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Et si on partageait nos petits bonheurs ?

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Quoi de mieux qu’un petit jeu doux et en famille avant de se coucher, pour un moment privilégié de confidences et de complicité ? Marion, maman d’un petit garçon de 3 ans et d’une petite fille de 6 ans, passionnée de couture, a eu une idée pas comme les autres… C’est notre idée de cadeau de Noël du jour !

Imaginez des petites cartes en tissu toutes douces et toutes jolies, piochées par chaque membre de la famille. Imaginez ensuite que selon les instructions de ces cartes, chacun doive, au choix : faire un compliment, raconter ses petites joies de la journée ou encore prévoir une action qui rend heureux… Ce merveilleux concept, intelligent et bienveillant, c’est celui de « Mes petits bonheurs », et on vous le recommande chaudement !

Plus qu’un jeu, « Mes petits bonheurs » est une fabrique à discussions avec nos enfants, une occasion de partager chaque jour un petit moment précieux avec eux, et d’échanger sur des sujets tellement importants que l’on oublie parfois de les aborder. Savoureux moment de complicité et de douceur en fin de journée… Depuis l’année dernière, c’est notre rituel : un moment calme et détendu, propice aux confidences.

Un soir, Joy est tombée sur la carte “Murmurer un secret”. Elle m’a glissée : “Et bien moi tu sais ce que c’est mon secret ? C‘est que j’aimerais bien manger plein de gâteaux et plein de glaces !”. Un petit message apparemment anodin qui m’a permis de réaliser que j’étais sûrement un peu trop stricte sur ce sujet, et que je risquais de créer une frustration pas très saine si je continuais ainsi – j’ai alors ressorti les moules et leur ai préparé des glaces au jus d’orange le week-end suivant ! Léon, lui, a confié : “Moi, mon secret, c’est que j’ai pleuré toute la journée. » – « Ah bon, mais pourquoi ? » – « Parce que je voulais voir Gaspard » Message reçu, et c’était décidé : le lendemain j’appelais la maman de Gaspard, qui avait quitté la crèche la semaine précédente, pour organiser une rencontre entre les deux copains.

Bien sûr, dans « Mes petits bonheurs », les parents aussi jouent le jeu. C’est l’occasion de chuchoter un joli secret à l’oreille de ses enfants. Ma carte préférée, c’est “ 3 bons moments”. L’occasion de positiver et de se raconter les beaux moments de la journée. Et comme vous le savez, la gratitude est l’une des clés du bonheur : plus on focalise notre attention sur les bons moments de la journée plutôt que les mauvais, et plus on va se sentir heureux.

 

Donner l’habitude à nos enfants de prendre conscience du positif de leur journée est un très beau cadeau que l’on peut leur offrir. Le jeu « Mes petits bonheurs » nous aide dans cette démarche.

Merci à Marion pour cette jolie création, à s’offrir et à offrir aux autres. Pour les enfants qui parlent déjà bien (2-3 ans), jusqu’à 9 ans.

Je vous souhaite plein de moments de complicité !

 

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Un indice sur le prochain ? C’est un livre très, très précieux à mes yeux… que je vous conseille d’offrir à tous les parents que vous connaissez 🙂

 

NDLR : Cet article n’est pas sponsorisé, le partenaire couvre simplement les frais associés (en clair, il participe à payer ceux qui travaillent dessus, moi exceptée – je ne touche pas un centime, cet article vient du coeur !)

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LE livre que vos enfants vont adorer vous voir lire !

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Truffé de conseils, pêchu, drôle, riche, déculpabilisant, tout sauf donneur de leçons mais plutôt porteur de possibilités de solutions, le livre que je vous propose aujourd’hui dans notre sélection d’idées pour Noël rassemble les sujets essentiels de l’éducation positive vue par CPMHK. Il a donc toute sa place sous le sapin des Cool Parents !

 

Et dire que j’ai failli oublier mon propre livre à la sélection de Noël…! Il est sorti en janvier dernier, donc trop tard pour pouvoir le mettre sous le sapin l’année passée, mais c’est clairement une occasion à ne pas louper cette année. Pour vous, votre femme, votre mari, votre famille, ou vos amis !

Ce post est l’occasion pour moi de vous confier deux de mes fiertés. La première, c’est que le livre est le best-seller des rayons “Éducation” cette année, devenant par là même une des nouveauté qui a eu le plus de succès en 2017. Inattendu, paraît-il, pour un premier livre. Et comme c’est grâce à vous, je voulais vous dire tout simplement : MERCI.

La deuxième, qui me touche encore plus, c’est que ce livre n’est à priori pas seulement intéressant, il est aussi très utile, du moins si j’en crois le nombre de messages reçus dans ma boite mail – et qui ne diminue pas. Combien de personnes ont lu, grâce à ce bouquin, leur premier “livre d’éducation” ? Combien ont changé de vision, et testé de nouvelles choses…? Les témoignages affluent et me ravissent.

Alors, si vous voulez du bien à certains de vos amis, n’hésitez pas à leur offrir ce petit opus. Le titre a d’ailleurs été spécialement conçu pour vous permettre ce geste sans vexer personne. De plus, ce n’est pas un “manuel”, c’est un “essai”, très facile à lire (car écrit par quelqu’un qui elle-même a du mal à commencer un livre, autant qu’à le finir…). Enfin, si on en croit vos commentaires, il est aussi déculpabilisant et plein d’humour.

 

Alors faite du bien autour de vous, offrez-le 🙂

 

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Un indice sur le prochain ? Il va motiver vos petits à participer aux tâches quotidiennes… Vous allez adorer 🙂

 

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Le jeu qui aide à devenir grand

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Voilà un jeu qui va vous plaire ! Original et bien conçu, c’est un jeu qui transforme les tâches quotidiennes en un plaisir pour toute la famille, et qui permet même à notre enfant de gagner en autonomie. Bref, un jeu qui se joue dans la vraie vie, imaginé par Nathan et Claude, deux entrepreneurs sociaux et inventifs. On adore !

Comment la magie opère-t-elle ? En début de semaine, on choisit les défis de l’enfant : ce sont les tâches qu’il réalisera tout seul SANS que l’on ait besoin de les lui rappeler (se brosser les dents, s’habiller, etc.). Et le temps qu’il a ainsi fait gagner à ses parents (puisqu’ils n’ont pas eu besoin de lui rappeler plusieurs fois de faire la tâche et même mieux : de discuter avec l’enfant pour le convaincre de la faire…), va leur permettre de passer plus de temps avec lui. L’enfant gagne donc ainsi des « bons moments » en famille (jouer au ballon, apprendre à bricoler, etc.) ! Chez nous, ça a marché illico. Dès que nous avons reçu Happy Week, Joy était au taquet. Un soir, j’ai même eu droit à un « Maman, tu as l’air fatiguée, tu veux que je t’aide ? Je peux mettre la table si tu veux ! », qui n’avait même pas l’air intéressé ! (je suis peut-être naïve, soit, mais j’ai envie d’y croire…)

 

Pour intégrer facilement ce jeu dans le quotidien de votre famille, voici quelques petits conseils made by Cool Parents Make Happy Kids.

 

HAPPY WEEK - CPMHK

Sélection des cartes Défis Happy Week de nos enfants

Pour que l’enfant soit motivé à relever les défis, il me semble important que ce soit lui qui les choisissent. Mais pour cela, n’oubliez pas d’écarter les actions qu’il fait déjà facilement et/ou naturellement… Je vous conseille aussi d’écarter  au début les cartes qui ne sont pas assez factuelles (type “j’ai bien écouté” / “j’ai été gentil”) et qui vont être difficiles à réaliser pour notre enfant ou à mesurer pour nous. Elles risqueraient de le démotiver.

Le moment de choisir les défis est une bonne occasion d’é-c-h-a-n-g-e-r sur les souhaits, difficultés ou frustrations. Mais quoiqu’il en soit : laissons-le choisir les cartes qui le motivent ! S’il préfère descendre les poubelles et préparer son sac de danse, plutôt que de s’habiller tout seul, est-ce vraiment un problème ? En chronométrant, à quelques minutes près, les parents économisent le même temps. Autant accueillir avec joie les tâches qui le motivent à être autonome plutôt que de lutter pour les autres que nous aimerions qu’il fasse.

Les cartes Happy Week « bons moments ».

HAPPY WEEK - CPMHK

Nous avons adoré passer en revue les cartes “bons moments” ensemble, car elles nous ont donné des super idées d’activités à partager, auxquelles nous n’avions pas pensé avant. Comme d’apprendre à bricoler ou faire une chasse au trésor, par exemple. C’est là aussi une bonne occasion pour échanger avec notre enfant sur ce qu’il aime vraiment faire avec nous. Cela a été l’occasion avec Joy de créer une multitude de cartes complémentaires de toutes les activités qu’elle aimerait que nous partagions – ou re-partagions – ensemble. Et un bon moyen également de ne pas nous faire oublier, à nous parents, de prendre du temps avec nos enfants pour ces bons moments.

À noter : l’idéal est de laisser le jeu et les cartes en évidence, histoire que l’enfant pense à réaliser ses défis. Car pour que cela compte, il faut qu’il les fasse « sans qu’on les lui demande ».

Pour tout vous dire, chez nous, Joy, 4 ans, n’a pas du tout réalisé les actions qu’elle avait choisies… mais plutôt des actions qu’elle n’avait pas choisies ! Son pion a quand même avancé, je vous rassure.

Le jeu s’adresse aux enfants à partir de 5 ans, et je pense qu’en effet il faut avoir cet âge pour tenir sur la longueur et rester assidû.

En conclusion, c’est à mon sens un très beau cadeau, qui réussit le double exploit de faire penser à l’enfant à aider, et au parent à jouer !  Merci Happy Week ! Bon à savoir : n’hésitez pas à utiliser le code promo COOLPARENTS pour avoir les frais de ports offerts.

 

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Un indice sur la prochaine idée ? Ce ne sera pas un seul, mais bien 5 cadeaux que vous découvrirez, soigneusement sélectionnés pour un moment privilégié … Vous allez adorer 🙂

 

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Le Père Noël n’existe pas… Comment gérer ?

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En cette période de l’année, le sujet agite tant les cours d’école que les coeurs des parents ! Et, non, tout le monde, n’est pas du même avis : si certains ont adoré croire au Père Noël, d’autres ont profondément détesté… Vos retours d’expériences l’année dernière à ce sujet  (les débats du mardi sur Facebook !), comme toujours, ouvraient sur de nouvelles façons de penser et nous donnaient de riches idées pour gérer le fait que le Père Noël n’existe pas. Merci encore à tous ceux qui ont participé.

Si on ne peut pas menacer ou raconter des histoires qui font peur à nos enfants, êtes-vous d’accord pour leur faire croire à de jolies histoires comme celle du Père Noël ?

« Je ne connais personne qui en veuille à ses parents. Je pense que les enfants aiment y croire, et quand ils n’y croient plus, ils voient plus ça comme un passage du côté des grands (« je suis dans la confidence »). »

« J’ai adoré croire au Père Noël ! Je n’ai pas le souvenir d’avoir été déçue de découvrir le « pot aux roses ». J’avais grandi et étais prête à l’admettre. Il faut dire aussi que mes parents ne m’ont jamais menacée qu’il ne viendrait pas si je n’étais pas sage… Ils ne m’ont pas dit que le Père Noël n’existait pas, mais que « C’est ton papa et ta maman qui se prennent pour le Père Noël. » »

En quelque sorte, ses parents ne lui avaient pas vraiment menti – une riche idée, non ?

Alors, oui, beaucoup ont aimé y croire. Et quand les parents n’utilisent pas ce faux prétexte pour les menacer, les enfants se sentent beaucoup moins trahis.

Cependant, attention car beaucoup n’ont aussi « pas aimé croire au Père Noël »…

« Je me suis sentie hyper déçue et carrément trahie par mes parents. Ça fait un peu mélodrame maintenant mais quand on est petit…»

« Lorsque j’ai appris que le Père Noël n’existait pas, j’ai surtout souffert du mensonge entretenu par mes parents et mon entourage. Je leur en ai énormément voulu, à tel point que je me suis promis de ne jamais faire croire au Père Noël à mes enfants. »

« Moi quand j’ai appris cela, j’ai vraiment eu l’impression d’être le dindon de la farce, et ça ne m’a pas fait rire du tout ! »

« J’ai adoré la période féerique où je croyais au Père Noël. Malheureusement, quand j’ai appris la vérité, je l’ai très mal pris, au point de m’en souvenir comme de la première grosse trahison de mes parents et de tous les adultes à qui je faisais confiance… »

D’ailleurs certains parents ne sont pas à l’aise avec le fait que le Père Noël n’existe pas :

« On leur dit de ne pas mentir et c’est nous qui sortons/inventons les plus gros mensonges. » Cherchez l’erreur…

« J’avoue que ma fille de 4 ans et demi se pose des questions sur le Père Noël et je commence à être mal à l’aise. »

« Chez nous, on parle de Père Noël, de lapin de Pâques et de petite souris en précisant que ce sont de belles histoires, pleines de poésie, mais pas vraies pour deux sous. »

« Pour quoi faire ??! On ne ment pas si on ne veut pas que les enfants mentent. En revanche raconter de jolies histoires pleines de poésie, oui bien sûr. Mais avec la distanciation nécessaire. »

« On raconte des histoires pleines de poésie, on parle de Noël, mais fidèles à nos valeurs d’éducation et de la confiance qu’on souhaite qu’elle ait en nous, on ne lui « mentira » pas, et on aime l’idée de partager cette gratitude pour les cadeaux de Noël offerts par la famille plutôt que par le Père Noël. C’est comme les histoires de Cendrillon ou autre, pleines de magie mais ça n’existe pas … »

Et parmi vous, ceux dont leurs parents ne leur ont pas fait croire au Père Noël, l’avez-vous regretté ?

