famille royale passe à table ! Ou comment inculquer les bonnes manières aux enfants en leur faisant jouer les rois et les reines.

Les coudes sur la tables, les doigts dans la purée, les pieds sur la chaise… Chaque soir, vous vous dites que votre enfant se tient vraiment trop mal et que vous n’arriverez jamais à lui inculquer les bonnes manières ! Rassurez-vous, c’est un grand classique : on y est tous confronté !


Première chose : on déstresse et on se rappelle que les enfants apprennent avant tout par imitation : alors on soigne tenue à table et on montre l’exemple. Ca ne marche pas du premier coup mais sur le long terme, ça ne pourra avoir que des effets bénéfiques !

Pour le court terme, voici un petit jeu qui amusera toute la famille : bienvenue à la cour !

Si l’un de vos enfants se tient mal, plutôt que de le sermoner, adressez-vous à son frère, sa soeur ou à votre conjoint (mais pas à lui directement, c’est là toute l’astuce !).

Avec votre plus belle voix de snob de roi ou de reine : “Votre majesté, je suis vraiment très heureuse de partager ce festin en votre compagnie ! D’ailleurs, connaissez-vous les bonnes manière des rois et des reines ?”.

Votre enfant aura forcément envie de prendre part au spectacle et se prendra certainement au jeu :

  • “Ils ne mettent pas leurs coudes sur la table ! Ils ne mettent pas leurs pieds sur la chaise d’à côté ! Ils ne trempent pas leur cuiller dans leur verre d’eau”. Etc, etc.
  • “Tout à fait cher ami, je vois que vous connaissez les bonnes manières sur le bout des doigts. Bravo ! Et savez-vous comment disposer les couverts lorsque l’on a fini son assiette ?”
  • “Comme ça !”
  • “Dites-donc, vous êtes d’une grande politesse, je suis très impressionnée !”

Voilà une super façon de transformer un moment pénible en jeu, et de réviser les bonnes manières et les grands classiques de la politesse (dont le vouvoiement) sans passer par les sermons pas toujours efficaces.

Et à nous les parents, ça nous fait du bien aussi de jouer, non ?

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et à partager vos idées ! Car bien entendu, il va falloir vite renouveler les trouvailles pour éviter les mauvaises manières à table… ou ailleurs 😉

Cet article vous a plu ? Vous avez envie de plus de jeux pour ensoleiller le quotidien et éduquer vos enfants dans la bonne humeur ? Parfait ! On vous a concocté un PACK CADEAU DE JEUX RIGOLOS (aucun matériel requis !) pour qu’ils deviennent les champions de l’habillage, qu’ils adorent ranger leur chambre et que le brossage des dents devienne un jeu d’enfant. Vous voulez le recevoir gratuitement dans votre boite mail ? Rien de plus simple : hop, inscrivez-vous ci-dessous !


 

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Gestion des émotions : comment aider son enfant ?

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La gestion des émotions ? Pas simple pour un enfant ! Quand notre petit rentre à la maison le coeur gros, difficile de savoir comment essuyer ses larmes, l’aider au mieux et lui montrer comment gérer ses émotions… Dire que ce n’est pas grave ? Le faire penser à autre chose ? Au contraire, l’écouter, comprendre et essayer de le faire réfléchir à la situation d’un autre point de vue peuvent l’aider à mieux gérer son chagrin, et en sortir plus serein. Toutes nos astuces pour ces moments difficiles !

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Se faire obéir sans crier (et en rigolant)

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Se faire obéir de ses enfants sans crier, mission impossible ? Les gronder sans provoquer de drame, illusoire ? Eh bien non, en fait ! Aussi aberrant que ça puisse paraître, il existe des méthodes (un peu zinzins, bien évidemment, vous commencez à me connaître…!) pour se faire obéir de ses kids tout en les faisant rigoler. Parfaitement ! La bonne tranche de rire qui fait le boulot éducatif au passage, c’est par ici que ça se passe !

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Éduquer sans punir : oui c’est possible ! Voici comment.

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eduquer sans punir CPMHKNous utilisons souvent la punition pour faire payer à notre enfant son erreur, dans l’espoir qu’il réfléchisse à ce qu’il a fait et dans le but de le dissuader de recommencer. Cependant, beaucoup de choses laissent à penser qu’ÉDUQUER SANS PUNIR donne de meilleurs résultats… Nous avons testé pour vous son utilité.

Dans deux situations identiques, nous avons la première fois utilisé la punition et la seconde géré les choses de façon plus empathique. Voici les résultats …

Voici comment cela s’est passé le jour où nous l’avons grondée et punie

Un soir de retour du bureau nous jouions avec les enfants à se toucher le nez. Oui, les jeux débiles ont souvent beaucoup de succès. Lorsque notre fille, au lieu de toucher le nez de son frère, lui fit une « fourchette » ! Pour ceux qui ne connaissent pas le rugby, c’est quand on met les deux doigts dans les yeux …sympa. Léon hurla. Imaginez cette scène où votre petit dernier hurle de douleur à cause de votre ainé … Comment auriez-vous réagi ?