« Quand j’étais enfant, je savais que c’était mes parents qui m’offraient des cadeaux. Je viens d’une famille de « middle class », les cadeaux étaient petits mais ils me faisaient très plaisir et me rendaient heureuse. On ne m’a jamais fait croire au Père Noël. »

Une des solutions intéressantes que beaucoup de nos lecteurs ont évoquée, n’est ni de leur faire croire, ni de ne pas leur faire croire, mais tout simplement de les laisser y croire !

« Le Père Noël, les cloches, la petite souris, …. On leur lit des histoires, ils en entendent parler à la crèche ou à l’école, mais cela ne vient pas de nous. Et quand ils nous posent des questions, on ne leur dit jamais « Oui, ils existent. », mais on leur demande ce qu’ils en pensent et ils tirent la conclusion d’eux-mêmes. »

« Lorsque ses cousins plus âgés lui ont dit que le Père Noël n’existait pas, j’ai entendu mon fils leur répondre : « il n’existe pas parce que tu n’y crois pas, moi j’ai envie d’y croire, j’ai le droit ma mère a dit. »  Je ne leur présente pas comme n’existant pas, je leur dis chacun ses croyances, si toi tu as envie d’y croire, alors crois-y. »

« Ici, on les laisse rêver à leur existence, c’est leur choix, on ne veut pas casser la magie,  mais on ne veut pas mentir. On ne dit jamais ce n’est pas vrai, on dit tout est possible. »

Intéressant, non ? Finalement, c’est un peu comme Dieu ou les miracles. On ne sait pas si c’est vrai ou pas, mais chacun a le droit d’y croire ou non. Y croire tout simplement parce qu’on a envie d’y croire et non pas parce que nos parents nous soutiennent mordicus que le Père Noël existe ou que le Père Noël n’existe pas…

La magie, sans le ‘mensonge’ 

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5 livres déments pour vos enfants

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Vous aussi, vous aimez lire des livres à vos enfants ? Moment privilégié entre tous, l’heure des histoires permet un temps calme et tendre, en journée ou avant le coucher, idéal pour rêver, apprendre, et laisser son imagination s’envoler. Parmi la pléthore de bouquins existant dans les rayons enfants, voici notre jolie sélection. Bonne lecture !

Pour trouver ces pépites, quels critères ont compté ? L’effet coup de coeur avant tout ! Et chacun dans son genre, ils sont sortis du lot. Certains ont brillé par leur caractère “éducatif”, (et ce, surtout dans le sens “appréhension de ses émotions et de ses sentiments”), un autre par son côté “innovant”, et le dernier pour rien de très spécial… si ce n’est qu’ici on l’adore !

 

1- Un livre personnalisé (1 à 4 ans)

Le principe est simple, et le résultat adorable. Vous donnez le prénom de votre enfant, choisissez le personnage qui lui ressemble le plus, et sélectionnez 3 valeurs parmi les 12 proposées (le courage, la joie de vivre, l’écoute, le pardon, la créativité, la curiosité, la gentillesse, la politesse, le partage, l’honnêteté, l’humilité, la tolérance) – et c’est parti ! Quinze jours plus tard, vous recevez votre livre personnalisé. Un texte léger, des illustrations aussi jolies qu’amusantes, et, bien entendu, le côté unique d’un livre dont votre enfant est le héros… Total succès, évidemment.

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2- Plus fort que la colère ! (3-7 ans)

Ce petit bouquin, c’est une très jolie façon d’aborder la colère avec notre enfant, et de lui donner un bonne méthode pour la gérer. Ce que j’aime particulièrement dans ce livre sensible et tendre, c’est que l’émotion n’est pas ‘expliquée”, mais vécue par l’enfant qui va facilement s’identifier à Sam et ressentir ce qu’il ressent. C’est l’occasion d’apprendre à notre enfant à utiliser un super outil pour gérer ses émotions : la visualisation. Même si ici cette méthode est abordée de façon hyper simple, c’est aussi un outil très puissant pour les grands ! De façon plus poussée et “adulte”, la visualisation est d’ailleurs utilisée dans bon nombre de thérapies pour apprendre à mieux accueillir et dépasser une émotion. À lire et à tester !

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3- Un livre qui fait rêver… et réfléchir  (3/7 ans)

Dans ce livre, vous trouverez deux histoires très tendres. La première, qui fait autant réfléchir que sourire, est une jolie façon d’aborder le problème du “Je me trouve moche” ou “Je trouve Untel moche”. Dans la deuxième, Charlie trouve une passion et décide de mettre ce qu’elle aime faire au profit des autres. Une histoire inspirante pour tous ceux dont le hobby mériterait d’être transformé en un joli projet. Les illustrations sont magnifiques, presque magiques, et nous transportent illico dans le monde imaginaire de Charlie et Bélinda.

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(Ou demandez-le à votre libraire car il ne sera bientôt plus sur Amazon)

 

4- Ce que j’aime vraiment (2/5 ans)

C’est LE livre à offrir à tous les enfants qui se trouvent parfois “nuls”. Ce qu’il transmet ? Oui, c’est vrai, on ne peut pas être bon partout… mais ce qui est sûr, c’est qu’il existe toujours quelque chose auquel on est bon, à condition de le chercher, et d’être à l’écoute de notre coeur. Le verdict de Joy ? “Il est triste ce livre”. Mais la page de la fin est vraiment bien. Cette histoire est vraiment indiquée pour les enfants qui manquent de confiance en eux.

 

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5- Les ours ne lisent pas (2-3/6 ans)

Cela fait déjà plus d’un an que l’on a ce beau livre en édition cartonnée, et on ne s’en lasse pas ! George est un ours brun qui ne se résout pas à vivre sa vie d’ours. Un jour, lors d’une promenade, George trouve un livre… Dès lors, il n’a plus qu’une obsession : apprendre à lire. Il part pour la ville et rencontre Clémentine, une petite fille passionnée de lecture qui va bouleverser sa vie. Ici, les enfants l’aiment tellement qu’ils le connaissent maintenant par coeur, et ont parfois des expressions de langages inconsciemment tirées du livre (comme  “Tout le plaisir est pour moi”, très drôle dans la bouche d’une petite fille de 5 ans…!). À avoir absolument dans sa bibliothèque.

 

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Matins difficiles : Comment préparer les enfants dans la bonne humeur?

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Le soleil vient de se lever, encore une belle journée …. L’aîné est dans le pâté, le deuxième ne veut pas manger. Combien de fois faut-il leur répéter de s’habiller ? Et les chaussures, elles sont où les chaussures !!? « DÉPÊCHEZ-VOUS ON VA ÊTRE EN RETARD » !

Le matin, à la maison, ne ressemble pas vraiment à un moment Ricoré…

Il y a pourtant des familles qui apprécient cet instant de partage, et arrivent à le vivre avec davantage de sérénité. Comment font-ils ? On vous dévoile leurs secrets…

Première clé pour un matin serein : Prendre du recul

Notre enfant est irréveillable ! Il traînasse au lit et ça nous rend dingue. Je ne peux que comprendre cette attitude, étant moi-même un vrai mollusque le matin… Sortir du lit me coûte tellement que je retarde parfois mon réveil de trois quarts d’heure. Si votre enfant est du même genre, rassurez-vous : il ne le fait pas exprès pour vous embêter ou vous mettre en retard. C’est juste que c’est vraiment difficile pour lui d’émerger. À la maison, alors que Léon est un lève-tôt, sa soeur a vraiment du mal au démarrage. J’ai trouvé la technique qui marche avec elle : la sortir du lit en douceur et la laisser émerger tranquillement sur le canapé : l’agitation de la maison la réveille petit à petit.

En plus du réveil, c’est aussi une épreuve d’arriver à faire s’habiller votre enfant ? Il ne s’habille pas malgré vos demandes répétées… Mais fait-il vraiment cela dans le but de vous embêter ? Pensez-vous vraiment que c’est parce que vous l’avez mal élevé ? Pensez-vous véritablement que c’est le signe qu’à 18 ans, il faudra encore l’habiller ?

En se posant ces questions, on finit par conclure que non, il ne lambine pas dans le but de nous mettre en rogne. Il reste tout simplement un enfant. Prendre conscience de cela nous permet généralement de moins nous énerver et de lui proposer gentiment de l’aider pour mettre ses chaussures, plutôt que de lui crier dessus.

Certes, on aimerait qu’il soit autonome mais si l’habiller nous-même prend deux minutes et nous épargne une crise, franchement, pourquoi aller au clash ? Il y a des techniques pour rendre un enfant plus autonome, mais si ma fille est vraiment dans le gaz le matin, je préfère lui donner un coup de main. Et ça n’est pas ça qui fera d’elle une assistée jusqu’à sa majorité…

Les enfants n’ont pas la même notion du temps que nous, ils sont incapables d’anticiper comme nous le faisons. Certains adultes ont également beaucoup de mal avec l’anticipation : organiser des vacances à l’avance leur semble impossible par exemple, ou encore se lever un peu plus tôt pour aller faire un footing. Ce n’est pas dans le but d’embêter leur entourage, mais c’est simplement que l’instant présent prend le dessus. Nos enfants fonctionnent comme ça : ils n’ont rien contre le fait de s’habiller dans l’absolu… mais à l’instant T, ils sont absorbés par la lecture du paquet de céréales. C’est plus fort qu’eux ! Alors à nous d’être compréhensifs et de les aider à passer à la suite… en utilisant le jeu du sablier par exemple, ou en les portant de la table du petit-déjeuner à la chambre si besoin.

La deuxième clé c’est : prendre la décision de changer

Pour faire changer les choses, il faut le vouloir. Comme disait Einstein : « Si on fait toujours la même chose on ne peut pas s’attendre à des résultats différents ». Alors, êtes-vous prêts à tester de “nouvelles recettes” et modifier un peu votre quotidien ?

Si oui, voici 3 pistes pour vous y aider :

1/ la réunion familiale

2/ s’organiser matériellement

3/ le responsabiliser

Réunion familiale  !

Seul, vous n’arrivez pas à changer les choses le matin… alors réunissez tout le monde autour de la table et parlez-en ! On commence par poser le problème : « Je n’arrive pas à profiter des matins en famille : tous les jours, j’ai l’impression d’être débordé et personne ne coopère. Alors j’ai eu l’idée qu’on fasse ensemble une liste des missions du matin, pour pouvoir les répartir entre nous. Vous êtes d’accord ?”.

On laisse tout le monde parler et on note tout : se brosser les dents, beurrer les tartines, s’habiller, mettre les chaussures, mettre le couvert du petit-déjeuner, préparer le biberon, préparer le sac du goûter… Tout le monde donne des idées, aussi bien des choses qui ne concerne que lui (ex :Papa doit se raser) que d’autres qui concernent tout le monde (ex : débarrasser la table du petit-dej).

Ensuite, on peut parler timing : dans quel ordre pourrions-nous faire tout cela ? Si je réveillais Joy avant de prendre ma douche, ça lui laisserait peut-être plus de temps pour émerger ? Et combien de temps prend chaque chose ? Le matin, tout est un peu minuté… si on se rend compte qu’il manque 10 minutes pour tout faire, on avance un tout petit peu le réveil ou on enlève des missions (ex : on peut anticiper le maximum de choses à faire la veille, comme préparer les vêtements ou le sac à goûter)

Quand tout a été listé, que chacun a sa liste de missions, on peut faire une fiche par personne. Et au fur et à mesure que je fais mes tâches le matin, je mets une croix, ou alors je déplace mon étiquette.
Pour attribuer les tâches, il ne faut pas hésiter à prendre en compte le tempérament de chacun et son avis bien sûr : “Toi Léon, tu te lèves toujours le premier et tu aimes bien mettre le couvert. Est-ce que tu pourrais le faire chaque matin pendant que je suis dans ma douche ? Si tu veux, j’affiche ici une photo de tous les objets à poser sur la table pour ne rien oublier. Tu veux bien ?”.

Il ne faut pas hésiter à décomposer les tâches : “Tu veux t’habiller tout seul mais j’ai l’impression que ça te prend énormément de temps et que tu finis par penser à autre chose avant d’avoir fini. Je te propose donc de commencer petit à petit : tu mets tout seul caleçon, et T-shirt et c’est Papa qui s’occupe du pantalon et du pull. OK ? Et si ça se passe bien, petit à petit, tu finiras par tout faire tout seul.”

Faites le test et vous serez étonnés de voir l’enthousiasme de vos enfants : ils sont tellement heureux de participer, de se voir attribuer des missions ! L’essentiel ici est de les faire participer à l’organisation et de leur demander leur avis. Si vous vous contentez de faire une liste et d’attribuer à chacun ses missions sans les consulter, c’est le fiasco assuré !

La visualisation est aussi très importante car elle va aider l’enfant qui ne sait pas anticiper. Cela peut être un tableau avec des croix à cocher, une liste avec une étiquette-prénom à déplacer, ou pourquoi pas une roue avec l’aiguille qui avance au fur et à mesure des missions accomplies ?

Pour les plus grands, on peut intégrer aussi l’affichage de l’heure, introduire des chronos ou des sabliers. Pour nous, parents, ne pas être “maître du temps” est très reposant, et pour les enfants c’est très efficace : “Ca n’est pas maman qui me demande de mettre mes chaussures mais c’est le sablier ! Si je suis en retard, c’est ma responsabilité.”

Moins infantilisés, responsabilisés, ils gagnent en autonomie.

Après cette première réunion de famille, on teste la nouvelle organisation pendant une semaine. Et si besoin, on organise une seconde réunion pour ajuster, l’objectif étant de partager les tâches avec tout le monde, et d’offrir à ses enfants la satisfaction d’avoir réussi à accomplir la liste de ses missions chaque matin.  

L’organisation matérielle

Vous l’avez remarqué : les jeunes enfants aiment la routine, ils aiment que chaque chose soit à sa place. Autant en profiter ! Pour les vêtements par exemple, on peut proposer à l’enfant de regarder le soir la météo sur notre portable, de choisir les vêtements en conséquence et de les poser lui-même dans un endroit bien déterminé chaque soir.

Cela évitera de chercher en panique la chaussure droite ou de répéter 200 fois “Mets ton manteau” à votre enfant qui n’arrive pas à y accéder car le porte-manteau est trop haut !

À ce propos, il y a des petits aménagements qui peuvent complètement transformer le quotidien et encourager nos enfants à être plus autonomes : accrocher un porte-manteau à leur taille, définir un endroit précis pour ranger les chaussures,  leur donner un marche-pied léger pour qu’ils puissent se brosser les dents tout seul…

On responsabilise !

Plus notre enfant aura la sensation que les choses dépendent de lui et qu’il ne peut pas se reposer sur ses parents pour penser à tout, plus il deviendra autonome.

Et là c’est à nous, parents, de réaliser un travail sur nous-mêmes : à nous d’accepter que s’il part sans son goûter, c’est SON problème ; s’il est en retard à l’école, c’est SON problème ; s’il part sans son manteau, c’est SON problème. Evidemment, il faut en parler avec lui pour éviter que cela ne se produise constamment, mais essayons de lâcher du lest. Non, si votre enfant zappe son goûter, cela ne fait pas de vous un mauvais parent !

Il y a aussi la bonne façon de lui faire penser aux choses : au lieu de dire “Tu as encore oublié ton sac !”, on peut dire “As-tu bien pensé à tout avant de quitter la maison ?”. En fait, au lieu de pointer ce qu’il a oublié, on lui donne une chance d’y penser. Et ça fait toute la différence 🙂 On ne le traite pas d’incapable, au contraire, on lui fait suffisamment confiance pour qu’il pense à tout ce dont il a besoin. Je ne parle pas seulement ici d’une formulation ou d’une intonation, mais vraiment du regard qu’on porte sur notre enfant à ce moment-là et de l’intention que l’on met dans notre phrase : “Je veux vraiment t’aider à penser à tes affaires car grâce à cela tu vas grandir et devenir plus autonome, et non pas te sermonner parce que tu as oublié telle ou telle chose”.

Enfin, une dernière clé : n’attendons pas que tout soit parfait

Malgré nos efforts pour mettre tout cela en place, on ne peut pas s’attendre à ce que tout soit parfait et se déroule comme dans un contes de fées chaque matin. Parce que nos enfants sont des êtres humains, et que nous aussi, il y aura toujours des matins chaotiques, speed ou énervés. Ça fait partie de la vie : on a le droit de ne pas être une famille parfaite (et tant mieux !). La bienveillance, on ne doit pas la pratiquer qu’envers ses enfants, mais aussi envers soi-même : vouloir s’améliorer, c’est déjà énorme !

Finalement, ce dont nous avons besoin pour vivre des matins sereins, c’est de confiance en nos enfants, et d’indulgence à notre propre encontre. Alors, on essaye de changer ?

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Passage du lit à barreaux de bébé au grand lit : on vous dit tout !

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Quand faire passer son enfant au « lit de grand » ? Que faire pour que ça se passe bien ? Et si c’était l’occasion de faire grandir notre enfant ? Les lecteurs de CPMHK regorgent de bonnes idées pour que ce changement se fasse dans la joie !

Pour information, le changement de lit se fait généralement entre 1 an et demi et 3 ans, en fonction des familles.

Pas de problème de passage de l’un à l’autre si l’on opte dès le départ pour le grand lit Montessori !

Marie Madeleine : “ Nous ne l’avons jamais mis dans un lit à barreaux ! Comme ça, pas de passage de l’un à l’autre… lit Montessori dès le début. Et nous en sommes ravis ! On peut raconter des histoires allongé à côté de lui, il se lève tout seul le matin pour aller chercher un livre ou son verre d’eau.”

-> Bon à savoir : vous trouverez tout ce qu’il faut savoir sur le lit Montessori dans cet article.

Quand un petit frère ou une petite sœur va arriver, mieux vaut anticiper !

Audrey : “ Nous avons monté le grand lit de notre fils alors que j’étais enceinte de 4 mois , en prévision de récupérer le lit de bébé pour sa petite sœur, et pour qu’il n’ait pas l’impression que sa sœur le lui “vole””.

Evidemment, il est possible de faire une transition

Aurélie : “On a d’abord enlevé les barreaux d’un côté du lit, et coincé un traversin pour prévenir les éventuelles chutes, ainsi qu’un matelas par terre”.

Amandine: “Ici, on a enlevé un côté du lit à barreaux et mis une petite barrière amovible. Du coup c’était le même lit mais juste avec un côté en moins. Un peu plus tard (quelques semaines), on lui a proposé d’acheter un lit de grande.”

=> Attention toutefois : il peut être plus difficile de dormir dans un petit lit sans barreaux que dans un grand lit, car l’enfant a moins de place et peut tomber plus facilement.

Surtout garder les deux lits pendant une période !

Audrey : “Nous avons eu l’envie de lui laisser les 2 lits autant de temps qu’il voudrait avec le choix chaque soir…. Dès le premier soir il n’a plus jamais voulu retourner dans son petit lit :-)”

→ Lui laisser le choix permet de l’impliquer et de le laisser faire à son rythme (rien ne sert de le forcer s’il n’est pas prêt). De plus, si cela vous oblige à vous relever tout le temps et que ça vous épuise, vous pouvez toujours revenir en arrière.

Attention aux chutes !

Comme quand on enlève les barreaux du petit lit, il est possible de mettre dans un premier temps une barrière – très pratique – sur le côté du grand lit. Sinon, n’oubliez pas de mettre des coussins, c’est le genre d’accident bête qu’il vaut mieux éviter… Chez nous, nous avons opté pour lit gigogne : on ouvre le tiroir, comme ça si il tombe c’est sur le second matelas !

Une astuce pour éviter qu’il se retrouve coincé sous sa couette

Nanou :  « Le changement de lit s’est opéré un peu avant l’arrivée du numéro 2. Tout allait bien, mais du jour au lendemain il s’est mis à chouiner la nuit. On se posait des milliards de questions… Mais en fait, il avait juste froid ! Le kit “Prêt à dormir” de Verbaudet, pour éviter qu’il ne se découvre la nuit, nous a sauvés ! C’est une couette zippée de chaque côté. Comme ça, l’enfant ne peut ni tomber, ni se découvrir. ”

Parfois quand le coucher se passe mal, le changement de lit peut être une solution !

Laura : « Ici, vers 2 ans, les couchers et les nuits étaient toujours aussi difficiles. Nous avons mis un grand matelas double par terre dans un coin, et une barrière de sécurité de l’autre côté. Petit à petit, cela s’est mieux passé »

=> Passer à un grand lit est aussi un signal fort pour l’enfant : tu grandis, mon petit ! Parfois, nos enfants ont besoin de se sentir progresser, et passer au lit de grand les accompagne. Cela peut leur faire du bien et faciliter les nuits et les couchers.

On peut en profiter pour le valoriser !

Lalou : “Le lit de mon fils était transformable, du lit à barreaux à celui de grand… On a donc transformé le lit un samedi matin avec lui, et je lui ai expliqué qu’il avait droit à un grand lit maintenant, qu’il l’avait mérité. Le fait que ce soit présenté ainsi l’a valorisé, et il a été très fier d’aller dormir !”

=> Belle idée ! Comme toujours, n’oublions pas d’être précis sur ce dont il peut être fier : “En ce moment, on trouve que tu as beaucoup grandi car le matin tu nous aides de plus en plus en mettant tes chaussures et en te brossant les dent tout seul, et on se disait que tu pouvais être fier de toi d’avoir autant pris de responsabilités. Cela mérite de passer au lit de grand ! Qu’en penses-tu ? »

L’impliquer dans la mise en place du grand lit

Caroline : « J’ai acheté un lit évolutif que j’ai pu installer en lieu et place du lit à barreaux… ma fille de 2 ans a adoré « aider » à le monter et n’a eu aucun souci à changer de lit. »

=> Pour aider notre enfant à s’adapter/s’habituer au changement de ses habitudes, rendons-le acteur de cette évolution !

Fêter le changement de lit en ré-aménageant la chambre !

Muriel : “Ici, lorsque nous avons fait la transition pour notre fille, nous avons réaménagé sa chambre (changé le lit de place, ajouté une nouvelle veilleuse, mis une guirlande, changé les rideaux, ajouté des caisses à jouets, une toise, mis des photos…). Nous sommes passés à un lit « de grande » avec barrière et en avons discuté avec elle. L’idée était de la valoriser en tant que “grande”. »

Pauline : “On a fabriqué un lit cabane type Montessori avec matelas au sol. On a carrément fait sa chambre dans une nouvelle pièce. Du coup, elle nous a demandé de changer de lit dès que la nouvelle chambre était prête et tout s’est très bien passé.

En profiter pour revoir la déco, et créer un ambiance cosy dans sa chambre, est un bon moyen d’anticiper les futurs levers à répétition. Car plus l’enfant se sentira bien dans sa chambre, moins il sera incité à aller voir si c’est mieux dans le salon 😉

Un grand merci à tous pour vos multiples bonnes idées et astuces, c’est toujours une belle source d’inspiration.

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Grosse colère pour une pomme coupée : mon enfant est-il capricieux ?

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Je prépare son repas préféré à Léon, je lui mets son couvert, lui sers son assiette, coupe son poisson pané, et tout à coup, un hurlement… “Nooonnnnnnn ! T’es pas gentille Maman ! Tu m’as coupé mon poisson !! Bouhbouuououou”. Il fond en larmes.

Qui n’a jamais connu ça ? On lui coupe sa pomme, ou sa banane, et c’est la fin des haricots ! Et quand ce n’est pas ça, c’est une histoire de Babybel qu’on a eu le malheur de déballer à sa place…

Et là, mieux vaut être de bonne humeur ! Car en étant un peu fatigué, en ayant l’impression d’avoir été sympa avec lui, de lui avoir rendu service ou d’avoir voulu lui faire plaisir, on a vite fait de trouver notre enfant carrément ingrat, à se demander même s’il ne cherche pas à nous provoquer. On est alors à deux doigts de lui lancer :

“Je fais tout pour toi, et c’est comme ça que tu me remercies ?! Et bien pour la peine, débrouille-toi tout seul !”

Il y a quelque temps, j’ai posté sur Facebook cette citation que je trouvais amusante : “ À tous ceux qui envisagent d’avoir des enfants, sachez qu’hier, j’ai du recoller une pomme que j’avais eu le malheur de couper en deux.”. Et bien figurez-vous que plus de 5000 parents ont reconnu leurs enfants dans cette situation… ubuesque, mais pas si éloignée de la réalité que ça !