Nous avons géré la situation avec moins de douceur et d’empathie que d’habitude.. Papa lança alors un : « ça ne va pas non ?!! Qu’est-ce que tu as fait ? ». Joy fondit en larmes. Je pris Léon dans les bras, qui s‘arrêta en quelques secondes de pleurer (Ce que les enfants sont résistants !). Papa ordonna à Joy : « Tu dis pardon à ton frère ! ». On lui laissa deux chances, et n’ayant obtenu aucun pardon, Papa l’a finalement mise au coin. Elle pleura de plus belle, hoquetant de tout son corps.  Puis on lui demanda de dire ‘pardon’ pour lever la punition, ce qu’elle fit sans grande conviction.

J’échangeais à froid avec elle, pour voir ce qu’elle avait retenu de cette leçon : « Papa, il m’a grondé, il ne m’aime pas, je suis trop triste moi. », le visage complètement décomposé. « Mais pourquoi il t’a grondé ? » « Je ne sais pas ». Je lui réexpliquais, et la questionnais : « Tu es triste d’avoir fait mal à Léon ? ». Elle me répondit un petit : « Oui »…. Puis elle s’empressa d’aller faire un câlin à son papa, pour se réconcilier.

Voici comment cela se passa le jour où nous ne l’avons ni grondée, ni punie :

Un soir de retour du bureau nous nous lançons dans un « memory » avec notre ainée. Léon (1 an) voulut, bien sûr, se joindre à nous. Mais n’ayant pas compris les règles,  il attrapa 10 cartes en même temps, au grand désespoir de sa sœur qui lui dit : « Léon, tu nous laisses jouer au memory !», tout en le poussant suffisamment pour qu’il tombe à la renverse sur la moquette. Il se cogne la tête contre le sol et hurle. Vous imaginez la scène ?…. Parfois, devant ce comportement ‘inadmissible’ de votre enfant, la pression peut monter d’un coup en nous.

 Je prends alors Léon dans les bras, et m’adresse à lui : « Pardon Léon, je pense qu’elle ne l’a pas fait exprès. Pardon, elle ne voulait sûrement pas te faire mal ». Oui, je préfère penser et persuader ma fille qu’elle voulait bien faire, plutôt que de la persuader qu’elle était méchante. Je ne le console pas trop non plus, souhaitant que Joy puisse voir pleurer son frère, et ainsi prendre conscience de l’impact de son geste. Son visage décomposé devant les larmes de son frère,  laisse à penser qu’elle est désolée pour lui. Plutôt que de lui imposer une façon de réparer son erreur, je la laisse la trouver d’elle-même: « Qu’est-ce que l’on peut faire pour Léon ? », « Attends maman, je vais lui faire un câlin ». Elle lui fait un très gentil câlin et lui dit : « Pardon Léon, tiens regarde la boite qui fait de la musique ». Peut-être que le simple fait d’avoir moi-même donné l’exemple en demandant ‘pardon’ à Léon lui permit de facilement adopter cette attitude. Je mets les bouchées doubles pour réconforter Léon et le faire remarquer à Joy : « Regarde comme Léon va mieux maintenant que tu lui as fait un câlin et que tu lui as demandé pardon ! Nous on n’a pas envie de faire de mal à Léon ». On reprend notre partie de memory, et je l’entends dire : « Léon si tu veux tu peux jouer avec nous ». Oui, j’ai halluciné… « Joy, tu n’oublieras pas de faire attention la prochaine fois, il est fragile tu sais. Promis ? » « Promis ».

Ces deux histoires n’ont pas été romancées. Elles n’ont pas pour objectif de montrer comment régler une dispute entre frère et sœur (car ici ils ne sont pas en train de se disputer), mais de démontrer l’effet que la punition peut engendrer, et ce que l’on peut parfois obtenir lorsque l’on décide d’éduquer sans punir.

Éduquer sans punir : résultat de cette expérience :

Même si notre aînée a son propre caractère et que cela ne se passe pas toujours comme cela, si nous comparons les deux situations, dans la première elle n’a pas dit ‘pardon’ spontanément à son frère, et dans la 2ème non seulement elle lui a dit un vrai ‘pardon’, mais en plus elle lui a permis ensuite de rejouer avec elle. Comment ai-je pu obtenir de telle différences de comportements ?

Pourquoi est-ce que la gronder, ou la punir, n’a pas marché ?

Dans la première histoire, nous ne lui avons pas laissé le temps de prendre conscience de ce qu’il se passait. On a tout de suite créé une relation conflictuelle avec elle. « Ça ne va pas non ?!! » dit sur un ton plutôt accusateur, provoquant directement un conflit entre elle et nous. Elle pleure, non pas parce qu’elle regrette son geste, mais parce qu’elle est triste de s’être fait gronder. Sa tristesse prenant le dessus, elle n’était plus en état de retenir une leçon. Elle n’a pas envie de dire ‘pardon’ à son frère. Surtout que c’est à cause de lui qu’elle s’est faite gronder (attention, avec ce genre de situations qui peuvent vite provoquer des jalousies !). Et puis elle n’a pas non plus envie de demander « pardon » parce qu’elle se sent accusée. Nous aussi on peut avoir ce type de réaction : par exemple, on n’a pas envie de dire ‘pardon’ à un motard qui nous a insulté ! (Même si on est en tort…). Eux c’est la même chose. Le ‘pardon’ que nous obtenons de force (i.e. chantage pour lever la punition), ne vaut rien. Ce ‘pardon’ a juste l’avantage de faire croire aux parents qu’ils ont gagné, et de nous rassurer sur notre autorité…  Et la prochaine fois, si le même schéma se reproduit régulièrement, c’est la peur de se faire gronder qui surgira, et non la peine d’avoir fait mal à son frère…

Mais pour tout connaitre sur les inconvénients à long terme de la punition, je vous invite à lire l’article sur Les conséquences cachées des punitions, paroles blessantes, ou fessées que nous utilisons avec nos enfants. Raison pour laquelle nous ne l’utilisons plus en entreprise, et qu’elle est remise en cause dans notre société : Voir l’article.
En conclusion, gronder fort ou punir n’incite pas l’enfant à reconnaitre son erreur, ni à demander ‘pardon’, cela ne le responsabilise pas non plus pour l’avenir.

Alors que dans la deuxième situation, Joy a dit un vrai ‘pardon’, un vrai ‘promis je tâcherai de ne pas recommencer’. Comment a-t-on pu en arriver là ?

  • En n’employant pas le « tu » accusateur (« tu as vu ce que tu as fait ! »), mais en décrivant la situation « Pauvre Léon, il a l’air d’avoir tellement mal », on l’incite à prendre conscience de ce qu’il se passe.

  • En ayant confiance dans le fait qu’elle est quelqu’un de bien, qu’elle ne voulait pas lui faire de mal, on l’encourage  à faire le bien. J’aurais pu dans un autre cas où elle aurait vraiment fait exprès de taper son frère, dire : « Cela ne te ressemble pas, qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu fasses cela ? »

  • En lui montrant l’exemple de ce qu’il faut faire, ou en l’invitant à trouver elle-même une solution pour réparer (Comment on va faire maintenant que c’est cassé ?), on l’incite à réparer son erreur.

Evidemment cela ne marche pas 100% du temps et avec tous les enfants, mais cela vaut le coup d’essayer.

Et bien sûr, ce n’est pas l’unique façon d’éduquer sans punir. Dans d’autres circonstances, comprendre pourquoi l’enfant s’est mal comporté, et lui donner une façon différente d’agir pour atteindre son but, est aussi une bonne solution.

CONCLUSION

L’objectif n’est pas de gagner une bataille avec son enfant, ni de ne ‘rien lâcher’ ou de le dominer. L’objectif est d’influencer son enfant pour le responsabiliser. C’est ainsi qu’il deviendra grand. Si vous souhaitez aller plus loin que cet article, et que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter mille fois les choses et crier, tout en maximisant vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, n’hésitez pas à renseigner votre email ci-dessous : je vous enverrai alors gratuitement le PACK « OUI PAPA OUI MAMAN » : Toutes les clefs pour les faire coopérer (sans crier) ! Une mine d’infos et d’idées sur le sujet.


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TIME TO PLAY – ASTUCE (UN PEU ZINZIN) POUR ÉVITER UNE CRISE

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : les mouches à la rescousse ! Ou comment s’éviter quelques crises à l’aide d’une astuce un peu folledingue.


Vous êtes tranquilles dans la voiture ou au parc, quand soudain, c’est le drame : “Je veux ma tétine !” – Zut, on l’a oubliée… – “Je veux un gâteau !” – Oups, on n’a rien pris à manger… Comment éviter la crise quand notre enfant “addict” est en manque de tétine, ou que la faim risque de le rendre très grognon ? Comment éviter la colère quand on ne peut satisfaire immédiatement l’une de ses demandes ?

Je vais vous confier un petit truc qui marchait très bien quand les miens étaient petits : c’est d’appeler les mouches. Appeler les mouches ? Mais elle déraille complet la Charlotte, pensez-vous ! Pas plus que d’habitude, j’ai envie de dire… Car grâce à cette petite astuce absurde, j’ai maintes fois réussi à noyer le poisson et éviter la crise.