Nous sommes nombreux à faire face à ce genre de réactions qui nous semblent disproportionnées ou déplacées

Je me pose donc la question : est-ce que tous les enfants sont capricieux et pourris gâtés ? N’ont-ils aucune reconnaissance pour tout ce que leurs parents font pour eux ? A-t-on intérêt à les “dresser” pour éviter de les voir se transformer en monstres colériques ?

Ou ne serait-ce pas plutôt qu’ils ont un cerveau encore “en construction”, immature et que leurs préoccupations sont bien éloignées de celles des adultes ? Un cerveau qui les pousse à vouloir faire les choses tout seul, parce que c’est avec la répétition de petits gestes (couper son poisson pané, traverser à pied sans être porté, attacher sa ceinture soi-même, etc) qu’il leur est permis d’apprendre, et surtout de SE SENTIR GRAND.

Est-ce que ce n’est pas leur innocence qui leur permet de prendre beaucoup de plaisir aux petites choses de la vie, des choses qui nous semblent banales et anodines à nous, parents, comme découper les quartiers de sa clémentine, manger une banane entière, ouvrir son Babybel, être sorti de la voiture par maman et non par papa, etc ?

Ne devrait-on pas se réjouir de cette envie de faire ces mille petits actes du quotidien ? En lui laissant ouvrir un second Babybel par lui-même, est-ce que je cède à sa colère  ? Ou est-ce que je ne lui offre pas plutôt l’occasion de vivre un de ces petits plaisirs ?

Certes, il y a de quoi se vexer d’être ainsi traité quand nous avions la bonne intention d’aider notre enfant, qui au final nous le reproche. Mais si, justement, nous prenions cela comme une opportunité de s’exercer à moins l’aider ? Et si refaire le chemin à l’envers pour qu’il puisse le faire en marchant et non en étant porté n’était pas céder à ses colères d’enfant (que certains appelleront “caprices”) mais plutôt lui laisser l’opportunité de s’assurer qu’il est suffisamment grand pour marcher ? Et si le laisser ouvrir sa banane ou sa clémentine tout seul n’était pas céder à son caprice, mais plutôt lui donner l’occasion d’apprendre ?

C’est vrai qu’on est parfois pressé, mais on peut aussi essayer de considérer ces 5 minutes supplémentaires comme un temps éducatif 😉 Car oui, le laisser mettre sa ceinture tout seul, éplucher sa banane ou découper son poisson lui-même est tout aussi éducatif que le dernier “jouet Montessori” dont on nous vante tant les mérites. Et en plus, c’est moins cher !

La condition évidemment est que cela soit exprimé avec gentillesse et sans cri : “Il n’y a pas de problème, dis-le moi juste gentiment en disant “Maman, je suis déçu que tu aies coupé ma pomme en deux, je voulais le faire tout seul”.
En formulant la bonne phrase dite avec le bon ton, on lui montre l’exemple, ce qui est essentiel car, comme vous le savez, les enfants apprennent d’abord par imitation. Cela lui permet aussi d’acquérir de bonnes habitudes de communication. Evidemment, si vous sentez que ses émotions le submergent et qu’il n’est pas à l’écoute, ce n’est pas le meilleur moment pour faire de l’éducation. Mieux vaut alors, en priorité, l’aider à revenir au calme.

Cela me fait penser que nous, adultes, réagissons parfois de la même manière excessive et disproportionnée avec nos enfants. Par exemple, le jour où j’ai donné à Léon une planche en bois pour qu’il pose sa feuille dessus et dessine sans laisser de marque sur la table, lui, a trouvé plus amusant de dessiner directement sur la planche en bois. En voyant ça, je me suis écriée “Mais noooon ! Fallait pas dessiner sur la planche en bois !!!”, car pour moi c’était une bêtise. Dans son monde, couper sa pomme en deux alors qu’il veut la manger tout seul est aussi une bêtise. Nous n’avons simplement pas la même “grille de lecture” lui et moi.

Ce parallèle peut nous aider aussi à trouver les mots pour répondre à un enfant désemparé car on lui a coupé son poisson pané en deux. Dans le cas de Léon, en larmes et pas vraiment dans une attitude d’écoute, il semblait persuadé que j’avais fait ça dans le but de l’embêter – “Tu es méchante maman !”. Exactement comme moi quand je l’ai vu dessiner à-même la planche en bois. Essayons alors de lui expliquer que non, notre but n’était pas du tout de l’embêter et que nous n’avions aucune mauvaise intention, que nous sommes désolés de lui avoir causé de la peine et que nous allons chercher une solution pour l’apaiser. N’oublions pas que notre enfant apprend par imitation : en étant empathique avec lui, on lui apprend à le devenir (et ainsi à réagir de façon positive lors d’un prochain épisode type “je dessine sur la planche en bois”).

Ne soyons pas vexé de cette réaction excessive car elle est naturelle. Cela arrive à tout le monde de se tromper, de penser aider et finalement de “mal faire”. Non, nous ne sommes pas de mauvais parents qui auraient élevé un enfant capricieux et insupportable ! Notre enfant est en pleine évolution, et peu à peu la partie rationnelle de son cerveau prendra le dessus sur la partie émotionnelle, et il apprendra à mesurer ses réactions, ce qui n’est pas le cas encore aujourd’hui. Au fur et à mesure de ses apprentissages, il accordera aussi moins d’importance à ces petites choses, jusqu’à ne plus y accorder aucune importance du tout. Alors, soyons patients !

Prenons soin de nous, tout va bien 🙂

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Enfin des couches qui changent TOUT !

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[Article partenaire*]

Les couches : vaste sujet pour les parents… Et pour cause, il faut compter en moyenne 4410 couches pour les 3 premières années d’un bébé ! Mes enfants sont sortis de cette période “couches” mais je ne compte pas le nombre de fois où je me suis retrouvée à court, fonçant à l’épicerie du coin 5 minutes avant la fermeture pour acheter un paquet de couches 3 fois son prix, ou bien piteuse devant ma nounou qui m’avait demandé des couches 4 fois dans la semaine et se retrouvait à “piquer” celle des camarades de mon fils…

D’accord, je ne suis pas la personne la plus organisée de la terre, mais j’avoue que le principe de l’abonnement avec livraison à domicile m’aurait été d’une grande aide ! Et si en plus, j’avais eu un abonnement FLEXIBLE, ça aurait carrément été la cerise sur le paquet de couches ! Parce que recevoir à Paris un énorme carton de couches alors qu’on est partis 3 semaines en vacances à la mer, et se retrouver à sec sur son lieu de vacances, c’est quand même ballot.

Avec Lillydoo, je crois qu’on atteint le summum de la praticité (jusqu’à l’invention de la télépathie) : je peux décaler ma livraison de couches d’une semaine si besoin, et même changer l’adresse de livraison si je veux recevoir mes
couches ailleurs que chez moi
(sur un lieu de vacances ou chez les grands-parents par exemple). On apprécie de ne pas se retrouver otage de la pharmacie du petit bled de vacances, qui indexe le prix de ses couches sur le cours du caviar !

Tellement plus pratique que de devoir suspendre son abonnement, puis penser à le relancer. Personnellement, c’est le genre de petits détails qui allège ma charge mentale et ça fait BEAUCOUP de bien !

Et le fin du fin, c’est que Lillydoo calcule pour vous le nombre de couches nécessaires. Franchement, c’est pas trop cool ?

Et quand bébé grandit, il suffit de mettre à jour ses infos sur son compte. 3 clics et c’est fait. Easy, je vous dis !

Et quand bien même vous auriez oublié de prévenir Lillydoo que bébé est passé à la taille au-dessus (c’est bien mon style), vous pouvez renvoyer votre colis gratuitement en collant juste l’étiquette prévue à cet effet.

Bref, plus flexible, y a pas ! Je vous mets une petite copie d’écran pour que vous puissiez voir à quel point c’est facile. (Et oui, vous pouvez même vous faire livrer des lingettes si besoin. On est vraiment sur un service 4 étoiles !).

Vous vous demandez peut-être pourquoi je choisis de vous parler de Lillydoo ? Et bien c’est aussi parce que je suis sensible à leur démarche de qualité et la composition “respectueuse de l’enfant” de leurs produits. J’en avais déjà parlé dans cet article .

Et puis, j’avoue, ils m’ont eu avec leurs couches aux looks trop mignons ! Il y a plein de motifs différents, et vous pouvez choisir vos préférés. On est à deux doigts de trouver le changement de couche agréable (ça pue ? oui, mais c’est beaaaauuu !).

Je crois que tout est dit : respectueuse de la peau de nos bébés, abordables, jolies… et avec un abonnement hyper flexible et pratique. Ca me donnerait presque envie de lancer le petit troisième, tiens 😉

Vous avez encore besoin d’un petit truc pour vous convaincre ? Vous pouvez demander un KIT D’ESSAI GRATUIT 10 COUCHES ET 15 LINGETTES (hors frais de port). Pour le commander, ça se passe ici.

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*Parmi les nombreuses entreprises qui me contactent pour que je parle d’elles, je n’accepte que les rares marques qui sont conformes à mes valeurs, les produits auxquels je crois et qui, je pense, peuvent intéresser mes lecteurs. Pour être transparente avec vous, ces articles peu fréquents (seulement 3 en 2017) me permettent également de financer une partie des coûts du site de CPMHK, afin de continuer à vous offrir du contenu gratuit. Et ils sont tous indiqués avec la mention “partenaire”. J’espère que vous apprécierez !

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Comment choisir les jeux éducatifs adaptés à la personnalité de l’enfant

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Et si les jeux éducatifs les plus adaptés à notre enfant étaient ceux qui s’inspirent de ses bêtises ou caprices ? Et si nous lui offrions LE cadeau qui lui évitera de crayonner le mur blanc, ou LE cadeau qui vous permettra enfin de faire la grasse matinée ? Ou mieux encore, celui qui lui évitera de vous solliciter toutes les 2 secondes pour que vous l’aidiez ?

Jeux éducatifs en fonction des bêtises de votre enfant :

Vous avez lu l’article  « Quand leur énergie nous fatigue… » ? Voici quelques idées d’alternatives pour leur permettre de s’exprimer, sans nous déranger.

Vous en avez assez qu’il vous pique et abîme votre rouge à lèvre ? Qu’il s’empare du marqueur pour se taguer la figure ? Optez pour les sticks de maquillage ! Votre enfant va enfin pouvoir faire du body painting ! Ce maquillage s’enlève facilement tant de son visage que de ses vêtements !

Il n’arrête pas de toucher à votre ordinateur ? Offrez-lui le sien !

Il a tagué le mur de sa chambre quand vous aviez le dos tourné ? C’est le moment de lui acheter une feuille de coloriage géante, à scotcher sur le mur tel du papier peint. Il va pouvoir exprimer ses talents d’artistes sans vous agacer…

Il ne veut pas manger ? Surprenons-le, et donnons-lui envie de déguster cette purée, en faisant un bonhomme en nourriture grâce aux assiettes « Food Face ». Ou encore faisons de son assiette un véritable chantier avec « l’assiette chantier ». Dîner en s’amusant, c’est beaucoup plus tentant !

​​Il a encore attrapé la petite clé pour démonter votre table à langer Ikea ? Optez pour l’établi de bricolage afin d’assouvir sa soif de « dévissage ».

 Fouiller dans votre sac est sa passion ? Oui, il est peut-être temps de lui offrir un sac à main, mais pas que. C’est aussi le portefeuille rempli de cartes, des pièces, de tickets, qui va l’enchanter !

Son grand jeu : sauter dans les flaques d’eau et se rouler dans le caniveau ? Il est temps d’aller acheter un sur-pantalon imperméable et le blouson qui va avec. À lui la liberté et à vous moins de machines à laver !

Votre enfant vous prend sans cesse votre téléphone ? Offrez-lui tout simplement un téléphone-jouet (si ce n’est pas déjà fait), ou un appareil photo pour enfant à partir de 3 ans !

Ca fait trois fois qu’il met en route la machine à laver ? Trouvez un jouet plein de boutons : une caisse enregistreuse ou une grosse calculette basique peuvent faire l’affaire.

C’est à la maison qu’il fait le cochon ? Ne nous fatiguons plus à lui répéter de faire attention, et optons pour le tablier-bavoir à chaque activité. Ou plus classe, le tablier de cuisine, avec ses figurines préférées, qu’il ne voudra plus quitter !

 Il ne veut pas se brosser les dents ? La brosse à dents lumineuse ou encore la brosse à dents électrique peuvent être un bon investissement !

Il veut absolument préparer les légumes avec vous, mais manque à chaque fois de se couper un doigt ? Pourquoi ne pas acheter un économe et un vrai couteau spécial « enfant qui veut ne pas se couper un doigt » ?  Il va même pouvoir nous aider !

 Il ne veut pas se coucher ? C’est le moment de lui offrir une liseuse ou une lampe de poche, afin qu’il puisse lire un peu avant de s’endormir, sans déranger son petit frère qui dort déjà.