  • Je comprends que tu aies envie de ta tétine pour la sieste, c’est vraiment trop dommage qu’on ait oublié de la prendre (empathie toujours : notre enfant a le droit de ne pas être content). Tiens, j’ai une idée ! Et si on demandait aux mouches d’aller la chercher et de nous l’apporter ? Avec un petit effort, et si elles s’y mettent à plusieurs, elles pourraient bien porter la tétine, non ? Allez, on appelle les mouches…
  • LES MOUCHES ! LES MOUCHES ! LES MOUCHES ! LES MOOOOUUUUCHES !
  • Mais qu’est-ce qu’elles font ces mouches, elles ne nous entendent pas ou quoi ? Les mouches, on en a besoin de vous, houuuuhouuuu ! Comment on pourrait faire à ton avis pour qu’elles nous rendent service ? (On l’implique dans le jeu, et on l’incite à utiliser son cerveau rationnel, sa réflexion, pour éviter que son cerveau émotionnel ne prenne le dessus).

Et c’est parti pour discuter des meilleurs moyens pour motiver lesdites mouches à nous rendre service, et pester contre elles, qui n’arrivent jamais… Et hop, on profite d’une phrase pour sauter sur un autre sujet : “Peut-être qu’elles pourraient être poussées par le vent ? Tu trouves qu’il y a du vent aujourd’hui ? Tu te souviens d’une journée où il y avait eu beaucoup de vent ? Ah oui, à la plage, chez Papi ! Quand…” etc, etc.

Avec un peu de chance (et d’imagination) , la tétine est oubliée 🙂

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et même à partager vos idées ! Car bien entendu, il va vite falloir renouveler les trouvailles pour chasser une obsession du cerveau de nos petits loups en cas de souci 😉
Cet article vous a plu ? Vous avez envie de plus de jeux pour ensoleiller le quotidien et éduquer vos enfants dans la bonne humeur ? Parfait ! On vous a concocté un PACK CADEAU DE JEUX RIGOLOS (aucun matériel requis !) pour qu’ils deviennent les champions de l’habillage, qu’ils adorent ranger leur chambre et que le brossage des dents devienne un jeu d’enfant. Vous voulez le recevoir gratuitement dans votre boite mail ? Rien de plus simple : hop, inscrivez-vous ci-dessous !


 

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LES CARTES-COLÈRE

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Les cartes-colères

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Comme toutes les émotions, la colère est très utile ! Elle nous permet de savoir quand les choses ne vont pas, et mieux vaut l’écouter que de l’enfouir, au risque qu’elle réapparaisse encore plus forte quelques heures ou années plus tard. Exprimer sa colère a donc de grandes vertus, à condition de ne pas la diriger contre quelqu’un d’autre… Voici 8 cartes-colère qui aideront votre enfant à choisir comment exprimer sa colère autrement qu’en insultant son frère  ou en tapant ses parents 🙂

Alors comment ça marche ? Personnellement avec Joy et Léon, je leur ai présenté  à froid les cartes « Regardez les loulous, j’ai des nouvelles cartes pour vous ! C’est des cartes avec plein d’astuces pour exprimer sa colère quand on est pas content. Par exemple, on peut taper fort sur un coussin, on peut …(…).. Vous qu’est-ce que vous préfériez faire quand vous êtes en colère ?  » Léon : « Moi faire le ninja avec des bandes de papier et rugir comme un Lion ! » Joy « Moi taper dans ta main ». « Et moi je crois que j’aurai envie de dire répéter haut et fort : « JE NE SUIS PAS CONTENTE PARCE QUE… ». On a qu’à les afficher quelque part pour y penser ! Vous voudriez les mettre où ? » « Sur le frigo ! » Et l’autre jour quand Léon était agacé, je lui ai sorti ses bandes de papier pré-découpées (nb : vous les tendez à plat, et votre enfant avec sa main tendue, les coupe en deux), il était ravi de pouvoir faire le ninja ! D’autres lecteurs s’y sont pris autrement. Une maman par exemple a présenté les cartes-colère au moment où sa fille de 4 ans était en colère, et cela a bien marché ! Les cartes ont aussi permis d’attirer l’attention de l’enfant sur autre chose. Je pense que cela contribue aussi au succès de ces cartes. Bien sûr ce sera différent pour chaque enfant, certains seront sûrement moins réceptifs… Mais pas de pression, on tentera autre chose ! Et surtout faites-nous votre retour d’expérience ci-dessous pour inspirer d’autres parents !

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Mon enfant ne mange pas : quelle attitude avoir ?