 Et aussi, facilitez-vous la vie, en misant sur son autonomie !

 Vous en avez assez de nettoyer après lui ? Offrez-lui une mini pelle/balayette rien que pour lui !

Vous en avez assez de lui couper ses pâtes et haricots verts ? Opter pour une fourchette et un couteau à sa taille.

Il ne vous laisse pas faire la grasse matinée le samedi matin ? Quelle est l’activité qui accapare le plus l’attention de nos enfants ?… Les jeux de transvasement, évidemment ! Votre solution, si vous ne voulez pas le laisser devant un écran toute la matinée, c’est le sable magique ! Sa composition évite qu’il se répande dans toute votre maison. Et si vous vous voulez vraiment être tranquille, proposez-lui d’y jouer dans la salle de bain !

 Allez, réfléchissons à leur offrir des cadeaux utiles à tous et à la maison… Ils pourront ainsi continuer d’exprimer leur joie sans tout abîmer, et nous éviter quelques corvées 🙂

recevez nos conseils concrets et déculpabilisants

pour une éducation avec de la joie dedans !

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Timide, méchant, nul : Comment éviter de mettre nos enfants dans des cases ?

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Ah les fameux stéréotypes ! Ces étiquettes qu’on a vite fait de nous coller sur le dos : “Tu es nul” – “ Tu es égoïste”- “Tu es colérique” – “Tu ne sais pas chanter” – “Tu es peureux” – “Tu es timide” – “ Ce n’est pas fait pour toi” – etc…

Il en faut parfois peu pour qu’un enfant se persuade qu’il est trop “comme ci” ou pas assez “comme ça”. Et le pire est que plus il va s’en convaincre, plus il va se conformer à cette image, se conforter dans cette vision de lui-même. Un vrai cercle vicieux ! Mais d’où cela vient-il ?

 

Premièrement, ces stéréotypes, ces étiquettes qu’on nous colle, nous poussent à mal interpréter les choses, et à les exagérer.

Si, par exemple, à force qu’on m’ait dit nulle en français, je me vois comme telle, dès qu’on va me faire une petite réflexion à ce sujet, je vais le prendre à cœur (alors que quelqu’un d’autre n’y aurait pas spécialement prêté attention). Je vais focaliser mon attention là-dessus et me dire qu’en effet, je suis vraiment nulle en français !

Deuxièmement, ces stéréotypes nous enfoncent dans de fausses croyances, ce qui diminue notre énergie pour nous battre et parvenir à “décoller” ces étiquettes.

Pour une bonne partie des gens, être convaincu d’être nul en français ne va pas les motiver à travailler cette matière. On se dit : “C’est un fait, je suis nul, c’est comme ça”. Et du coup nous ne gaspillons pas notre énergie à essayer de nous améliorer.

De même, si de l’avis général, je suis colérique, et que je me persuade que cette image est vraie, j’aurai beaucoup de mal à ne plus l’être. Relever un défi que l’on pense déjà perdu au fond de soi est très compliqué. Comment trouver l’énergie pour se battre si l’on pense avoir perdu d’avance ? On a alors tendance à se résigner et à accepter d’endosser cette étiquette de “colérique”, même si ça nous rend malheureux.

Et cela s’applique même à des critères physiques ! Si mes traits sont disgracieux mais que je suis persuadée que je peux plaire, que je peux être belle et séduire, je n’aurai pas du tout la même posture qu’une personne qui se voit et se croit moche. La façon dont je vais m’habiller, me comporter, l’assurance que je pourrai avoir va véritablement influencer sur l’image que je renvoie aux autres. Convaincue de pouvoir être belle, je vais le devenir aux yeux de mon entourage.

Plus les gens sont persuadés qu’ils sont quelque chose, plus ils ont de chances de le devenir vraiment.

Professionnellement par exemple, pour deux collègues de même niveau, la vision et le comportement du boss va énormément influer sur leur évolution et leur progression.

Si, dans le premier cas, le chef ne relève que les erreurs et est convaincu que son subordonné n’est pas fait pour ce métier, celui-ci va être démotivé, manquer de confiance en lui, et la qualité de son travail s’en ressentira.

Au contraire, si le chef est persuadé que son collaborateur est excellent, s’il met en valeur ses réussites et croit en ses capacités à progresser, ça va être un véritable booster pour lui !

Pour résister à cela, il faudrait pouvoir développer une vraie force de caractère qui nous permette d’être imperméable au jugement des autres, et de croire en nous quoi qu’il arrive (ce sera l’objet d’un prochain article, abonnez-vous à la newsletter pour ne pas le manquer !).

Pour notre enfant, c’est la même chose ! Certes, on n’est pas son manager, mais il est aussi un être humain, et on fonctionne sensiblement pareil.  Plus on le persuade qu’il est égoïste, timide, colérique, maladroit, peureux, etc., plus il va se conformer à ce stéréotype et endosser ce rôle qu’on lui a attribué. Et moins il aura d’énergie pour parvenir à être différent.

“Arrête de faire encore ton timide !”, “T’es un vilain petit garçon”, “Tu ne peux pas faire attention de temps en temps ? À chaque fois, tu renverses ton verre !”, “Et tu arrêtes de faire toujours ton petit chef !”, “Qu’est-ce que tu es agaçante !”, “Tu ne peux pas prêter tes affaires pour une fois ?”

Ces petites phrases ne sont pas anodines.

Non, notre enfant N’EST PAS timide/colérique/insupportable/etc. Mais dans un cas précis, il est possible que NOUS le trouvions timide/colérique/etc (un autre parent, dans la même situation, ne porterait peut-être pas le même jugement). Et si nous avons tendance à réagir avec ce type de remarques pour qu’il cesse son comportement, cela peut marcher dans l’immédiat, mais aura plutôt tendance à empirer le trait dans le futur !

Si, en revanche, on focalise l’attention de notre enfant sur les fois où il n’est PAS timide/colérique/etc., on va pouvoir le persuader qu’il est en capacité d’être confiant/serein/généreux/attentionné, etc. et le persuader lui même qu’il peut y arriver.

 

Alors, comment éviter de coller des étiquettes sur le dos de nos enfants ? Quatre exercices pour y arriver.

Exercice 1 / On peut commencer par essayer de changer notre façon de parler.

Se focaliser sur le cas présent plutôt que sur des généralités.

Par exemple, on peut remplacer au maximum le “Tu” par le “Je”. Ainsi, “Tu es lent ! C’est pas sympa de ne pas avoir mis tes chaussures quand je te l’ai demandé ! Je suis en retard au bureau” devient “J’aurai aimé que tu mettes tes chaussures quand je te l’ai demandé pour qu’on ne soit pas en retard ce matin”. Ou “Tu es égoïste” devient “C’est dommage, ça m’aurait fait plaisir que tu partages ta glace avec moi”.

Exercice 2  / L’essentiel est surtout de changer le REGARD que l’on porte sur notre enfant.  

Car même si on fait l’effort de tourner nos phrases correctement, si on est intimement persuadé que notre enfant est un égoïste, notre comportement finira toujours par trahir nos pensées (on ne pourra s’empêcher de s’énerver ou de rouler des yeux la prochaine fois que qu’il refusera de prêter un jouet à son copain).

Si un trait de caractère de votre enfant vous agace, le meilleur moyen de lui permettre d’évoluer, c’est de le persuader qu’il est en capacité d’être le contraire de ce défaut : généreux/à l’aise/serein/brillant/agile/rapide etc. afin de lui donner la force de le devenir. Mais pour cela il faut d’abord VOUS en convaincre !

Mais comment me convaincre que mon enfant n’est pas égoïste quand il l’est vraiment ??!! Abandonner les étiquettes et les stéréotypes passe d’abord par changer l’image que l’on se fait de notre propre enfant. Et bonne nouvelle : nous avons tous le pouvoir de changer cette perception.

Voici donc le troisième exercice. Attention, cela demande un véritable effort (si c’était facile, tout le monde le ferait ;-))

Exercice 3  / Identifions les comportements positifs de notre enfant.

D’abord notons ce que l’on n’aime pas chez notre enfant, ces moments particuliers où il nous agace. Cela nous permettra d’identifier les étiquettes qu’on a tendance à lui coller.

Ensuite, dans la journée, focalisons notre attention sur des moments où le comportement de notre enfant va à l’encontre de ces étiquettes (ex : je le trouve égoïste, mais au parc, je l’ai vu partager son goûter). Je note tous ces petits moments (par exemple dans l’appli “Notes” de mon téléphone).

Vous n’arrivez pas à identifier ces comportements positifs ? Allez, un petit effort ! Remémorez-vous tous les moments passés ensemble à la fin de la journée. Et le matin, rappelez-vous bien de faire ce petit travail. Je suis sûre que vous allez trouver ! Car il est tout bonnement IMPOSSIBLE qu’un enfant n’écoute absolument JAMAIS, gesticule TOUT LE TEMPS, etc.

Plus on exercera notre esprit à voir notre enfant d’une nouvelle façon, plus on croira en ses capacités à contredire ces fameuses étiquettes, et on arrivera à se focaliser sur ce qui nous embête dans une situation précise, au lieu de sortir des généralités (cf. exercice 1).

Exercice 4 : Un autre moyen de changer notre vision, est de voir le côté positif des “défauts” de notre enfant, et ainsi mieux les accepter. Difficile pour vous de voir le côté positif des « défauts » de votre enfant (ex : “Il n’écoute pas”, “Il est violent”) ? Je ferai un article prochainement sur le sujet pour vous y aider (inscrivez vous à la newsletter pour ne pas le manquer ), car vous avez déjà fort à faire avec ces trois premiers exercices 🙂

Enfin, je vous enverrai aussi un troisième article avec un moyen très puissant pour aider votre enfant à changer sa perception de lui-même ! C’est un moyen extrêmement efficace pour le faire évoluer et progresser, vous verrez.

Avoir une belle image de nos enfants, ça fait du bien !

Je vous invite à faire ces petits exercices avant tout pour vous : vous vivrez tellement mieux le quotidien avec vos enfants si vous avez une image positive d’eux ! Cela contribuera grandement à embellir votre relation.

Et si un “Tu n’es pas gentil !” continue de sortir de temps en temps, ne vous fouettez pas. Si vous vous en rendez compte, c’est déjà un énorme pas. Comme je vous le disais, faire évoluer son regard demande un véritable effort et ça ne se fait pas en un clin d’oeil. Il faut du temps pour acquérir les bons réflexe, chaque petit pas compte, et montre que vous êtes sur la bonne voie.

NB : Et qu’en est-il des étiquettes “positives” ? N’ont-elles pas aussi quelques inconvénients ? On en parle dans un prochain article ! (vous pouvez vous inscrire à la newsletter pour le recevoir).

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La différence d’âge idéale entre frère et soeur

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Certains jurent qu’il faut “s’y remettre tout de suite”. D’autres préfèrent “sortir des couches avant de remettre le couvert”. Et d’autres, enfin, préfèrent laisser faire Dame Nature, se caler sur un déménagement, un travail, ou encore se moquer éperdument du timing. En bref, tout le monde a sa théorie sur la différence d’âge idéale entre frère et soeur, et les liens d’entente qui en découlent. Chez Cool Parents Make Happy Kids, on a choisi de mener l’enquête et de vous interviewer. Voici les résultats !

 

L’écart d’âge entre nos enfants a-t-il réellement un impact sur leur entente ? Faut-il décider de faire nos enfants rapprochés pour qu’ils « s’entendent » bien, ou, au contraire, éviter des âges trop proches ? Y a-t-il une meilleure relation entre sœurs, entre frères ou entre sœur et frère ? Quelle est LA meilleure configuration ? Et une fois adultes, tiens, ça donne quoi ? Autant de questions qui tarabustent tous les parents un jour ou l’autre… Pour obtenir le fin mot de l’histoire – ou du moins quelque chose d’approchant – nous avons interrogé 887 adultes sur leur propre entente avec leurs frères et sœurs (à l’époque, et aujourd’hui). Les résultats se dessinent dans les graphiques ci-dessous, sur une échelle de 1 (mauvaise entente) à 5 (très bonne entente).

Alors, quelle est la différence d’âge idéale ?

Premier scoop (accrochez-vous) : il semblerait qu’il n’y ait quasiment aucune sensible différence d’entente entre des enfants ayant 1 an d’écart et d’autres ayant… 6 ans d’écart. Au temps pour le mythe des enfants rapprochés s’entendant comme larrons en foire VS les “éloignés” ne partageant rien ! En effet, d’après notre étude, de 1 an à 6 ans d’écart, l’entente varie seulement entre 3,2 et 3,4, soit une différence minime. À noter cependant, le niveau d’entente est légèrement plus bas entre les enfants ayant 3 ou 4 ans d’écart, ce qui s’explique probablement par le fait qu’ils sont dans une configuration où ils ne partagent déjà plus les mêmes jeux, mais où le plus grand ne chouchoute pas encore le plus petit.