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mon enfant ne mange pas CPMHKChaque soir, c’est la même chose. Mon enfant ne mange pas ses légumes, ne finit pas son assiette, ou mange au ralenti… Comment le faire dîner sans s’arracher les cheveux ?

Le repas ne doit pas être un conflit.

Transformer chaque repas en petite guerre aura souvent tendance à empirer le problème. Il ne doit pas manger pour nous faire plaisir. Il doit manger pour lui. Simple à dire, mais plus compliqué à appliquer…

Que faire si mon enfant, qui a normalement un bon coup de fourchette, ne veut pas manger ce soir ?

Ce n’est pas grave ! Il est peut-être fatigué. Il a peut-être juste besoin d’être couché. Ou bien il ne se sent pas très bien. Peut-être encore qu’il a trop mangé au goûter, et n’a tout simplement pas faim. Rien ne sert de le forcer ! Vous avez peur qu’il se réveille plus tôt le lendemain matin, mais rassurez-vous, ça ne sera sans doute pas le cas. Comme nous, il leur arrive d’avoir moins faim, et cela pendant plusieurs jours d’affilé. Si tout le reste va bien, rassurez-vous : il n’y a aucune raison qu’il se laisse « mourir de faim ». Mieux vaut le laisser tranquille pendant cette période, plutôt que de transformer le repas en moment de conflit.

Pourquoi vouloir à tout prix qu’il finisse son assiette ?

Si ce n’est pas lui qui a décidé de la quantité qu’il y mettait, pourquoi lui demander de finir ? Pourquoi vouloir à tout prix qu’il mange cette fameuse « dernière cuillère » ? Parce que l’on veut avoir le dernier mot, ou parce que cette dernière cuillère est vraiment importante pour son organisme ?  Si à chaque repas, on insiste lourdement pour qu’il mange encore une dernière cuillère, manger deviendrait alors synonyme de ‘contrainte’. Et la prochaine fois, si pour quelque raison il est remonté contre nous, refuser de manger ne sera-t-il pas un bon moyen d’exprimer de montrer son mécontentement, puisque cela semble si important pour nous ?

Mon enfant ne mange pas sa purée. Je l’envoie directement au lit ou je lui donne quand même un dessert ?

Doit-on priver son enfant de dessert parce qu’il n’a pas fini son plat ? Chacun  réagira comme cela lui parait le mieux. Personnellement, il m’arrive moi-même de ne pas finir mon assiette car on m’a servi une trop grosse quantité, et de quand même manger mon dessert. Alors pourquoi nos enfants n’auraient pas également le droit de le faire, s’ils ont mangé une bonne partie de leur assiette ? D’autres parents leur donneront même la liberté de manger d’abord le dessert et ensuite le plat. Mais est-ce à condition qu’il mange le plat ensuite ? Chacun fera comme il le souhaite. À la maison, nous considérons les légumes importants pour la santé, donc les enfants doivent prendre l’habitude d’en manger à chaque repas. À moins qu’ils ne soient malades, nous ne les autorisons pas à ne manger qu’un dessert.  À vous de fixer votre règle !

Quand l’enfant commence, de façon classique, par le plat et termine par le dessert, la façon de présenter la chose est importante ! On ne doit pas en venir au chantage : « Si tu ne manges pas ton plat tu n’auras pas de dessert. », qui donne l’impression que l’on veut tout contrôler, ou que l’on cherche à le faire manger sous la menace. Présentons-le plutôt sous forme de liberté : « C’est pas grave si tu n’as pas faim, tu n’es pas obligé de manger, on peut aller tout suite se laver les dents. Tu es sûr que tu n’auras pas faim après ? » Il a le droit de ne pas avoir très faim. Et s’il demande le dessert : « Le dessert, c’est après le plat. Tu manges d’abord ton plat, et après tu pourras passer au dessert. » Ce n’est pas présenté comme une menace, ni comme une sanction, mais comme un fait. Une petite astuce peut être de créer ensemble un tableau décrivant en détail chaque étape de la soirée, et de l’afficher dans la cuisine (à voir dans un prochain article).

Mon enfant ne mange pas et dit « J’aime pas ». Je fais quoi ?

S’il n’aime pas, c’est autre chose. D’abord, le mieux est de le faire goûter car « Tu ne peux pas savoir si tu aimes si tu n’as pas goûté. Goûte une bouchée, et après tu me diras si tu aimes ou pas ». Combien de fois, notre fille a trouvé cela trop bon après avoir goûté… Alors certes, cela peut être très compliqué de réussir à la faire goûter, mais il faut essayer !