Deuxième scoop : les enfants ayant 7 ans d’écart (et plus) ont sensiblement une meilleure entente avec leurs frères et sœurs que les autres ! Vous vouliez faire des enfants rapprochés pour qu’ils s’entendent bien ? Vous aviez la même idée reçue que bien des parents (et oui, nous aussi, nous étions persuadés que c’était parole divine). Pourtant, dans le fond, ce résultat n’est pas si étonnant : passé 6 ans, le « grand » n’est plus en rivalité avec le nouvel arrivant, et peut se faire un plaisir de le materner.

La news qui fait plaisir à tout le monde, et qui surprend probablement moins, c’est qu’une fois les enfants devenus grands, l’entente entre frères et sœurs s’améliore clairement, le niveau d’entente grimpant encore d’un cran. Ca a du bon de grandir !

 

 

Conclusion, on fait quoi pour avoir des enfants qui s’entendent bien ?

Si vous tenez absolument à calculer l’écart d’âge de vos enfants en vue d’optimiser leur entente, le plus judicieux serait peut-être de tabler soit sur plus de 10 ans d’écart, soit sur 1 à 2 ans d’écart. Mais au fond, au vu du peu de différence d’entente sur l’écart 1 / 6 ans, je vous conseillerais de faire comme cela vous arrange VOUS ! D’autant qu’à l’âge adulte, aucun écart particulier ne favoriserait la mésentente, même si l’idéal semble être un écart de 2 ans.

Sœur, frère, ça change quoi ?

C’est notre troisième scoop : les sexes des enfants ne changent pas grand chose…! Reléguons le mythe des crêpages de chignons et/ou des bagarres viriles au placard. Tout au plus, on note un léger mieux dans l’entente des filles avec leurs frères plutôt qu’avec leurs sœurs, si elles ont moins de 6 ans d’’écart. Mais globalement, il y a peu de différence.

En revanche, la courbe a tendance à s’inverser une fois adultes – tout en restant très proches. Attention : le nombre moins conséquent de réponses concernant la relation entre frères n’a cependant pas permis de faire des statistiques sur le sujet.

Une configuration à éviter ?

Vous avez lu partout que la famille la plus heureuse avait deux filles ? Nous aussi, et, du coup, on vous livre notre étonnant dernier scoop : la configuration la moins sympa dans une fratrie serait… deux filles de 4 ans d’écart ☺Ce n’est pas une différence drastique non plus, mais elles ont tout de même une moyenne d’entente de 3,0 (neutre), quand un frère et une sœur d’un an d’écart ont, eux, une moyenne d’entente de 3,6 (sachant que 4 = bonne). Heureusement, il est fort probable qu’elles se rattraperont une fois adultes !

En conclusion, ne nous mettons pas en tête une fratrie idéale, car la meilleure des configurations est bien celle qui nous convient à nous parents, et nous permet de profiter pleinement de nos enfants. Car quand les parents sont cools… les enfants sont happy !

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Mon enfant ne veut pas dormir : les astuces !

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On a tous connu ça : alors que jusqu’ici tout se passait bien, soudain, un soir, c’est le drame : à l’heure du dodo, crise ! Votre enfant ne veut pas dormir . Il arrive en effet que sur une certaine période, un enfant ait des difficultés pour s’endormir, soit angoissé, ait peur de se retrouver seul dans sa chambre… Bref, qu’il ait besoin d’être rassuré.

Quand mon enfant ne veut pas dormir, je fais quoi ?

Dans ces cas-là, il convient de prendre un peu de recul, et se poser quelques questions : est-ce que les journées se passent bien ? Est-ce que l’ambiance est bonne à la maison, à l’école ? Si tout va bien, à nous de rassurer notre enfant et de l’aider à commencer sa nuit en toute sérénité.

Vous le savez sûrement, les enfants ont souvent besoin de suivre un rituel. Ces petites habitudes, bien réglées et toujours dans le même ordre, sécurisent l’enfant et le calment. A chacun de trouver le bon rituel, selon le caractère et les goûts de son enfant.

Quand Léon était plus petit, par exemple, les couchers se passaient sans problème quand je lui chantais deux chansons de son choix, après l’avoir mis dans sa turbulette. La deuxième comptine qu’il choisissait était généralement “Bateau sur l’eau” et au “Plouf” final, il finissait dans son lit. Mais ça n’était pas fini pour autant ! Il disait alors “Pas dodo”, et je lui proposais un petit livre. Encore un “Pas dodo” et je lui proposais un biberon : “chaud ou froid ?”.  Le temps que j’aille le préparer, il se mettait à lire dans la pénombre, je lui donnais le biberon, un bisou et c’était terminé. Au total, ça prenait un petit quart d’heure et il n’y avait jamais de pleurs.

Quand un enfant ne veut pas dormir, il faut souvent l’aider à lâcher prise. A vous de créer le rituel qui vous convient, mais voici quelques petites choses qui rassurent généralement suffisamment les enfants pour qu’ils puissent enfin s’endormir :

  1. Laisser de la lumière.

J’étais personnellement très réticente à laisser suffisamment de lumière pour qu’ils puissent lire. Nos deux enfants dorment dans la même chambre, j’avais peur que cela empêche le plus fatigué de s’endormir. C’est l’inverse qui s’est produit : cela les a vraiment rassurés et ce moment de lecture est un très bon moyen pour eux de lâcher prise et de s’endormir en douceur. Evidemment, il convient de s’équiper d’une lampe à lumière douce ou d’une interrupteur à variateur (on nous a offert celle-ci que l’on adore : Lampe Miffy)

  1. Laisser la porte ouverte.

Voir un filet de lumière par l’ouverture de la porte ou entendre les discussions des adultes en bruit de fond peut aussi rassurer les enfants et les faire se sentir moins seuls.

  1. Brancher une veilleuse.

Surtout s’ils se réveillent la nuit et que la lumière du couloir est éteinte. Elle a l’avantage de les rassurer sans pour autant perturber leur sommeil avec de la lumière trop forte. Personnellement, nous utilisons celle-ci,  car elle a deux gros avantages : une fois chargée, elle n’a pas besoin d’être branchée pour éclairer. On peut donc la mettre sur une commode bien en vue des deux enfants sans se soucier de l’emplacement des prises. De plus, elle est très petite, ce qui nous permet de pouvoir l’emporter où que nous allions, pour que les enfants aient toujours leur repère, même dans une nouvelle maison.

  1. Dire bonne nuit aux peluches.

Tout le monde va au dodo, il n’est pas le seul !

  1. Leur laisser un CD ou MP3 avec une berceuse ou une histoire racontée.

Notamment pour les enfants qui ne savent pas lire, écouter une histoire « douce » focalise leur attention sur l’histoire et leur permet de lâcher prise ! Il convient évidemment de choisir une histoire qui ne fait pas peur, lue par une voie douce. (Pour les histoires téléchargées, vous pouvez utiliser l’application Bloomprod).

  1. Un petit massage.

Avec Joy c’est radical, prendre cinq  vraies minutes pour lui faire un petit massage du dos la met dans des super dispositions pour s’endormir sereinement.

  1. Une petite séance de méditation « J’écoute mon ventre ».

Le CD qui accompagne le livre « CALME ET ATTENTIF COMME UNE GRENOUILLE + CD » ou le livre “La méditation pour les enfants” proposent des séances de 6 à 10 minutes en fonction de l’âge, dont une pour s’endormir ! Cela peut aider certains enfants à lâcher prise.

  1. Lire « Comment faire dodo quand on n’a pas envie de faire dodo, mais qu’on doit faire dodo quand même alors qu’on n’a pas très très très envie »

Ce livre est un soutien pour passer un vrai temps qualitatif avec nos enfants avant de se coucher, et idéal pour instaurer un petit rituel. Cette histoire permet de créer un vrai moment de complicité pour une séparation en douceur. Une petite comptine pour terminer, un dernier câlin et bonne nuit… (livre à acheter d’occasion, car il est en rupture de stock).

  1. Retrouver son doudou ou sa tétine, parce qu’ils ne l’ont QUE dans le lit.

Depuis que nous avons été stricts avec Joy sur le fait que la tétine n’était autorisée que dans le lit, elle se couche beaucoup plus facilement. Elle est tellement contente de la retrouver !

  1. Pour les plus jeunes, projection de dessins lumineux au plafond.

Pour mes deux petits, cela a été très efficace pendant une période. Nous avons utilisé celle-ci, qui propose un mode 10 min et un autre 20 min, et qui les a fascinés.

  1. Accompagner l’enfant quand on dort ailleurs.

Joy est souvent perturbée lors des premières nuits dans un nouveau lieu qu’elle ne connaît pas. Une astuce qui marche très bien chez nous : lui faire commencer sa nuit dans notre lit et quand nous allons nous coucher, la remettre dans le sien.

  1. Lui donner un pull ou pyjama, un oreiller avec l’odeur de maman ou papa.

  1. Et pour les tout-petits, LE truc révolutionnaire pour les rassurer au moment du coucher, une peluche qui reproduit les sons du ventre de la maman ! Je vous l’avais présenté l’année dernière, à lire ici

Parfois, malheureusement, tout cela ne suffit pas…C’était notre cas, il y a quelques mois avec Léon, c’est ainsi que nous nous sommes rendu compte que beaucoup d’autres paramètres essentiels jouaient ! Pour recevoir (gratuitement) dans votre boîte mail, le dossier complet sur le sommeil, indiquez votre mail ci-dessous :


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Parents heureux, enfants heureux ? Vive l’accomplissement personnel !

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L’accomplissement personnel quand on est parent, une gageure ? Certains aimeraient travailler plus. D’autres, voudraient garder leur enfant plutôt que de le mettre à la crèche. Quels que soient leurs envies de s’épanouir, bien des pères et des mères s’interdisent aujourd’hui de suivre leur rêve à cause d’idées préconçues et d’idéaux de “parent parfait”… Et si le meilleur service à rendre à votre enfant était de faire ce qui vous plaisait ? Et si vous accomplir personnellement vous permettait d’être pleinement disponible et heureux quand vous êtes avec vos petits ? Quelques pistes sur le sujet dans notre vidéo !

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Activité Montessori : LEUR APPRENDRE À RANGER VRAIMENT !

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Parents débordés, quelque chose me dit que vous allez aimer partager cette nouvelle activité Montessori avec votre enfant !  Vous vous demandez ce que pourriez faire ce samedi en famille  ? Ne cherchez plus, voici une activité toute trouvée ! Cette fois-ci, je vous proposer de leur apprendre à… ranger ! Et même mieux que simplement ranger : apprendre à vos enfants à organiser le rangement de leur chambre. Ou comment combiner astucieusement activité Montessori, jeu et tâche ménagère 😉

Apprendre à mettre ses jouets dans une caisse pour que le salon soit “rangé” c’est bien, certes… Tout comme enfourner tout notre bazar dans un placard 10 minutes avant l’arrivée des invités !  Mais ce qui est encore mieux, c’est d’organiser avec votre enfant le rangement de sa chambre, avec un triple bénéfice à la clé :

  1. C’est lui qui organise SON rangement : ainsi, il sera d’autant plus motivé à ranger sa chambre dans le futur, et à bien le faire, selon sa propre organisation.
  2. Organiser le rangement lui permettra d’y voir plus clair dans ses affaires, de prendre conscience de tout ce dont il dispose, et donc de mieux profiter de tous ses jouets, y compris ceux qui moisissent au fond d’un coffre sans jamais voir la lumière du jour. En ayant sous les yeux ses différents jouets, rangés dans des bacs accessibles, il aura beaucoup plus tendance à se dire : “Tiens, aujourd’hui je vais jouer aux Playmobiles ou aux marionnettes”, que si ceux-ci sont tous entassés et invisibles. (Un peu comme nous qui mettons toujours les 3 même t-shirts du haut de la pile !)
  3. Organiser son rangement, c’est s’organiser tout court, et c’est une compétence-clef à développer pour les enfants, utile en toute circonstance, dans le travail et dans la vie de tous les jours.

Comme d’habitude, je vous propose de “décortiquer” étape par étape cette activité Montessori qui peut se faire avec des enfants de n’importe quel âge, et même en impliquant toute la famille en même temps. Si besoin, on peut la répartir sur deux week-ends.

Gardons en tête un principe fondamental : l’objectif n’est pas de forcer notre enfant à faire cette activité de A à Z, mais de le motiver ! S’il préfère une étape plutôt qu’une autre, répartissons les tâches en fonction de ce qui lui plaît le plus. Et si ce jour-là il a envie de faire autre chose, reportons l’activité à la semaine d’après ! Ca serait dommage de le braquer et de transformer une belle activité Montessori en corvée…

Autre principe qui me plaît lorsqu’on se lance dans ce type de projet avec les enfants : leur montrer l’exemple de la persévérance. Si, au cours de l’activité, vous êtes bloqués par quelque chose (ex : il vous manque du scotch), plutôt que de tout arrêter et de reporter aux calendes grecques, vous pouvez trouver ensemble la solution pour pouvoir continuer (“Allons au magasin en acheter, ou empruntons-en au voisin”).