Sinon, n’hésitons pas à faire preuve de créativité, et à négocier : « Allez exceptionnellement, je te mets un petit raisin sec sur la cuillère, OK ? Ou je te mélange un fromage frais dans ta purée, ou un peu de gruyère râpé par-dessus, tu es d’accord ? »

Idéalement, il faut que cela reste exceptionnel, histoire de garder un tour dans sa manche les jours où ça coince 🙂

Aussi,  il est beaucoup plus facile de faire manger des légumes à un enfant qui a l’habitude de manger des légumes, qu’à un enfant qui mange des pâtes tous les jours. À la maison, par exemple, nos enfants mangent toujours des légumes à l’heure du déjeuner, et des féculents (petit pois, riz complet, lentille, blé, quinoa) mélangés à des légumes le soir. Pâtes au blé complet une fois par semaine. Exception faite si on va au restaurant, chez des amis, ou que l’on a des amis à dîner.

Il y a des enfants qui n’aiment pas certains aliments. N’hésitez pas à les leur présenter sous d’autres formes ! Gratin ou crumble de légumes, soupe (mélangée avec du fromage frais ou du lait de coco), cru, cuit, etc. Si ce n’est vraiment pas bon (soyons honnêtes, il nous arrive de nous planter sur une recette !), on peut lui proposer un autre légume si celui-ci est déjà prêt dans le frigo, et qu’il n’y a plus qu’à le faire chauffer au micro-ondes. Attention, ça doit rester simple pour vous. Et en faisant cela, on prend aussi le risque qu’il nous demande à chaque fois à changer de plat…  Mais on n’échange pas un légume avec un féculent. Il faut garder en tête que notre rôle n’est pas de les faire manger, mais de les faire manger sainement. Car, à moins de traverser des difficultés personnelles, ou d’avoir des problèmes de santé, un enfant mangera toujours par lui-même.

Pourquoi mon enfant ne mange pas ?

Il est toujours intéressant d’essayer de comprendre pourquoi notre enfant ne veut pas manger. À moins d’avoir des problèmes de santé, il peut aussi :

–          Traverser une période compliquée. Un de ses parents n’est pas là, par exemple. Dans ce cas, il faut éviter de rentrer dans le conflit, essayer d’être à l’écoute, faire preuve de compréhension, jouer avec lui (RDV dans un prochain article ! ), et consulter si cela persiste.

–          Ne pas avoir besoin, morphologiquement, de manger en grande quantité. Rien ne sert de lutter en vain contre sa nature, à moins que cela ne devienne un problème médical.

–          Être en conflit avec la personne qui le fait manger (notamment parce qu’elle l’oblige à manger, ou parce qu’il sait que cela l’agace s’il ne mange pas), c’est donc un cercle vicieux. Rien ne sert de continuer à insister, relâchons la pression, et pourquoi ne pas opter plutôt pour le jeu.

–          Il n’a pas vu son parent de toute la journée, donc il ne pense qu’à une chose : jouer ! Donc dans la mesure du possible, commençons par jouer. Ou alors transformons le dîner en un vrai moment de détente.

–          Être lent, tout simplement ! Evitons, dans ce cas, de lui rappeler de manger toutes les 3 secondes. Proposons-lui de l’aide. On peut aussi utiliser les techniques ci-après pour écourter le repas.

–          Ne pas avoir encore faim si l’horaire ne lui convient pas. Cela arrive, et c’est propre à l’organisme de chacun. Aussi le goûter est-il peut-être trop copieux, pensons alors à le réduire. Mais ce point-là n’est pas simple à gérer. Tout serait beaucoup plus simple si les enfants étaient complètement autonomes et capables de manger à l’heure de leur choix !

Dans ce cas, on peut essayer d’inverser les étapes : les mettre en pyjamas, jouer, ou leur lire une histoire, et ensuite dîner.

Si vous voulez encore découvrir d’autres idées pour mieux faire manger votre enfant, je vous ai concocté un petit dossier sur le sujet. Dans ce PACK « À TABLE ! », retrouvez trucs et astuces pour un dîner tout en « miam » et en « hmmm », en rendant le repas amusant, intéressant ou encore en découvrant les secrets des crèches (qui réussissent souvent à nous stupéfier avec une petite phrase du genre « Oh oui, Valentine a adoré les petits pois ce midi ! » – ahem…). Ca vous intéresse ?  Pour recevoir ce dossier complet sur le sujet, rien de plus simple : indiquez votre mail et recevez le pack directement dans votre boite !


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Time to play – Pour qu’ils deviennent les champions de l’habillage

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : les champions de l’habillage ! Pour que s’a-habiller ne rime plus avec corvée (enfin si, mais non… vous me suivez ?).

Si chez vous, ça traîne un peu le matin à l’heure de s’habiller, voilà une chouette petite idée qui boostera vos enfants et risque même de les faire bien rigoler.