 

Voici donc une série d’étapes, et de petites phrases d’inspiration, qui pourront vous aider à créer votre propre activité Montessori “Rangement de chambre”.

“Aujourd’hui, je propose une activité pour ceux qui sont motivés : créer une maison/une cachette/un lit/une chambre pour tous les jouets de la maison ! Comme ça, chaque jouet aura sa place, et ne sera plus entassé !”.

Étape 1 : Trouver des récipients si vous n’en avez pas déjà. Cette étape peut consister à aller chez les marchands de chaussures demander des boîtes par exemple : un excellent exercice pour aller vers les autres et demander un service à quelqu’un qu’on ne connaît pas.

Étape 2 : Choisir les bacs en fonction de leur taille, de la quantité et de la catégorie de jouets à y ranger. Très bon exercice de logique ! On laisse notre enfant se tromper, expérimenter. “A ton avis est-ce que tous les jouets vont rentrer dans la boîte ? Alors, on essaye ! Cela ne rentre pas, comment on peut faire ?”

Étape 3 : Séance photo ! On laisse l’enfant prendre une photo qui représente ce qui se trouve dans chaque boîte : petites voitures, Lego, poupées… On peut lui proposer une grande feuille blanche pour faire un fond, et faire une belle photo bien claire d’un “échantillon” de chaque jouet.

Étape 4 : Pour ceux qui apprennent à écrire, c’est le moment de s’exercer ! On retouche les photos sur l’ordinateur, écrivant sur chacune d’elle le nom du jouet, ou de la catégorie de jouet. Par exemple, chez nous, on a une boîte « Véhicules », une autre « Figurines » ou encore « Poupées ». On peut aussi préparer des étiquettes écrites à la main évidemment.

Étape 5 : S’ils sont assez grands et à l’aise avec l’ordinateur, on peut les initier à un logiciel type Power Point pour préparer l’impression de toutes les images sur une même page. Succès garanti !

Étape 6 : Pour du travail de pro, on peut aller chez “Office Dépôt” ou ce genre de boutique pour imprimer et faire plastifier les étiquettes. C’est tellement satisfaisant de voir ces belles photos toutes brillantes ! On peut aussi s’amuser à les décorer.

Étape 7 : On propose au petit dernier de répartir les étiquettes sur les boîtes. C’est un exercice qui demande réflexion et observation, et c’est surtout un très bon entraînement pour bien identifier quel jouet on devra, à l’avenir, ranger dans quelle boîte !

Étape 8 : Mais comment allons-nous donc accrocher/coller nos étiquettes ? Tu crois que le scotch, ça va marcher sur nos panières ? On peut essayer. (Rappelons le concept Montessori : c’est en faisant ses propres expériences que l’on apprend vraiment). Bon, ça ne marche pas très bien… Comment faire ? Fil de nylon, aiguilles, perforeuse, c’est parti ! Chez nous c’est un atelier couture qui a dû s’organiser.

Ca y est, c’est terminé ! Il y a de quoi être fier !! Maintenant, on va pouvoir mettre le bazar, on saura comment ranger 🙂

 

Et pour aider à garder une chambre à peu près en ordre, voici une petite astuce : parmi toutes les boîtes que vous avez préparées, vous en choisissez 3 à mettre à disposition de l’enfant. Les autres sont rangées en hauteur dans un placard. Et on fait tourner ainsi les boîtes toutes les semaines. Premièrement, quand c’est le bazar, il n’y a que 3 boîtes à ranger et non 10. Et deuxièmement, ça permet aussi aux enfants de bien profiter de tous leurs jouets et d’en redécouvrir certains qu’ils avaient pu oublier. A chaque fois qu’on change les boîtes, les enfants ont presque l’impression de découvrir de nouveaux jouets, ils se lassent beaucoup moins vite. Evidemment, si vous sentez que votre enfants est accro aux Playmobil, il n’y a pas de raison de lui supprimer sa boîte à la fin de la semaine s’il s’amuse bien avec ! Mieux vaut trouver un terrain d’entente. Et vous verrez, vous entendrez beaucoup moins souvent le fameux “Mamaaaaannn, chais pas quoi faaaaiiiire” !

 

NB: comme toutes les activités Montessorri que je présente ici, je m’excuse d’avance auprès des “puristes” : je les arrange à ma sauce en y ajoutant une grosse dose de philosophie CPMHK, mais en conservant toujours comme objectif d’apprendre à nos enfants à faire seuls !

 

Vous souhaitez découvrir d’autres activités Montessori ? J’en propose régulièrement sur le site. Pour ne pas les rater, inscrivez-vous gratuitement à la newsletter !

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TIME TO PLAY – LE JEU ULTIME POUR SE DÉSHABILLER

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Dans la série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien ! Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : le Jacadi-déshabillage ! Ou comment apprendre à vos petits à se déshabiller tout seul, et dans les rires.

 

“Les enfants ! C’est l’heure du bain. Est-ce que vous êtes prêts ? On va jouer à Jacadi-déshabillage ! Prêts ? Jacadi… Enlevez votre t-shirt en fermant les yeux ! Jacadi… enlevez vos chaussures le plus vite possible. … Mettez-les dans le placard. … Ah, j’ai pas dit Jacadi ! 🙂 Jacadi… mettez-les dans le placard en marchant à cloche-pied. Jacadi enlevez vos jeans en chantant ! Jacadi… enlevez tout ce qui reste en miaulant comme des petits chats ! BRAVOOO !”

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et même à partager vos idées ! Car bien entendu, il va falloir vite renouveler les trouvailles pour motiver nos lapins à sauter dans le bain… 😉

 

Un indice sur la prochaine idée Time To Play ? Vous allez vous fâcher tout rouge pour de faux… et ce sera efficace pour de vrai ! Pour ne pas la rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !


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Comment se faire « obéir » ? Et aider notre enfant à être plus « sage » ?

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comment-se-faire-obeir-cpmhkComment faire pour que notre enfant se calme quand on lui dit de se calmer ?  Est-il possible qu’il soit sage, parce qu’on lui dit d’être sage ? Ou qu’il arrête son « caprice » parce qu’on le lui a demandé ?

Imaginez : vous avez toutes les raisons du monde d’être hors de vous, et l’on vous demande de vous calmer. Ce n’est pas si simple, si… ? Autre exemple : en tant que parent, on vous demande d’être un peu plus « sympa » avec vos enfants. Sauriez-vous quoi changer pour répondre à cela ? Pas si sûr… Comme nous, nos enfants ont du mal à faire ce qu’on leur dit de faire parce qu’en réalité, ils ne savent pas comment parvenir à se calmer, ni ce que cela veut dire d’être sage, ni comment gérer leur frustration sans hurler.

 

Si on veut que notre enfant soit « sage », il faut lui dire exactement ce que l’on attend de lui.

Cela paraît évident, mais on n’est pas toujours aussi factuel et précis qu’il le faudrait pour éviter les déceptions. Car ce qu’on demande à notre enfant n’est pas toujours une évidence pour lui. Prenons un exemple : de retour de chez sa grand-mère, nous reprochons à notre enfant de ne  pas avoir été sage (il a encore réclamé à sa grand-mère de lui offrir un jouet dans une vitrine). Mais ce que nous ne soupçonnons pas, c’est que lui pense au contraire avoir été très sage, car ce dont il se souvient c’est d’avoir aidé sa grand-mère à mettre le couvert… Du coup, autant vous dire qu’il va être un peu découragé d’avoir fait tant d’efforts pour être sage, pour au final se faire gronder.

 

Par conséquent, quand on demande à notre enfant de ranger sa chambre, d’être poli, d’être sage, etc, soyons précis ! Qu’attendons-nous vraiment de lui ?

On peut par exemple définir des points précis de conduite : « Voici les 3 règles de politesse à ne pas oublier », « Ranger sa chambre, ce n’est pas tout planquer sous le lit, mais … » « Être sage avec ta grand-mère, c’est respecter ces 3 règles de conduite », etc.

Cela a le mérite d’être simple et précis.

La base : lui donner des buts atteignables

Attention, si on demande à notre enfant tous azimuts de respecter les 10 règles de politesse, d’arrêter de se disputer avec son frère, et de faire ce qu’on lui dit, tout ça en même temps, c’est peut-être trop pour lui. Ce changement peut lui paraître une telle montagne qu’il risque d’être découragé au premier échec. Alors que si on lui donne un ou deux objectifs précis et plus facilement réalisables, petit à petit, succès après succès, il va prendre confiance, et tout deviendra plus simple !

Par ailleurs, n’hésitons pas à l’impliquer dans la définition des objectifs : « Qu’est-ce que tu pourrais essayer de faire pour que le séjour chez ta grand-mère se passe au mieux ? »

 

En règle générale, pour qu’un enfant s’améliore, disons lui plutôt ce qu’il doit faire, que ce qu’il ne doit pas faire.

Et oui. Pensez-y. Ce serait comme demander à un parent qui a l’habitude de crier, d’arrêter de crier. Il y a peu de chance pour qu’il réussisse. Car il ne saura pas agir autrement devant son enfant à qui il a répété 100 fois la même chose et qui s’en fiche.

Nous en avons déjà parlé dans un article  « Voici comment faire pour que nos enfants se comportent au mieux avec les autres » : comme pour nous, si l’on veut que notre enfant s’améliore, il faut réfléchir avec lui à différents moyens d’action pour qu’il agisse au mieux.

Par exemple, si tu veux que ta grand-mère t’achète un jouet, tu peux plutôt dire :  » Il est trop beau ce jouet, je l’aimerais beaucoup. Tu crois que je peux le demander pour mon anniversaire ?  » On peut également lui donner des conseils pour se calmer :  » Si tu es énervé, tu fais une pause, tu te mets par exemple dans un petit coin que tu aimes bien, et tu prends un moment pour écouter ta respiration « ,  Et l’enfant choisira la solution qui lui convient le mieux. On se focalisera plus sur ce qu’il doit faire, que sur ce qu’il ne doit pas faire. À savoir, le jeu est aussi une bonne façon de les aider !

D’ailleurs si vous souhaitez que je vous envoie les clés à connaître pour ne pas avoir à répéter 4 fois les choses (et finir par crier), maximiser vos chances pour que votre enfant fasse ce que vous lui demandez, ou encore savoir comment gérer quand vous êtes à « bout ». Indiquez votre email ci-dessous, et retrouvez le dossier complet « les clés pour amener son enfant à coopérer » dans votre boîte mail (gratuitement).


Lui rappeler, et anticiper

C’est normal, une fois dans le feu de l’action, il ne pense plus à toutes nos bonnes paroles ! N’hésitons donc pas à trouver des trucs et astuces pour qu’il s’en rappelle : un imagier dans sa poche, une affichette faite ensemble qui illustre les petits challenges, un mot de code qu’on lui dit juste avant qu’il agisse, etc.

Félicitons-le !

Et, bien sûr, n’oublions pas de le féliciter (en étant précis) pour chacun de ses progrès, car c’est ainsi qu’il se sentira capable de continuer, et de progresser.

Faisons équipe avec lui et croyons en sa capacité de s’améliorer, et il saura donner le meilleur de lui-même. Il suffit juste d’être patient 🙂

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TIME TO PLAY – GRONDER POUR DE FAUX, EFFICACE POUR DE VRAI !

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Dans notre série Time To Play, chaque lundi, je vous propose un petit jeu facile à mettre en place pour vous aider au quotidien. Parce que l’éducation passe aussi par le jeu, et qu’on apprend toujours mieux en s’amusant. Aujourd’hui : le Clown Fâché ! Ou comment gronder “pour de rire” peut faire passer des idées “pour de vrai”.

Votre enfant fait tomber sa cuiller et ne la ramasse pas. Ahem. De quoi s’énerver ? Certes, mais aussi de quoi se transformer en … babouin estomaqué ! Vous voilà avec de gros yeux choqués, mimant une personne qui se fâche tout rouge, mais attention, de façon comique et ridicule. Votre intonation aigüe, du genre perroquet tout fou, dédramatise illico la situation. “Qu’est-ce que j’ai vu ??!” – là, vous regardez à gauche, à droite, mimant une recherche de témoin – MAIS ENFIN MAIS MADAME VOUS ÊTES
COMPLÈTEMENT TOC-TOC OU QUOI ?!! Vous avez cru que la cuillère reviendrait toute seule sur la table c’est ca ?! “ Le message passe, sans drame, sans larmes, car la situation devient drôle proportionnellement à vos grimaces et votre intonation de voix ridicule.