Vous vous adressez à eux plein d’enthousiasme, et prêt vous aussi à entrer dans le jeu : “Les enfants, vous êtes prêts pour le concours d’habillage ? Voici vos habits, et voilà les miens. Le premier habillé a gagné le cocotier ! … Ah, non, zut zut zut j’ai mis mon haut à l’envers ! Sapristi ! Ils vont gagner c’est sûr ! Non non non, je ne me laisserai pas faire ! AAAAH les deux pieds dans la même jambe de jean, JE TOOOOOOMBE !!!”


À ce stade, logiquement, l’excitation est totale du côté des enfants qui sentent qu’ils ont une chance de gagner… Vous enchaînez : “Mais je ne me décourage pas, je continue ! Ouch, mince alors, c’est pas possible, ils sont vraiment très très rapides ces asticots dites-donc… BRAVO vous avez gagné !!!”

Et voilà la contrainte du matin transformée en bonne partie de rigolade. Certes, au fond d’eux, nos enfants savent bien que l’on a un peu fait exprès de s’emmêler les pinceaux pour rigoler, mais ils sont tellement contents de gagner, de rire et de se sentir plus forts que les parents !  Vous imaginez si, comme eux, toute la journée, les personnes qui vous entouraient faisaient systématiquement mieux que vous ? Ca fait du bien parfois d’inverser les rôles 🙂

Rien de tel qu’une petite dose de confiance en soi le matin pour se donner de l’énergie toute la journée (ça et un jus d’orange pressé, et vous êtes parés !).

Le lendemain, avec un peu de chance, vous aurez droit à un : “Maman, Papa, on fait le concours d’habillage !’

Vous testez et vous nous racontez ? Et si vous avez vous-même d’autres idées pour les motiver à passer du pyjama aux vêtements ou inversement, n’hésitez pas à partager 🙂

Un indice sur la prochaine idée Time To Play ? Elle va devenir votre atout préféré après les repas ! Pour ne pas la rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !

Cool Parents Make Happy Kids

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Deuxième grossesse, l’autre grand chamboulement !

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Avoir un bébé est une véritable aventure ! De 2, on passe à 3 ; de “couple” on passe à “famille”. On a beau se dire qu’on ne veut pas pour autant changer sa façon de vivre, accueillir un bébé, c’est tout de même beaucoup de changements. Mais le deuxième gros chamboulement, c’est quand le petit frère ou la petite soeur arrive ! Comment gérer l’arrivée du deuxième ? Je laisse la parole à mon amie Camille, maman de Maxence, quelques mois et Chloé, trois ans.

Ici, je ne vous livrerai pas de solutions clé en main, je partagerai simplement mon expérience et mes astuces sur la deuxième grossesse et le moment de l’accouchement…

Le cours de prépa à l’accouchement ? Je connais tout, je zappe !

 

Avant la naissance, déjà, vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a 9 mois de grossesse ! Et personnellement, j’ai eu le sentiment d’avoir beaucoup moins de “temps” ou du moins de “disponibilité d’esprit” pour penser à l’arrivée de ce deuxième bébé. J’étais impatiente bien sûr, mais honnêtement je ne me sentais pas aussi investie dans cette deuxième grossesse. Cela me mettait un peu mal à l’aise, mais en en parlant à mes amies et aux cours collectifs de préparation à l’accouchement, j’ai vite compris que c’était assez courant ! On a déjà un premier enfant à gérer, et on fait peut-être plus confiance à son corps pour bien vivre cette seconde grossesse.

Et, tiens, en parlant de cours de prépa à l’accouchement… ! Par manque de temps ou juste par oubli, je ne me suis inscrite à aucun cours jusqu’à un mois avant le D-Day (preuve de mon manque d’investissement). Et puis une fois en congé mat’, je me suis dit que ça m’occuperait, et que c’était l’occasion de s’investir dans cette fin de grossesse. Bien m’en a pris ! J’ai décidé de le faire avec une sage-femme libérale, qui organisait des petites sessions collectives avec toujours les mêmes mamans. Le groupe m’a apporté beaucoup de réconfort : on partage notre vécu, on réalise qu’on n’est pas seule à ressentir telle ou telle chose… Et puis un sentiment de fraternité (de sororité devrais-je dire !) se développe rapidement. Ca permet aussi de reparler de son premier accouchement et d’exprimer ce qui nous a plu et ce qu’on voudrait changer. Un deuxième accouchement, c’est aussi l’occasion d’améliorer cette drôle d’expérience ! On est souvent plus à l’aise pour communiquer avec l’équipe médicale, réclamer certaines choses ou leur poser certaines questions.

Que faire de l’aîné le jour de l’accouchement ?