Vous pouvez même enchaîner sur la solution : “Est-ce que vous pouvez ramasser votre cuillière, madame, parce là vraiment cela ne va pas du tout du tout, et je risque d’avoir des boutons partout !!!” – “Aaaah merci vous êtes bien gentille, ouf…!”

Le Clown Fâché, c’est double bénéfice : d’une, c’est l’occasion pour nous d’exprimer notre mécontentement, et de deux, au lieu que votre enfant se sente rabaissé, ça le fait marrer ! Et le message est passé 🙂

NB : Ca marche aussi quand votre enfant vient de se repeindre les jambes en bleu… Et que votre salon est à deux doigts d’être lui aussi rénové !

Vous voulez essayer chez vous ? N’hésitez pas à nous raconter dans les commentaires si ça a marché, et même à partager vos idées ! Car bien entendu, il va falloir vite renouveler nos phrases-chocs pour assurer en Clown Fâché…! 😉

Un indice sur le prochain jeu Time To Play ? Il vous permettra de passer un vrai moment quali avec vos bouts de choux ! Du bonheur pour tout le monde. Pour ne pas le rater, inscrivez-vous à la newsletter en cliquant ici !

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Comment cette maman a transformé son quotidien avec ses enfants ?

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Charlotte,

 Je m’appelle Solenn. Je suis maman de deux enfants, Maël, âgé de 3 ans et demi et Lise, tout juste 9 mois.

Je souhaitais vous adresser un mail – j’espère que la démarche ne vous paraîtra pas étrange ou/et déplacée – car je voulais tout simplement, et le plus sincèrement possible, vous dire « Merci » !

Merci, car depuis trois semaines maintenant, grâce à vos conseils sur CPMHK et la conférence avec Noémie de Saint-Sernin, j’ai retrouvé le plaisir d’être une Maman avec un grand « M ».

 Je suis sortie de cette spirale infernale des caprices en tous genres, cris, punitions et j’ai laissé au placard mon costume de mère tyrannique et intolérante pour retrouver ma place de maman aimante ( je n’avais jamais cessé de l’être mais je ne le montrais plus assez), bienveillante et complice.

Avant, j’avais bien tenté les livres sur l’éducation positive, les débats sur les conflits enfants/parents mais je ne trouvais pas « la » clé et j’avais plus l’impression qu’on me jugeait plutôt qu’on ne m’aidait.

        En devenant mère, j’avais imaginé quel type d’éducation j’allais donner à mes enfants et j’imaginais que cela se ferait sans mal.

J’ai vu les choses se dégrader petit à petit sans pour autant vouloir renier mes principes.

Je pensais que pour que les choses s’arrangent, c’était à mon fils de changer, qu’il devait écouter et faire ce qu’on lui demandait…Sur le sujet, je trouvais mon mari parfois trop laxiste…

J’appliquais les conseils vus chez Super Nanny à la lettre en pensant que si ça fonctionnait avec « les enfants tornades » qu’elle rencontrait cela allait forcément porter ses fruits avec le mien qui n’était pas non plus un monstre.

Je pensais me remettre suffisamment en question pour finir par me convaincre que je faisais les bons choix…

De plus, autour de moi, je voyais mes amies, collègues vivre sensiblement la même chose. Bilan : les enfants sont ingrats, capricieux et colériques et nous, pauvres parents, nous subissons.

Puis, il y a eu la fois de trop. Un week-end où mon mari ne travaillait pas, un week-end ensoleillé que vous espérions doux à profiter tous les quatre. Il en aura été tout autre…Maël n’ayant eu de cesse de nous tester et de générer en retour agacement et punitions (coin/privation/ »tapes »…) de notre part. À la fin de cette journée, j’ai fait un constat accablant…mon mari que je trouvais souvent trop « cool » et à qui je reprochais de ne pas assez me soutenir face à Maël, ce mari que j’aime pour sa bienveillance avec autrui et sa capacité à régler tout conflit par le dialogue, mon mari était devenu comme moi….Il avait passé sa journée de repos à hausser le ton, à mettre Maël au coin et même à lui tirer l’oreille dans l’espoir de le faire obéir…

En le voyant comme ça, à bout,  j’ai eu le reflet de celle que j’étais au quotidien avec mon fils. Mon mari que j’aimais pour ce qu’il avait de différent de moi devenait mon miroir…

J’ai compris alors en le voyant agir ainsi qu’il y avait un problème et que cela ne pouvait pas venir de Maël ni de mon mari…J’ai réalisé que le modèle que je tentais d’imposer à mon fils ne lui permettait pas de s’exprimer librement, et que le seul mode de communication qui s’offrait alors à lui était les cris…


Puis après des recherches, j’ai découvert
Cool Parents make Happy Kids et j’ai commencé à comprendre… Je me suis rendue compte que mon fils était avant tout un enfant! Que je ne pouvais pas exiger certaines choses de lui comme je pourrais les exiger d’un adulte. J’ai regardé vos vidéos et je me suis vu dans les portraits que vous faites des parents « pas cools ». Alors j’ai commencé à appliquer les choses en laissant derrière moi tout ce que je pensais connaître de l’éducation et miracle ! Les choses ont commencé à changer.

Par la suite, il y a eu la conférence avec Noémie et là j’ai compris que la grosse partie du problème venait de moi, de mon histoire et de mes blessures et que Maël, lui, n’y était pour rien.

       Maintenant nous partageons tellement plus tous les deux et tous les quatre.

Cela m’a ouvert les yeux et à présent je vois mes amies qui peinent avec leurs petits et je me dis que la solution est là, à portée de main ! Je ne dis pas que c’est facile tous les jours, ce n’est pas évident d’admettre que le problème vient de nous. Parfois la colère monte pour un caprice de fin de journée mais je sais maintenant prendre le recul nécessaire et détourner la situation pour transformer le négatif en positif. Je ne suis plus contre mon fils mais à ses côtés.

     Voilà, je m’excuse pour le pavé, mais cela me tient vraiment à cœur car notre quotidien a vraiment changé grâce à vous!

Je pense que nous sommes nombreux/nombreuses dans ce cas et qu’il y a tellement de parents et d’enfants qui pourraient trouver l’apaisement en appliquant ces « astuces » et en acceptant d’écouter les besoins de nos enfants et en laissant les principes d’éducation reçus en héritage.

     Continuez ainsi et à bientôt j’espère!

Solenn

Chère Solenn, Tu ne dois cette prise de conscience qu’à toi-même. Si nous avons contribués au déclic, c’est ton désir profond de changer, ton ouverture, et de multiples petits événements qui ont nourri ton cheminement, et qui t’ont permis un jour de faire cet immense pas. Merci pour ton message touchant, et si inspirant pour nous tous.  

Pour commencer cette nouvelle année, et vous permettre d’avoir peut-être le même déclic que Solenn, nous vous proposons la possibilité exceptionnelle de re-visionner le REPLAY de la conférence dont parle Solenn jusqu’à vendredi soir  inclus ! Ne tardez pas à le visionner. 

=> VOIR LE REPLAY <=

(Attention, accessible uniquement jusqu’à vendredi soir)

/!\ IMPORTANT cette conférence qui devait durer 1h30 a finalement durée 3h… Et 70% des personnes sont restées jusqu’au bout ! Donc je vous conseille de prévoir “une soirée” pour la regarder.

Je vous souhaite de prendre soin de vous,

A très bientôt,

Charlotte.

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Mon enfant dit des gros mots : comment réagir ? Les astuces !

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mon enfant dit des gros mots CPMHKA peine 4 ans, et déjà un riche vocabulaire peut parfois sortir de la bouche de notre enfant. L’autre jour, notre fille a lancé à son frère un « Bâtard ! Bâtard ! Bâtard !» sorti de nulle part… Quelques mois plus tard, nous avons eu droit à un naturel « Dis donc, c’est sschiant ! » Mais la semaine dernière fut mémorable, avec un « Putain de merde ! » répété 10 fois de suite. Comment réagir face à ces élégances ?

D’abord, il est intéressant de comprendre pourquoi mon enfant dit des gros mots :

  • Soit il les dit parce qu’il les a entendus, et comme notre enfant apprend avant tout par imitation, plus on les dira, plus il les répétera. Logique, il ne les invente pas.

  • Soit parce qu’il sait que « ce sont des mots interdits », et qu’il trouve très drôle de nous titiller en les disant, surtout s’il obtient une réaction directe de notre part. De quoi avoir envie de retenter, pour voir si maman va encore faire les gros yeux !

  • Soit, dans la même logique, il nous en veut pour autre chose (on l’a grondé, on ne lui a pas permis de faire ce qu’il voulait, il n’a pas apprécié que l’on joue avec sa petite sœur sans lui, etc.) et dire des mots interdits est sa façon à lui de riposter (voir l’article sur les rapports de force).

Alors très clairement, si l’on veut éviter que notre enfant dise des gros mots, la première chose à faire est de ne pas en dire devant lui.

Comme il apprend par imitation, lui demander de ne pas faire ce que l’on fait « car on est une grande personne et pas lui », est contre-nature.

Si on lâche par mégarde un « Putain, merde, fait chier ! » devant le petit enfant, le mieux est qu’il ne s’aperçoive pas que ce mot est mal élevé. Donc, ni vu ni connu, on reformule la même chose mais avec un « Zut de zut de zut ! ».

« – Maman, pourquoi tu as dit putain-merde-fait chier ?

– Je me suis trompée, je préfère dire « Zut de zut de zut », c’est beaucoup plus drôle ».

Ainsi, on évite d’insister sur le fait que ce mot est interdit, ce qui donnerait encore plus envie à l’enfant de l’utiliser. On insiste plutôt sur le fait que « Zut » est plus « drôle »,  par exemple…

Quand c’est l’enfant qui lâche un mot mal élevé, on peut faire mine de ne pas comprendre :

  • – Bâtard, bâtard, bâtard !

  • Mais je ne comprends pas ce que tu dis à ton frère, cela veut dire quoi ?

  • Mais si, ça veut dire  » bâtard », Maman !

  • Mais où as-tu entendu ce mot ?

  • En fait, c’est au parc, c’est deux garçons, il y en a un qui s’appelle Bâtard, et l’autre, il s’appelle Bâtard aussi… Alors, ils s’appelaient comme ça : « Bâtard ! Bâtard ! Bâtard ! »

  • Ah bon…

Dans la mesure où elle n’a probablement pas réentendu ce mot depuis, et étant donné que nous y avons attaché peu d’importance, elle ne nous l’a plus jamais répété.

Même quand mon enfant dit des gros mots sans beaucoup d’insistance, ne pas relever reste la meilleur solution :

  • « C’est chiant, je n’arrive pas à faire mon dessin !

  • Tu es embêtée de ne pas arriver à faire ton dessin ?

  • Non, c’est chiant ! » Faire mine de ne pas comprendre et passer à autre chose…

Car oui, quand notre enfant répète un mot mal élevé avec insistance, c’est généralement que l’on lui a dit que c’était un mot interdit (on ne peut malheureusement pas maîtriser tout l’entourage), et qu’il cherche à provoquer une réaction chez nous. C’est ce qui arriva lorsque, la semaine dernière, notre fille m’a répété 10 fois de suite avec insistance « Putain de mer ! ». Au bout de la 4ème injure, je lui demande sur un ton qui feint l’incompréhension :

  • Mais pourquoi tu dis ça ? Cela ne veut rien dire.

  • Mais si, c’est Papa qui dit ça.

  • Ah, mais tu dois confondre avec « Poulain de mer »…

  • Non, Maman, c’est bien « Putain de mer » qu’il dit.

  • Ah bon, c’est bizarre…

Pas de chance, elle n’a provoqué chez moi aucune réaction, de quoi la démotiver de réitérer l’expérience ! Avec une réaction stone, je mets toutes les chances de mon côté de ne pas créer l’envie chez elle de le redire…

Et oui, il suffit parfois que nous le grondions pour avoir dit un gros mot, pour l’entendre le répéter indifféremment ! A moins de la gronder suffisamment fort pour l’en dissuader… Mais bon, régner par la peur n’est pas un principe hyper «positif».

Je vous l’accorde, ce n’est pas toujours évident de faire mine que son injure ne nous atteint pas. Une autre option est de lui dire « Ces mots tu peux les dire, aux toilettes, ou dans le creux de l’oreille de tes amis, mais il ne faut pas que les grandes personnes les entendent ». Car on le sait, généralement interdire totalement quelque chose, donne envie à l’autre justement de transgresser l’interdit par compulsion. Surtout quand notre enfant ne comprend pas le ‘sens’ de l’interdit, « Les grands personnes le disent bien, pourquoi je n’aurai pas le droit ? »

Mais il est certain que si notre enfant n’entend pas le mot à la maison, peu à l’extérieur (cela ne marche pas avec les enfants plus âgés), et qu’il n’obtient aucune réaction lorsqu’il nous le dit : il va vite perdre le réflexe de le dire !

Et vous, quelles sont vos astuces ?

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