 

Le détail qui change tout par rapport à votre premier accouchement : vous avez un enfant à faire garder quand vous partez à la maternité ! Et si vous n’êtes pas déclenchée, vous ne savez pas vraiment quand cela va arriver…

Idéalement, vous habitez à 500 m de vos parents que vous pouvez appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour débarquer. Idéalement…

Personnellement, j’habite à 800 km de ma famille et de ma belle-famille.

Heureusement, nous avons des amis qui habitent juste à côté et à qui nous avions demandé bien à l’avance s’ils pouvaient nous dépanner. Nous avions envisagé toutes les solutions possibles selon qu’il ferait jour ou nuit, que ce serait la semaine ou le week-end. Anticiper nous a permis d’être sereins.

Et si vous ne vous sentez pas de demander à des amis (mais honnêtement, c’est l’un des jours les plus importants de votre vie, et je suis sûre qu’ils comprendront !), parlez-en à vos baby-sitters habituelles si vous en avez, et mettez en place un plan d’action (si c’est telle semaine, je peux appeler Agathe à n’importe quelle heure, si c’est la semaine suivante, j’appelle Clarisse en journée ou Audrey la nuit). Quand j’ai commencé à organiser tout cela, mon mari m’a un peu prise pour une psychorigide, mais j’avais besoin d’être sûre qu’on pourrait appeler quelqu’un n’importe quand !

Dans tous les cas, si vous devez quitter votre domicile la nuit, essayez de faire venir quelqu’un chez vous plutôt que d’avoir à réveiller votre enfant et à le trimballer en pleine nuit. Le rendormissement risque d’être difficile s’il sait que vous êtes partis pour accueillir Bébé 2 ! Pensez aussi à bien en parler avec votre aîné pour qu’il n’y ait pas de trop grande surprise : “Tu sais, le bébé va bientôt arriver. Dans les semaines qui arrivent, il se pourrait que Papa et Maman doivent vite partir à la maternité. Dans ces cas là, c’est Agathe qui viendra te garder. Si c’est la nuit, tu la verras le matin en te réveillant, et vous prendrez le petit déjeuner ensemble. Après, Papa viendra te chercher pour venir à ton tour à la maternité.” Il existe plein de livre sur le sujet, qui peuvent aussi bien l’aider à visualiser (comme celui-ci)

 

Si vous n’avez pas d’amis géographiquement proches ou de baby-sitter sous la main, vous pouvez aussi en parler à votre sage-femme qui a certainement un réseau. Certaines d’entre-elles propose un service de “baby-sitting d’urgence” pour les accouchements.

L’essentiel est de bien anticiper toutes les situations possibles pour ne pas avoir ce stress à gérer le jour J.

 

Le séjour à la maternité

 

Que vous accouchiez dans la même maternité que pour le grand ou pas, ce second séjour sera bien différent du premier !

Personnellement, j’étais très partagée… D’un côté, j’étais heureuse de pouvoir me reposer tranquillement (ce deuxième accouchement m’ayant bien plus fatiguée que le premier… serait-ce l’âge ?). Mais de l’autre, je m’ennuyais un peu et je trouvais surtout les visites de mon mari et de ma fille très frustrantes !

Cette chambre impersonnelle impressionnait beaucoup Chloé qui ne comprenait pas que je ne rentre pas à la maison tout de suite. Elle s’y ennuyait, ne s’intéressait que vaguement au nouveau venu, et voulait grimper partout… Peut-être que était-ce l’occasion de lui offrir un nouveau jeu à jouer toutes deux , pendant que son papa découvrait le nouveau-né ? Son père passait plus de temps à la gérer qu’à faire connaissance avec son petit garçon ! Résultat, ils ne restaient pas plus de 30 minutes d’affilé.

Et oui, fini le temps où le papa passe les journées (et même parfois les nuits) à la maternité avec vous : il faut bien s’occuper du grand !

Faut-il pour autant décider de laisser l’aîné chez ses grands-parents ou à des amis pendant cette période ? Pas sûr… Car il pourrait se sentir tenu à l’écart de la naissance du bébé, et avoir l’impression que ses parents n’ont plus de temps pour lui. Ceci dit, tout dépend du contexte, j’ai des amis qui ont fait ainsi, et l’aîné – habitué à être gardé par ses grands-parents – ne réalisa pas que ses parents s’occupaient pendant ce temps là du  nouveau-né.

Si l’ainé à l’âge de bien réaliser la naissance de son frère/soeur, organiser rapidement la rencontre entre eux permet qu’il se sente “intégré”. Mais ne vous attendez pas forcément à un moment magique, car la rencontre ne se passe pas toujours comme prévu…

 

On en parlera d’ailleurs bientôt !

Rendez-vous dans un prochain article pour évoquer la rencontre entre l’aîné et le bébé, ainsi que le chamboulement qui vous attend lorsque vous rentrerez à la maison ! Pour ne pas le rater, inscrivez-vous à la newsletter par ici.

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